L'Histoire d'amour de Marlène McKindon, part 2.









Le soleil frappait les parois des vitres de son petit appartement londonien mais Marlène n'en avait que faire, ses yeux n'étaient plus clos depuis bien longtemps. Jamais cette femme n'avait été aussi heureuse d'entrouvrir ses lourdes paupières un dimanche depuis sa sortie de Poudlard. La chaleur de l'été réchauffait sa boîte crânienne, étant bien le seul endroit de son corps à ne pas se consacrer à ensevelir celui de son compagnons. La jolie sorcière était allongée de toute sa hauteur sur l'imposant torse d'Abraxas Malfoy qui ne semblait rien ressentir.
Et elle l'observait silencieusement. Les oiseaux chantaient à tut tête des refrains d'amours et elle les vivait depuis la première fois avec un sourire éclatant aux lèvres. Son torse se soulevait tendrement comme pour ne jamais trop déranger leur paisible navire, pour ne pas que sa cargaison ne tangue trop loin de lui. Marlène sourirait, si fort qu'elle était persuadée de se créer des plus grandes fossettes encore, et une légère douleur. Mais elle se fichait bien de tout le mal de ce monde, elle était assez bien à cet instant pour s'autoriser l'effort inhumain d'être égoïste. Ce matin marqua le plus beau détournement de l'existence de cette singulière femme et la création de sa plus belle histoire d'amour.

La sorcière analysait les traits gracieux et aristocratiques de son compagnon et rien ne lui faisait défaut. Chaque grain de beauté semblait avoir été soufflé par un ange pour qu'il se dépose délicatement sur son visage. La grandeur et l'élégance de son nez la subjuguait, comment pouvait-on s'attarder sur des si petits détails ? Ses lèvres, en une nuit, le corps de la jeune femme avait eu le loisir de les connaître à chaque gémissement qu'elles lui procuraient. Autant que ses yeux, dont elle était frappée par l'impossibilité de les observer, lui avait fait créer les plus assourdissants plaisirs.

Marlène s'avoua finalement qu'il ne devait y avoir aucune meilleure sensation que celle de sentir leurs deux corps entremêlés sous le soleil de l'été, à des mondes des autres et des décennies de la réalité. Juste eux deux. Et s'il y avait mieux, les sensations seraient bien trop obscènes pour y penser aussi tôt le matin.

Elle souffla, suite à cette pensée douteuse, tout doucement sur le visage de son amant. Comme le vent frais qui frapperait un oisillon au réveil. Elle déposa ensuite un doux baiser sur l'embouchure de ces lèvres. Et ce geste fut tout comme l'odeur du petit déjeuner nous réveillant pour Abraxas. Un amuse-bouche qui l'appâtât jusqu'au tendre réveil. Le grand blond entrouvrit les yeux et crut tout d'abord à sa mort. A son premier éveil au paradis, lui laissant comme cadeau l'amour de sa vie. Mais très vite, le jeune Malfoy sut que sa place au paradis était douteuse et apprécia alors bien plus la réalité.
Il venait réellement de se réveiller au côté de Marlène McKindon.

  - Bonjour, articula difficilement le sorcier dont les derniers sons lointains sortis de sa bouche n'étaient même pas des mots.
  - Bonjour, Abraxas.

Bonjour, Abraxas. Il était persuadé pouvoir tuer, même décimer la totalité de la terre rien que pour ces deux mots chaque matin. Pour la douceur des caresse qu'elle entreprenait sur son bras gauche, pour son grand sourire étincelant et son corps nu, contre le sien. Abraxas pouvait tuer pour qu'elle soit à lui, et le plus bel instant de sa vie fut lorsqu'il réalisa qu'il n'avait besoin d'ôter la vie à quiconque.

  - Tu sais ce à que je pense, questionna Marlène tout en s'asseyant confortablement sur le torse de son amant. Non ? Je pense à toi et moi, devant un succulent petit déjeuner, déjeuné et dîner. Tout cela en sortant de ce lit uniquement pour faire ses repas et pour me plaquer contre ce mur.

La douce main de la jeune femme quitta la joue gauche de l'homme pour frapper l'air et pointer l'endroit fatidique. Un grand sourire d'enfant tout en prononçant des idées tout à fait alléchante. Les lèvres rosées de sa compagne roulaient les mots dans son cerveau jusqu'à faire brûler de désir tout son corps. Le blond se redressa pour rapprocher dans un caprice leur bouche. Il mentionna ensuite une proposition en plus :

  - Et, peut-on commencer par le sport ? 


















Les rêves ne durent pas éternellement. Au fil du temps, ils s'effritent, se cassent. S'emmêlent même avec d'autre, la vie et le passage les fait se détruire. C'est inévitable comme les saisons qui passent et les rides s'installant progressivement sur les visages pourtant si jeunes. Le destin fait pourtant bien les choses. Certains moments de nos vies nous paraissent alors irréels, bien trop beaux, bien trop incroyables. Lorsque nos cœurs battent à l'unisson et que rien que les lèvres de notre amant puissent assouvir nos envies. Les passions ne durent pas. Mais un véritable amour, lui, s'installe confortablement au sein de notre cœur et se déploie de jour en jour. Et ce fut la vie de Marlène McKindon depuis ce réveil dans le creux des bras d'Abraxas. Un constant déploiement de son bonheur, une gradation menant presque à une apothéose.
Mais en haut, il y a la chute, l'effondrement. Les grandes hauteurs font peur et ce ne fut que cela la crainte de la jeune blonde. L'effondrement, récupérer encore les morceaux. Essayer de réparer inlassablement ce qui lui restait. Mais encore une fois, le blond ne faisait que donner. Donner confiance et donner de l'amour. Redonner la fermeté lui ayant été arraché, les espoirs qu'on avait détruit, le jeune Malfoy, peu à peu, reconstruisait Marlène. Sans même le savoir, rien qu'en l'aimant, il lui donnait la chance de voler comme cet oiseau bleu à Poudlard.

Abraxas était le Grand Peut-être de la jeune femme qu'elle était. L'endroit introuvable où règne sérénité, paix et tellement de bonheur qu'il nous est interdit d'en rêver.

En ce jour d'octobre sûrement plus que les autres, alors qu'ils pénétraient tout les deux dans ce petit bâtiment du chemin de traverse, Marlène avait le cœur rempli de chaleur. Elle était comblée, comme le serait une personne âgée voyant son dernier petit enfant avant de partir. Cette mère retrouvant le bonheur de vivre à travers celui de ses enfants. Cet apport de joie et d'adrénaline stoppa la blonde dans sa marche. Elle n'arrivait plus à avancer.
Elle ne se rendait plus compte de rien. Ils étaient tout les deux sur le parquet marron de ce petit endroit. De cette petite chose lui appartenant, enfin son petit magasin. Elle était ici pour faire ce qu'elle aimait, par la grâce de l'homme à qui elle devait chacun des sourires qu'elle faisait maintenant au monde.

Abraxas avait insisté pour l'aider à développer son commerce. Il voulait plus que tout qu'elle continue de prendre des photos, qu'elle fige dans l'éternité le bonheur d'un instant, ou son sérieux. La complicité de deux frères, l'amour de jeunes mariés. Qu'elle fasse ce pourquoi elle était née, se combler de bonheur en faisant de même pour les autres.
Mais en quelques mois, le compagnon de Marlène n'avait pas fait que cela. Il avait également tenu à la faire quitter ce stupide appartement miteux, selon ses propres mots. Et c'est à la campagne que la jeune femme passait maintenant tout ces instants. L'air frais chatouillait à tout moment les bras de la sorcière et les bruits de la nature l'a guidé finalement jusqu'au sommeil.

La jeune McKindon n'avait alors pas la force d'évoquer à quel point elle lui était reconnaissante. Si ce n'est constamment lui dire merci, à chaque fois que ses yeux se posaient sur lui, ce qui avait le don de l'énerver. Elle se laissa alors simplement l'occasion de sourire. De sourire profondément et de penser quelques secondes à lui. A sa dernière année à Poudlard, à l'amour, aux larmes et à la désillusion. Finalement, un sentiment traversa son corps, comme une délivrance. L'acceptation, la fin de la torture mentale. Plus de questions et de doutes. Rien que les souvenirs, rien que ce qui importait. Ne plus attendre la fin d'une chose pour en construire une autre. Accepter que parfois l'amour n'avait aucune fin, comme celui qu'elle nourrissait malgré tout pour Tom chaque jour que Dieu faisait. Mais aussi celui qu'elle égaillait à chaque pensée envers Abraxas, l'amour sain qui faisait battre son cœur.

  - Marlène, pourquoi pleures-tu ? s'inquiéta soudainement le grand blond qui s'hâta à sa hauteur.

La grande et ferme main du Malfoy s'arma de toute la douceur du monde pour essuyer les gouttes déferlants les joues de sa compagne. Ses yeux respiraient l'inquiétude et l'envie secrète de la câliner durant des heures pour faire quitter le malheur de son corps.

  - Je n'ai rien, Abraxas. Juste, tellement de choses se passent et je n'arrive pas à croire que c'est ma vie. Et que c'est nous deux qui la bâtissons, ensemble.

Et ce fut au tour de l'homme fort et froid qu'il avait toujours été de retenir les sentiments profonds enfuis tout au fond de lui. Car les yeux larmoyants de Marlène lui transmettait bien trop d'amour et sa vie était bien trop heureuse. Avait-on vraiment le droit au bonheur lorsqu'on s'apprêtait à pousser le monde dans le chaos le plus total ? Abraxas se dit que oui, il avait le droit. Il avait la possibilité unique de se rendre heureux en serrant ce tout petit corps autour de lui et il le ferait jusqu'à ce que la mort ne l'arrache de lui.

- Alors, tu restes sur cet affreux jaune pour les murs ou tu te trouves un peu de goût en m'observant ? taquina-t-il tout en mimant un vol de son petit nez rougie par les émotions.

Le poing de cette grande femme s'abattît sur le grand bras d'Abraxas dans un éclat de rire qui symbolisa toute leur vie.














C'était Noël ce matin-là. Marlène s'était endormie la veille au soir après avoir dit au revoir à Marguerite, à Albert et Clarisse, accompagnée de son immense ventre de femme enceinte. Elle avait claqué la porte et s'était endormie. Impatiente d'être au lendemain, peu importe les cadeaux mais de la venue de son compagnon. De la véritable attente, de ce que la femme cachait depuis bien trop longtemps à son goût. Elle était impatiente.
Ce fut sûrement pour cela que cette petite personne faisait des allers retours incessants dans son salon. La neige tombait à flot en dehors de sa maison et pourtant Marlène ne se sentait aucunement protégée du froid. Sans la présence d'Abraxas, la jeune femme avait la constante impression de périr sous la glace.
Elle attendait alors, et cela depuis bien trop de temps. Bien que cela soit totalement faux, le stress accentuait ses sens, une minute paraissait une heure. Une respiration se jumelait à la durée d'un cours d'Histoire de la magie. Rien n'y faisait, elle n'était aucunement patiente.

Et pourtant, lorsque les quelques minutes d'attente s'écoulèrent que la voix rauque de l'homme s'éleva dans sa maison, Marlène ne fut plus sûre de rien.
Elle remit en cause tout son travail accompli devant le simple fait qu'elle avait peur comme une enfant.
Non pas qu'il parte, mais de voir la déception s'installer sur son visage, de savoir que ça n'a jamais été cela qu'il souhaitait pour Noël. Elle était véritablement terrifiée mais partie tout de même l'accueillir. Un immense sourire aux lèvres, et une boule au ventre lui faisant remontait son petit déjeuner jusqu'à sa gorge.

- Joyeux Noël, mon amour, lui annonça l'homme en embrasant langoureusement ses lèvres et pourtant si doucement son front.

Abraxas était encore une fois magnifique. Malgré qu'elle était sûre que par la faute d'Alphard, il n'avait que trop peu dormi, il affichait fièrement toute cette magnificence dont il était pourvu. Dans un énième costume noir, il s'étalait aux yeux de la blonde l'incontestable beauté de son amant. Sans qu'elle comprenne, cela redoubla son stress. L'idée que lui et elle soit séparée par un monde complet depuis leur naissance. Elle se demanda alors fatalement s'il allait trouver cela ridicule. Elle pinça imperceptiblement ses lèvres dans un élan de contenir la tempête qui se développait en elle.

-Joyeux Noël, répondit-Elle pourtant armée d'un de ses plus beaux sourires.

Car il était vraiment, ces mots étaient bien plus une prière qu'autre chose pour cette femme. Elle ne voulait qu'il ne soit rien d'autre que joyeux ce jour, si ce n'est les larmes de bonheur et les sentiments heureux, rien n'avait sa place au sein de sa maison.

- Je sais que tu m'as dis de ne surtout pas t'offrir quoi que ce soit car j'en avais déjà bien trop fait pour toi mais je n'ai jamais été d'accord avec toi sur ce point.
- Abraxas, soupira Marlène en suivant son compagnon à travers le salon pour rejoindre le canapé.

Mais le blond n'écoutait pas le désaccord de la jeune femme. Ce cadeau était le plus symbolique à ses yeux. Bien plus que tout ce qu'il avait un jour offert, donner ou créer pour quelqu'un. C'était ce qu'un Malfoy se doit de faire si le bonheur avait la chance de le toucher un jour.
Il se tourna vers Marlène avec un petit coffret noir, gravé par les armoiries ancestrales de sa famille. Il observa quelques seconde le visage de la jeune femme comme si le moindre doute s'était créé en lui. Mais il n'y avait que la certitude de consolider leur histoire.

- Nous avons unis nos pensées et nos coeurs il y a quelques mois dans ton ancien appartement, avant d'ailleurs que ce soit nos corps qu'ils le fassent, s'exclama-t-il soudainement sous les remarques outrées de la blonde.

- Ce n'est pas où je veux en venir. A ce moment-là, on a fait à ta façon. Mais chez nous, les Malfoy aussi peuvent s'aimer. Et c'est au monde entier qu'on aime prouver notre amour, discrètement mais perceptible. Assez pour prouver ce qui nous appartient.

Marlène avait pris l'habitude de ce genre de remarque. Elles n'étaient pas mal intentionnées ou encore moins désobligeantes pour la femme. Simplement rassurante pour l'âme et l'esprit de l'homme devant elle. Elle était à lui comme il était à elle. D'un plein commun accord.
Alors que le silence avait pris possession de la pièce, le coffre noir s'ouvrît devant ses yeux et se fut la plus belle bague du monde qui frappa son esprit. Elle était pourtant simple, faite d'argent, elle semblait être en constant mouvement. La brillance de l'objet le rendait tout bonnement hypnotisant. De ce qu'elle voyait, c'était un serpent et une jolie petite pâquerette qui se rejoignait. Pas dans un élan meurtrier mais bien plus dans une douce caresse de la nature.
Elle était magnifique et les yeux de Marlène brillait de cette vue.

La jeune femme tendit alors rapidement sa main à son amant, comblée et maintenant si impatiente de lui donner son cadeau. Elle se hissa sur la pointe des pieds et donna un chaste baiser sur les lèvres du blond.

- C'est tout ? se plaigna-t-il déjà.

Pour seule réponse, la jeune McKindon tira son bras vers un endroit encore inconnu pour lui de la maison. C'était une pièce non loin de sa chambre qu'il ne se souvenait même pas avoir déjà visité. Il ne comprenait alors que très peu pourquoi cette belle jeune femme ne s'était pas arrêtée près de sa chambre qui restait bien plus intéressante.

- Où va-t-on, Marlène ? se questionna le sorcier, intrigué par le secret que cachait son amante.
- Je te donne enfin ton cadeau de Noël.

Et la porte s'ouvrît alors qu'Abraxas pénétrait instantanément à l'intérieur, impatient. Et il eut mille fois trop raison, il se bénit d'être lui. D'être là et que son cœur batte pour la belle jeune femme à ses côtés. Chaque instant où il posait son regard sur une nouvelle chose, ses yeux menaçaient de céder à l'émotion.
Un petit berceau, des kilos de doudou, des livres d'images, des jouets, des bodies.
Tout miniature, tout pour son enfant. Pour leur tout petit bébé qui grandissait à l'intérieur de sa compagne. Une larme coula et partit s'écraser dans le néant mais peu importe. Il n'était pas un homme à cet instant, simplement un futur père.

Il se tourna complètement vers Marlène et l'embrassa de tout son être. De toutes les larmes qui coulaient de bonheur. Abraxas posa ses mains sur le ventre de l'amour de sa vie et ne fut jamais aussi heureux qu'à cet instant.



















Un bruit assourdissant réveilla en sursaut la jeune femme qui s'arma instinctivement de sa baguette magique. Marlène se redressa de son lit et de sa main libre, protégea son ventre du mieux qu'elle put. La peur grandissait dans son cœur au fur et à mesure qu'elle avançait à travers sa maison. Elle ne connaissait que très peu de sort de defense, elle n'avait aucune chance contre une personne mal intentionnée.
Il n'eut pourtant pas à prier pour sa santé et celle de son bébé car la voix qu'il berçait sa vie depuis bientôt un an l'a rassura.

  - Marlène, c'est moi. Viens, s'il te plaît.

Pourtant, elle ne l'a rassura que très peu. Le ton était faible et respirait la fatigue. Elle accourut pourtant à l'entrée de sa maison où le corps d'Abraxas semblait pris de sanglots. Elle le prit alors par les bras et l'amena instinctivement vers son canapé, le couva et le borda. Lui donnant tout l'amour qu'elle put sans jamais lui poser de questions, elle n'en avait pas besoin. Elle savait bien ce qui amenait le grand blond à agir de la sorte.  Le rejet de son humanité, les relents des actes qu'il commettait. Alors elle posa sa tête sur son épaule et le berça doucement.

  - Tu sais, Marlène, je ne sais plus comment entrevoir cette enfant alors que j'enlève la vie à d'autres, murmura-t-il au creux de son cou.
  - Alors donne à notre enfant tout ce que tu ne donneras à personne d'autre. Élève le pour le présenter comme garant à ton âme de ta bonté, de ton amour et ta légitimité à donner la vie.




















Une bataille faisait rage depuis quelques bonnes minutes dans la chambre de Marlène. Le monstre sanguinaire n'avait aucunement envie de laisser partir son dîner qui s'avérait être le doigt de son père. La petite touffe blonde s'égosillait dans tout les sens pour garder la grande main d'Abraxas prêt d'elle. Elle soufflait, râlait et s'essoufflait de la lutte qu'elle entreprenait pour garder son butin. Cela fit doucement sourire sa mère, allongée non loin qui observaient les deux amours de sa vie la comblaient de jour en jour.
Mais Louise McKindon avait une arme secrète, dans un élan de fierté, elle fusilla du regard son adversaire et s'exclama :

- Maman !! Papa arrête pas de m'énerver !

Comme si elle fut à des kilomètres d'elle, l'enfant de quelques années s'activait toujours à crier pour appeler sa mère. Après tout, elle était en détresse. C'est comme le sauveur de son existence que Marlène se pencha vers elle et lui tendit sa main. Suite à cela, elle l'attrapa vivement de ses deux serres et la mit contre sa joue comme une douce couverture rassurante.
Abraxas fut alors complètement abasourdi et clama :

- C'était simplement ça que tu voulais, ma princesse. Je pensais que tu voulais me manger.

Un sourire aussi angélique que tout droit sorti de l'enfer lui répondit en ajoutant :

- Toi, papa, je voulais te manger mais je vais pas manger maman.

Dans un éclat de rire se poursuivit l'existence sereine de Marlène McKindon ne vivant certes d'aucun nuage et de pâquerette. Mais de sa merveilleuse petite fille qui se battrait autant qu'elle pour le bonheur.




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Voilà, j'ai un peu du mal à me rendre compte que c'est réellement fini et que c'est les derniers mots de Marlène McKindon. Mais je suis satisfaite de tout cela, si vous avez la moindre question à propos d'Abraxas et Marlène ou encore de leur enfant, Louise, n'hésitez pas j'y répondrai pleinement.
Je ne pense faire de tome 2 sur la vie de sa petite fille puisque je pense qu'il faut tirer un trait sur la famille McKindon qui continuera toujours d'observer les petits oiseaux bleus dans le parc de Poudlard.
Merci de m'avoir soutenu tout au long de cette histoire et d'avoir fait vivre mon personnage un peu plus.

Merci d'avoir lu, au revoir.

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