Comme je le revendique un peu partout, les étiquettes, c'est pas mon truc. Et pourtant, je les utilise à foison !
Le truc, c'est ce que dit LinksTheSun dans le NMT sur Jul (pilule bleue). Pour paraphraser cette immense référence philosophique, les étiquettes permettent à la fois de se libérer et de se ranger encore plus dans des cases. #pasmercilesétiquettes

Et si je vous dit que pour moi le lithromantisme, c'est un terme qui est abusif et qui n'est pas une orientation sexuelle ou romantique, vous allez me dire : "Ce n'est pas à toi de juger !" Aaaaaaaaah, le jugement. On va en reparler.
Mais pour revenir à ce qui nous préoccupe : On a pas inventé toutes les manières possibles d'être un être humain. Je répéterai cette phrase aussi souvent qu'il le faudra. Parce que c'est vrai. Et oui il y a des gens qui ressentent ça, mais, damn, CHACUN vit sa sexualité différemment. C'est pas une orientation en soi, c'est un ressenti qu'on peut avoir, dans certains cas, et je le respecte. Mais c'est pas un concept que je trouve... Disons, assez tangible pour être considéré comme il l'est actuellement (j'ai conscience que ma phrase est pas hyper limpide et qu'avec un exemple pareil je vais me faire taper dessus).
Mais, même les hétérosexuels•lles cisgenre vivent chacun•e leur sexualité différemment. Alors arrêtez de vous coller des étiquettes sur le dos. Vous vous enfermez. Et en rajoutant une étiquette pour vous libérer de la précédente, vous précisez juste un peu les contours de la cage et la texture des barreaux.

Pour garder l'exemple du lobby LGBTQA+, exemple sensible s'il en est, c'est une bonne chose en soi. Donner plus de visibilité, libérer les gens, leur ouvrir des horizons... #mercilesétiquettes, on est d'accord. Mais n'allez pas trop loin dans le délire. Ça n'est pas une chose que je trouve bonne, bien au contraire. Je suis un être humain. C'est déjà bien. Et oui je me revendique certaines étiquettes. Mais attention à ne pas tomber dans l'extrême.

Je suis une Femme. Féministe, de gauche, libertaire, citoyenne du monde, littéraire, cinéphile, geek, fangirl... Mmmh, les bonnes étiquettes !
Mais avant ça, je suis un être humain. C'est ce qui pour moi fait la différence profonde là-dedans.

Et d'ailleurs, ça marche pour tout. En se disant, mettons, potterhead, on s'affirme comme passionné•e, connaisseur•euse d'un univers, fan, faisant partie d'une communauté. Et aussi comme coincé•e à l'âge de onze ans à lire des histoires de magie pour gamins, selon les points de vues. Vous voyez ce que je veux dire ?

Donc, calmez vous un peu sur les étiquettes, commencez par décider si c'est vraiment important (parfois ça l'est) de se revendiquer tel ou telle, et au lieu de trouver des dizaines de qualificatifs définissant votre vie ou ce que vous êtes... Vivez, et soyez. C'est quand même le plus important.