- Il faut que nous allions vérifier cette rumeur ! Annonça Éden. Pour le bien de l'Hamonie !
- Allons-y ! La soutient Mélodie.
- Ouais...

Théodore lança un regard noir au gardien.

- Quel enthousiasme Volt ! Ironisa l'ange. Calme-toi !

Puis, plus sérieusement, lui rappela :

- T'es un gardien. C'est ton devoir d'aller vérifier ce genre de chose.

Le « justicier de l'équilibre » savait très bien que c'était son devoir mais, vu que l'on lui avait confié la protection des héritières de l'Harmonie – enfin surtout d'Éden et de Mélodie –, il avait demandé à Naos d'enquêter sur cette rumeur – Eve ayant décidé de l'accompagner –.
Vous commencez à voir le problème ?
Bingo ! Il y avait peu de chance pour qu'ils ne croisent pas Eve et Naos. Et si les deux Harmonies et l'ange venaient à croiser la princesse « traîtresse »...
Il se caressa le cou.
... Volt vérifierait – à contre-coeur – si la lame de l'épée à Théodore était aussi tranchante qu'elle en avait l'air...

- Qu'est-ce qui t'arrive ? S'enquit Éden.

Il sursauta.

- Ah... Euh... Il fait beau hein ?

Silence.

Ils le fixèrent un moment.

- Volt. Répliqua Éden. Il fait encore nuit...

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Après avoir marché un moment, Astroméria se rendit compte de quelque chose.

« Non, je suis arrivée après. Cassandre doit savoir lui. » Répliqua-t-elle intérieurement. « C'est même pour ça qu'il dirige la marcher ».

Curieuse, elle décida de le demander quand même à son petit ami.

- Cassandre.
- Hum ?
- Tu sais où est Callen, Lilo et Linoa ?

Le parapluie rouge devant elles s'arrêtèrent.

- Euh... Non... Finit-il par avouer.

Un gros blanc s'en suivit...

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Épuisé, Volt s'appuya sur l'épaule de Théodore. Celui-ci fit un pas sur le côté le laissant ainsi tomber dans la flaque d'eau à leur pied.

- Atchoum !

Éden, qui contemplait l'horizon, se tourna vers l'origine du petit bruit aigu.

- À tes souhaits. Lui souhaita son petit ami.
- Merci. Murmura-t-elle.
- Tu as froid ? S'enquit sa sœur en remarquant qu'elle se tenait les bras en grelottant.
- En même temps, je suis tripée !

Théodore voulut enlever son gilet pour lui donner mais il se rendit rapidement compte qu'il était gaugé d'eau lui aussi.

- Et moi qui pensais que des sorts de vitesse nous permettrait de rester un peu plus au sec... Soupira Éden en croisant les bras.
- Atchoum !
- À tes amours. Lui souhaita l'ange.
- Merci.

Puis, se tournant vers sa sœur, Mélodie annonça :

- Alllons vérifier cette rumeur et rentrons au château avant de tomber malade !

Elle commença à marcher, visiblement déterminée à boucler cette affaire au plus vite. L'ange voulu la suivre mais Éden l'en empêcha.

- Théodore, tu peux transporter Volt, s'il-te-plaît ?
- Ah oui, l'autre larve. Soupira-t-il.

Il attrapa un des pieds du gardien avant de commencer à le traîner sur le béton.

- Tu ne pourrais pas plutôt le porter ? S'enquit Éden. Tu vas le blesser en le traînant comme ça.

Le jeune homme lui lança un regard surprit.

- Ça ne te ressemble pas de penser au bien-être d'un gardien...

« Ça ne me ressemble pas ! » S'affola-t-elle intérieurement.

- Oh... C'est juste qu'il sera encore plus un boulet si tu le blesses. Expliqua-t-elle. Et c'est énervant les boulets.

Elle eut la drôle d'impression d'essayer de convaincre Théodore mais aussi elle-même...

- T'as pas tort.

Et sur ces mots, il mit Volt comme un sac de patate sur son épaule.

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Du côté d'Astroméria, de Yuki et Cassandre, le silence persistait.

- Du coup... On fait quoi.. ? Finit par demander Yuki.

Silence.

Grâce à un bouclier, je bloquai son attaque.

- Oh ! Petite sorcière ! Ne sais-tu que te défendre ? Me nargua-t-elle, sa lance de lumière à la main. C'est pi-toy-able ! Moi qui croyais que tu savais attaquer ! Tu n'arrives même pas à me toucher ! Je...

Je plaçai un sceau à ses pieds.

- ... Suis deç...

Elle se tu en remarquant la glace qui se forma autour de ses chevilles.

- Oh... Lui lançai-je d'un ton narquois. Ça va ? Ton ego n'est pas trop touché ?
- Tsss...

Je me précipitai sur elle et lui saisissait les épaules.

- Qu'est-ce qu...

Mon regard plongea dans le sien.

- Il faut trouver un moyen de se débarrasser de ce monstre.

Des ombres immenses semblaient la surplomber.

- Attention au monstre !
- Nous n'aurions jamais du.
- Si elle te touche, tu mourras !

Je repris contact avec la réalité et formai deux ombres secondaires.

- ALLEZ TOUS CREVER ! Hurla-elle, les mains crispées sur son crâne.

Je me précipitai sur elle, poing en avant.

Il faut stoppé.

- Salope...

Mes ombres disparurent.

Qu'est-ce que...

Elle serra mon poignet.

Dans ses yeux, des flammes dansaient.

- Tu vas me le payer... Grogna-t-elle.

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Cela faisait un moment que Eve et Naos s'étaient séparés pour trouver des indices.
Malheureusement, elle n'avait rien trouvé d'anormale. Juste une petite ville humaine en pleine nuit.

Alors qu'elle arrivait à un croisement, elle entendu du bruit. Elle s'arrêta.

- Tu peux enfin marcher ?
- Oui. Merci.

Le cœur de Eve rata un battement.

« Oh non... »

La panique l'envahit.

Deux choix se présentaient à elle. Soit elle restait ici, plaquée contre le mur à attendre qu'ils partent loin d'elle, soit elle traversait rapidement et le plus discrètement possible le croisement.
Attendre serait insupportable.
Eve commença à marcher rapidement. Au coin du bâtiment, elle s'assura qu'ils ne regardaient pas dans sa direction.

- Je me sens beaucoup mieux ! S'exclama Volt.

- Tant mieux ! J'en avais marre de te porter !
- Déjà que tu décides de me porter est assez bizarre...
- Te fait pas d'idée : c'est Éden qui a voulu.

- Tu es déjà un boulet Volt. Indiqua immédiatement celle-ci. Alors si en plus on te blesse en te traînant, tu seras un super boulet. Donc deux fois plus inutile.
- Hé ! Je ne suis pas inutile ! Je suis...

Eve commença à marcher rapidement.

- ... Un gardien. Je vous protège !
- Mais bien sûr ! C'est...

Elle était à la moitié.

- ... Plutôt nous qui devons te proté...

Splash !

Leur attention tomba sur la princesse « traîtresse ». Ses sœurs et l'ange firent de gros yeux.

- Oh ! Salut Éden, Mélodie ! Lança-t-elle en se grattant nerveusement l'arrière du crâne. Comment ça va ?

Elle fit quelques pas en arrière.

- Je vais pas vous déranger plus longtemps...

Et sur ces mots, elle se mit à courir.

- REVIENS ICI !

Eve sentit quelqu'un l'attraper fermement par la taille. Elle perdit l'équilibre et tomba en entraînant la personne dans sa chute.
Elle entendit une voix familière murmurer un sort. Elle sentit ensuite quelque chose lui entourer le poignet. En ouvrant les yeux, elle constata que c'était une corde de lumière reliée au poignet de Éden...

- Maintenant, tu nous suis sans faire d'histoire, traîtresse ! Lui ordonna-t-elle en se relevant.

Elle tira sur la corde pour l'obliger à faire pareil.
Eve lui lança un regard haineux en se relevant ce qui fit pouffer Éden.

- Oui oui, tu fais très peur. Se moqua-t-elle.

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- Tsss... Grogna la jeune fille.

Elle retira violemment les rubans qu'elle avait dans les cheveux.

- Il faut que tu te fasses des amis. L'imita-t-elle en exagérant. Parce que les amis c'est bien ! Et que tout le monde il est gentil et tout beau.

Elle adorait son grand-frère mais, sur ce coup, elle ne pouvait s'empêcher de le détester.

- Il se mêle de ma vie au lycée sans rien savoir.

Elle plongea ses mains dans les poches de sa jupe.

- J'aurai pu passer une partie de la soirée à peaufiner ma maîtrise de l'épée !

Soudain, elle sentit une présence.

- Y a quelqu'un ? S'enquit-elle en se retournant.

Le silence lui répondit.

Elle observa un moment l'obscurité.

« Bon. Faut que je me dépêche de rentrer. J'ai pas envie d'être clouée au lit ».

Au moment où elle se retourna pour reprendre sa route, un petit bruit attira son attention.

Cling cling.

« Une clochette ? »

Tranquillement, une personne apparut dans la lumière du lampadaire. Son aspect gothique lui rappela l'image de la Faucheuse. Vêtu de noir, le glas de la mort la suivait.

- Alors c'est toi... Murmura l'inconnue.

La jeune blonde matérialisa son épée de cristal.

- Que me veux-tu ? Lui lança-t-elle, sur les gardes.
- Oh, n'ait pas peur.

Elle marcha doucement en sa direction.

- Tsss... Siffla la jeune fille à elle-même en reculant. « Tu verras Iris, tu t'amuseras bien ! ». Mais bien sûr ! Merci crétin de grand-frère !

L'inconnue s'arrêta à sa grande surprise.

- Toi aussi...
- Hein ?

Elle retira sa capuche, dévoilant de magnifique yeux bleu.

- ...Tu as un crétin de grand-frère.