Chapitre 34

-Leia-

septembre 2022

J'avais poussé les grandes portes en verre du studio parisien dans lequel j'allais travailler ces prochains mois. J'étais alors entré dans un espace monumental, épuré, apaisant. Il y avait un secrétaire à l'entrée derrière un grand bureau blanc. Dans le reste de la pièce, il y avait des fauteuils et canapés pour attendre. J'étais un peu paumée. C'était mon premier jour dans l'entreprise, ayant réussi haut la main les tests. Depuis mes débuts dans le milieu de l'art, c'était bien la première fois que je me sentais autant comprise. C'était d'ailleurs pour cela que j'avais décidé de travailler chez eux et de signer ce CDDU. Je souris et avançais vers l'accueil, là où avant j'aurais fui. Mon menton se fit plus haut, et ma posture plus droite.

« - Bonjour. Que puis-je faire pour vous ? Demanda le jeune homme devant moi.

Il avait des traits asiatiques, un visage rond, des cheveux noirs lui faisant une sorte de coupe au bol que j'aurais trouvé hideuse sur quelqu'un d'autre, mais cela le rendait plutôt mignon. Son sourire me fit penser à Larry.

-       Bonjour. Je m'appelle Leia Paoli, je viens pour mon premier jour.

-       Oh, oui ! Enchanté moi c'est Finn ! Monsieur Petit ne devrait pas tarder à arriver pour vous faire visiter les locaux. Il est en pleine discussion dans son bureau.

-       Enchanté de même. D'accord, je vois. Je vais l'attendre là-bas alors. Dis-je en désignant l'un des canapés.

-       Pas de soucis ! À tout à l'heure à la cafète !

-       À tout à l'heure. »

Wow. Ce Finn est vraiment très amical et joyeux. Cela change de mes premiers jours à McDo. J'avais plein d'espoir envers cette entreprise. J'espérais ne pas m'être trompée.

Attendant le patron, j'entrepris de regarder mon environnement. De nombreuses plantes, comme des monsteras, des pileas ou des ficus, étaient disposées un peu partout dans l'entrée du studio. À côté de moi sur un guéridon se trouvait des magazines comme BlinkBlank, animascope, Anime land, Animation World, ou encore Animation Magazine. J'en pris un et commença à la feuilleter. Mais je n'eus pas le temps de rentré totalement dans ma lecture, puisque Monsieur Petit accompagné de Madame Martin arrivèrent sortant d'une des grandes portes pour venir me chercher.

             Je vis enfin à quoi ressemblait la sous-directrice et RH du groupe. Elle devait mesurer un mètre soixante, pas plus. Elle était blonde et portait de petites lunettes rectangulaires accrochées à une chaine en or autour de son cou. Elle portait un magnifique tailleur dans des tons rose poudré.

             Monsieur Petit, quant à lui, portait un jean noir slim, et un t-shirt floqué aux couleurs et images de l'un de leurs plus gros longs métrages. Je me rappelle être allé le voir au cinéma avec ma mammona paternelle. Il avait de belles baskets et une montre d'une grande marque.

« - Ravi de pouvoir te rencontré en vrai Leia, et sans le masque ! Lança Monsieur Petit.

Il était encore plus impressionnant en vrai atteignant presque les deux mètres, à côté de Madame Martin, c'était un géant.

-       Ah, ah. Moi aussi, je suis ravie de vous rencontrer tous les deux !

-       Nous allons te faire visiter les locaux de l'entreprise, puis Daniel t'amènera à ton poste de travail après t'avoir fait signer les derniers papiers de ton contrat. » M'expliqua Madame Martin.

Je hochais la tête montrant mon accord et les suivirent. Entre la salle de repos qui contenait de grand canapé ouvrable, matelas et poufs ainsi qu'un grand projecteur et ses étagères remplies de films en tout genre, ainsi que la cafeteria avec son babyfoot, et son coin de jeux vidéo avec un grand écran, je vivais un rêve. Je me voyais déjà avec mes collègues en train de manger attablés près de la baie vitrée donnant sur le jardin et la terrasse extérieure. Apparemment cet été il y aura le BBQ annuel de l'entreprise. J'avais hâte de faire toutes ces choses dont me parler Monsieur Petit et Madame Martin !

À chaque étage se trouvait un renfoncement avec des distributeurs, des fauteuils et un guéridon pour prendre le café ou grignoter. Tout était fait pour que les employés se sentent le mieux ici, et cela se ressentait. Je souriais de plus en plus, constatent tout cela.

Ils me montrèrent plusieurs salles informatiques, de grands open space où les employés déjà présents sur le site s'étaient retournés pour voir qui était la nouvelle venue.1 Cela m'avait gênée et rendue timide, mais pas autant qu'avant. J'avais vraiment remarqué un changement dans ma façon de traiter mes propres émotions et mon assurance. J'en étais extrêmement fière.

Après avoir fait le tour des locaux, je fins par aller dans le bureau de Monsieur Petit, passant devant celui de Madame Martin et d'autres personnes importantes au sein du studio. Enfin assise, je lisais méticuleusement le contrat dans son ensemble. Je voulais être sûr que mes futures conditions de travail me conviendraient. Une fois ceci étant fait, je parafais chaque page et signais, pour donner l'une des deux versions à mon employeur.

Monsieur Petite m'offrit un grand sourire et sa main, que je m'empressais de serrer.

« - Bienvenue dans l'équipe Leia !

-       Merci. Dis-je touchée.

-       Maintenant je vais te montrer ton bureau. »

Il m'emmena dans l'une des salles informatiques. La décoration me parla voyant des affiches, figurines ou autres goodies de séries ou film comme ceux du Studio Ghibli, Les mystérieuses cités d'or, Lady Oscar, Dragon Ball Z, Tintin, les Simpson, Albator, Pokémon, Tom Sawyer, One Piece, Naruto, L'histoire sans fin, Titeuf, et bien d'autres... Je sentais que j'allais bien m'entendre avec mes collègues. Du moins, je l'espérais. J'avais un mauvais souvenir dû à mon école et mes camarades de classe. Je faisais confiance à mon côté social et  à ma gentillesse, même si je sais qu'elle peut en repousser certains. C'est bien dommage...

Voyant le PC que j'utiliserais ces prochains mois, je m'imaginais déjà ramener mes propres figurines, coller mes stickers, personnaliser complètement mon bureau.

Monsieur Petit me laissa m'installer. Faisant cela, des collègues m'abordèrent et se présentèrent. Il y avait une petite rousse toute fine, tatouée et bien maquillée, ainsi qu'un grand mec à la peau ébène avec une teinture bleue. Il me fit un clin d'œil en montrant mes cheveux. Une fille un peu ronde, habillée dans des habits sombres, nous rejoint, ainsi que deux mecs se ressemblant, des jumeaux. Ils étaient blonds, l'un avec des cheveux très courts, pleins de piercings et un paquet de clopes à la main. L'autre portait ses cheveux longs, attachés en queue-de-cheval, il avait une guitare dans son dos. Je n'avais pas encore retenu tous leurs noms, mais j'espérais qu'on s'entendrait tous bien.

À midi, nous étions allés à la cafeteria tous ensemble rejoints par Finn qui avait l'air proche de la fille habillée en noir, ainsi que l'un des jumeaux, celui aux cheveux longs. J'avais beaucoup rigolé ce midi-là, entourée de mes nouveaux collègues. J'avais hâte de pouvoir bosser sur le nouveau scénario du prochain grand film du studio. J'espérais être à la hauteur de leurs espérances. Je ferais tout pour les rendre fiers.

*

Les mains de Larry et David dans les miennes m'entrainèrent vers le devant de la scène installé devant la tour Eiffel. Il y avait déjà beaucoup de monde. Elizabeth et son copain Maddox nous attendaient déjà. Le soleil était en train de se coucher, il faisait de plus en plus sombre. Je rigolais suivant le petit couple devant moi. Dave et Larry savaient m'attendrir avec leur amour. C'était fou de voir autant de différences et de similitudes entre eux. Ils n'avaient clairement pas la même esthétique. Larry portait des marinières et des jeans slim troués, David mettait des joggings et de larges t-shirts. Larry est infirmier, David, rappeur. Larry porte des converses, David des sneakers. Larry est le soleil, David la lune. Ils se complètent comme le Yin  et le Yang.

Le concert allait bientôt commencer. Je trépignais d'avance de voir se produire Anna. J'étais invité à les rejoindre en loges après le concert, c'était leur bus tour garé plus loin. Il était aménagé pour y vivre, s'y préparé et conduire tout le monde à travers l'Europe. J'étais surprise de nombres de personnes qui s'étaient rassemblées autour de nous. Je ne pensais pas que le groupe était aussi populaire. Pourtant, en faisant quelques recherches internet j'avais dû me faire à l'idée de leur célébrité. Elle avait marché dans les traces de son père à ce que j'avais compris.

D'un coup, alors que mon attention était fixée sur autre chose que la scène, le sol se mit à trembler. Je sentais les gens autour de moi trembler d'excitation et gronder. Ils étaient apparus sur scène Aloïs Schreiber, le guitariste ; Engel Freundschaft, le batteur ; Rolf Hartmann, au chant et à la basse ;  et le petit dernier, Lou Schnabel au clavier. Ils étaient tous impressionnants. Ils avaient de la prestance et leur look atypique leur donnait un charisme fou. Entre leurs tenues grunge ou gothique, leurs piercings et tatouages, ils étaient imposants. Mon cœur frémit à leur vision. Un instant, je pensais à l'un de  mes mangas préférés : Nana. Et comme dans celui-ci, Anna sortit de nulle part, entrant sur scène telle une déesse de la mort. À côté de moi, le public hurla. Je n'avais plus de tympan. L'instru' se lança, tout doucement, alors qu'Anna prononça :

« - Bonsoir Paris, nous sommes heureux de vous revoir. Nous sommes Rüstung. »

Très vite, elle rejoint ses hommes, entonnant un chant doux et fort en même temps. Cela me prenait aux tripes. Je regardais Elizabeth qui était complètement absorbée par la prestation. Maddox lui aussi kiffait. Mon petit couple n'en perdait pas une miette non plus. J'étais contente d'être avec eux pour kiffer ce moment. Je me laissais alors bercé par les musiques faites d'un mélange d'anglais et d'allemand, laissant mon côté rockeuse et métalleuse ressortir.

En cet instant, j'avais oublié tous mes problèmes. Car la musique a toujours été mon meilleur remède.

Alors, oui, ce soir, j'oubliais tout.

Ken.

Mon prêt.

Tarik.

Tout. J'oubliais tout.

*

Un peu éméchée par les bières que j'avais sirotées dans les loges de Rüstung accompagné de mes amis et de Nabil, je passais la porte de notre appartement à Ken et moi. Dû à l'alcool ingéré, ainsi qu'à ma non-douceur et non discrétion, je fis pas mal de bruit en arrachant mes DC Martens noirs et les posant sur le sol de notre entrée. Je m'appuyais difficilement contre le mur, évitant de tombant. Je mis ma veste en cuir sur le porte-manteau, puis me dirigeais sur la pointe des pieds jusqu'à la salle de bain. Je posais mon sac à main et autre connerie sur le tabouret de bois à côté de l'évier. Puis, j'entrepris de mettre de l'eau micellaire sur mes cotons lavables pour me démaquiller.

La porte grinça, s'ouvrant sur un Ken tout endormi. Il avait les cheveux en bataille, un t-shirt immense et un short dans une matière ample et douce de la marque Adidas.

« - Je t'ai réveillé ? Désolée...

-       Hum... Ce n'est pas grave Hoshi.

Il s'approcha de moi et déposa un baiser sur mon front. Je soupirais de bien-être. Mais très vite, mon cœur se serra. Je n'étais pas honnête, plus depuis quelque temps.

-       Ken ?

-       Hm ?

-       Il faut que je te parle. »

-Ken-

Nous étions allés dans notre salon après qu'elle ait rincé son visage. Je la regardais enfin, relevant la tête. Leia jouait avec ses pointes abimées et mordillait sa lèvre.

OK. C'était grave. Elle ne m'aurait jamais appelé Ken comme ça. D'habitude, elle préférait utiliser tous nos petits surnoms. Et je percevais parfaitement sa nervosité. Mon cœur avait pris un rythme abrupt, comme s'il allait exploser contre mes côtes. Je me redressais vraiment, le dos bien droit, je plongeais dans les yeux fuyant de Leia.

Alors, on y était... à ce fameux moment.

Je pouffais. Leia fronça les sourcils devant mon comportement.

« -       Je ne me moque pas de toi Hoshi. C'est juste... juste que je me doute de quoi on va parler.

-       C'est-à-dire ? Comment pourrais-tu savoir ?

-       Car je te connais bien, très bien même.

J'ai vu que mes propos l'avaient rendue folle. Elle n'aimait pas qu'on lui dise qu'on la comprenait mieux qu'elle, car Leia ne se comprenait pas elle-même

-       N'importe quoi ! Si ce que tu dis est vrai, alors, de quoi vais-je parler ?! Ordonna-t-elle.

Car oui, c'était clairement un ordre.

-       Tu vas me parler du concert.

Et je ne parlais pas de celui de Rüstung, mais bien de celui de PNL. Cela faisait un moment maintenant, l'été était passé, j'avais attendu patiemment qu'elle m'en parle, qu'elle décide de s'ouvrir et d'être honnête avec moi. Cela s'était tassé, j'avais un peu perdu patience, mais le moment critique tant attendu était arrivé...

-       J'ai vu les tweets Leia. Je sais ce qu'ils ont dit. Et je me doute de ce que cela a pu réveiller en toi. Tu n'as pas été insensible à leurs prestations, surtout à Tarik.

-       Tu dis ça, car tu es jaloux.

-       Non, c'est un fait. À moins que je me trompe ? » Demandais-je.

Je vis Leia s'éloigner. Elle s'assit dans notre fauteuil suspendu au milieu de la pièce. Elle le fit se balancer. Je savais que dans ces moments-là, il fallait juste la laisser réfléchir dans son coin. Alors, je ne dis rien, et attendis.

Au bout d'un moment, elle se leva, s'assit en face de moi attablé à notre kotatsu.

«  - Ca me tue de le dire, mais tu as raison... Avoua-t-elle. Le concert, les voir comme ça, tout m'est revenu de plein fouet. C'est bizarre, car je suis sûre d'être passée à autre chose, je le sens au fond de moi. Mais en même temps, c'est comme si le voir, m'avait montré que non.

-       Tu es vraiment passé à autre chose Leia. C'est juste autre chose. Affirmais-je

Mon cœur saignait comme jamais à cet instant précis. Je n'étais pas un homme à terre, mais presque. Pourtant, je ne me démontais pas. Je savais que cette discussion était pour un avenir meilleur, ensemble, ou non...

-       Autre chose ? Demanda-t-elle penaude.

-       Tu  peux retomber amoureux d'une personne même en étant passé autre chose. Je l'ai vu de mes propres yeux. Tu l'avais oublié, tu avais avancé. Tu as avancé. On ne peut pas retirer les progrès que tu as faits. C'est juste que le voir, t'a rappelé pourquoi tu es tombée amoureuse, alors tu es en train de développer de nouveau des sentiments pour lui.

Elle mit sa main devant sa bouche qui s'était ouverte comme ses yeux écarquillés. Je voyais bien que mes propos l'avaient perturbée.

Pourquoi je faisais ça ? Est-ce que je voulais précipiter la fin de nous ?

-       C'est impossible...

-       Et pourtant si.

-       Ken, je ne veux pas. C'est toi que j'aime.

-       Je sais.

-       Mais pourquoi tu dis cela ? Me demanda-t-elle d'une voix si faible, déraillant complètement.

Ses yeux s'étaient remplis de larmes et elle tremblait.

C'était dur, pour nous deux.

-       Car tu sais parfaitement au fond de toi que c'est la vérité. Tu le sens, tu le vis, dans ton cœur. Ai-je tort ? »

Elle reprit son mutisme, se murant dans ses pensées, celles qui ne se taisaient jamais : ces mots dans sa tête.

Alors j'attendis à nouveau. Son parfum embaumait la pièce. Elle avait complètement dessoulé due à cette conversation bien plus difficile que prévu. Mais elle était forte, je savais qu'elle saurait rebondir.

Et moi dans tout cela ?

Parfois, j'avais réellement envie d'être égoïste, de ne penser qu'à ma gueule et d'étouffer ce qu'elle ressentait à nouveau pour Tarik. J'ai vu ce feu s'éteindre en elle, ce brasier monstre qu'était leur passion, leur amour. Je l'ai vu se réduire en cendres. Néanmoins, aujourd'hui, il renait tel le Phœnix dans son cœur.

Que puis-je faire face à cela ?

-Leia-

J'avais envie d'être honnête, de mettre les choses à plat, pour mieux savoir où j'en étais et surtout pour ne pas blesser Ken. Je ne voulais pas lui mentir, mais n'est-ce pas moi qui suis dans le déni.

Aaaaaaaaaah ! Je ne sais plus !

Je me laissais couler jusqu'au sol et me recroquevillais sur moi-même. Finalement, j'étais toujours aussi faible... Ne serais-je jamais heureuse ? Pourquoi la vie est si compliquée ? Alors que je pensais remonter la pente, je dégringole à nouveau, entrainant Ken dans ma chute. Cela me brisait le cœur.

« - Ça ira pour moi Leia. Ça fait un moment que je m'y prépare.

-       Tu ne peux pas dire ça !

-       Mais c'est vrai.

-       Ce n'est pas parce que c'est la vérité qu'on doit l'accepter ou abandonner !

-       Leia, tu sais comme moi que j'ai raison.

Je m'effondrais encore plus, pleurant à chaudes larmes. Je ne faisais que ça ces dernières semaines. J'étais reparti dans mes sombres vices, m'enfermant avec mes propres démons, les nourrissants. Kaji vint me prendre dans ses bras, me berçant pour me calmer. Il caressait mes cheveux, sachant pertinemment que c'était ce qui m'apaisait le plus.

-       Chuuuut. Ça va aller. On va s'en sortit. On est forts aujourd'hui, et on est là l'un pour l'autre.

-       C'est vrai... Avouais-je en reniflant fortement.

-       Peu importe ce que tu décideras de faire, je serais là, je te soutiendrais, même si cela doit me briser le cœur.

Mes sanglots continuèrent.

-       Je ne te mérite pas, vraiment pas.

-       Arrête de dire ça Leia. Sois égoïste une fois dans ta vie. Écoute-toi ! Qu'est-ce que tu veux ?! Qu'est-ce que tu ressens ?!

-       Je ne sais pas. Je ne sais plus...

-       Prends le temps de réfléchir. Que tu me choisisses, que ce soit lui, ou aucun de nous deux, je respecterais ta décision. Je me sens déjà si chanceux d'avoir pu te connaître, de t'avoir dans ma vie tous les jours. Je ne pense pas que tu te rendes compte d'à quel point tu es exceptionnelle Leia.

-       Arrête de dire des bêtises Kaji.

Je tapais son épaule, car je ne voulais pas reconnaître la vérité. Et c'est que oui, je mérite Ken, et Tarik et n'importe qui. Car je mérite d'être heureuse, et eux, aussi. J'avais dit d'énormes bêtises, car j'étais à fleur de peau. Je sortais d'une soirée où j'avais bu de l'alcool. Et ces derniers temps j'ai eu beaucoup de bouleversement entre l'achat de la ferme en Corse, mon nouveau travail, les retrouvailles avec Nabil, le concert, etc.

Je dois me faire confiance. Je saurais prendre la bonne décision. Je dois croire en moi.

-       Jusqu'à ce que l'amour nous sépare.

-       Oui, jusqu'à ce l'amour nous sépare Leia. »

C'est dans les bras de Ken, dans notre lit que je finissais cette soirée riche en émotions. Je ne savais pas où j'allais, ni de quoi serait fait demain, mais je m'aurais. Et m'aimer et me faire confiance est le plus cadeau que je puisse me faire.

1 open space : ou plateau ouvert, est un espace de travail collectif où les bureaux sont installés sur un plateau unique et ne sont pas séparés par des cloisons. Ce sont donc des bureaux ouverts, en conséquence, les personnes se voient et s'entendent et travaillent entre elles.

Bonsoir ! 🥰

J'espère que vous avez passez une bonne semaine ! ❤️

Moi, j'ai l'impression de rien arriver à faire en ce moment, que les journées sont trop courtes, que je m'organise mal, ou que je suis pas douée. Ca pèse sur mon morale, je suis très stressée, surtout qu'après ce chapitre je n'ai plus d'avance. J'ai entamé le chapitre 35, mais il est pas terminé. J'ai beaucoup de chose à faire, et je suis fatiguée. J'essaye de me raccrocher à ce que j'aime, l'écriture, mais en ce moment, je ne suis quasiment jamais chez moi, toujours au boulot T.T

Qu'avez-vous pensez du chapitre ?

Le premier jour de Leia dans le studio d'animation? 😎

La visite des locaux ? 🖍🖌🗂🗄🗓📈🖼🪪🎥🖥💻

Ses nouveaux collègues ?

Le concert de Rüstung ? 🔥 🪖 🥀

Larry et David ? 💙

Elizabeth et Maddox ? 💕

La fameuse discussion entre Ken et Leia ? 🥺

Vous pensez qu'il y a encore de l'espoir pour leur couple ? 🤔🫣

Je vous souhaite à tous une très belle semaine ! ☀️

Croyez en vous ✨

Merci pour tout 💜

Prenez soin de vous 🤍

A la semaine prochaine ! 🫰🏻

Saphira 💙