Éric (3)
Irène avait pris un air plus doux que d'habitude. Son attitude formelle pour son mari était devenue de la tendresse. Et ce 2 juin, elle s'était levée, avait regardé Éric droit dans les yeux et avait dit :
Allons la voir, ta fille.
Irène démarra la voiture et se mit en route, en direction de la grande ville.
Il faisait chaud. Trop pour Éric. Les murs jaunes faisaient griller les insectes qui y restaient.
La porte était rouge. Rouge flashi, de mauvais goût.
Éric toqua à la porte. Elle était rouge et la peinture fraîche. Maintenant Éric avait les mains rouges.
Et les mains qui tremblaient.
La porte s'ouvrit. Irène tenait sa main, et elle se foutait de la peinture qui était dessus. Il y avait dans l'appartement un air de valse.
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