Mary et Jean
Dans une salle sombre se trouvait quatre personnes. Presque toutes se connaissaient. Elles se dévisageaient. Aucunes d'entre elle ne comprenaient vraiment. Une grande femme brune prit la parole.
- Bonjour, je ne vais pas passer par quatre chemins, vous êtes tous les trois suspects.
Les trois s'observaient pour savoir que se passait-il. Mais une des trois personne devait avouer. Elles étaient ce suspect. La femme, qui venait de déclarer cette parole, se leva et appela Jean à part.
Jean suivit la femme un peu courbé par son gros ventre. Elle l'invita à s'installer dans une autre salle similaire à l'endroit où ils se trouvaient tous. Elle essayait de percer le mystère de la tranquillité du jeune homme et elle commença son explication.
- Donc il y a 3 jours, c'est à dire le 13 janvier, vous étiez avec Mademoiselle Eva ? Est ce vrai ?
Il confirma d'un mouvement de tête. Elle continua dans le plus grand calme.
- Avez vous couché avec elle ? Elle marqua une légère pause, car nous avons retrouvé des traces comme quoi il y a eu pénétration.
Le jeune ne fit aucun mouvement. Il attendait que le temps passe. Il ne pouvait rien dire. Il avait fait une erreur ce soir là. Ces derniers temps, il ne faisait que ça. Il avait foutu sa vie en l'air ce soir là.
- Vous n'avez pas l'air disposé à répondre. Était elle d'accord ? Sinon c'est considéré comme un viol et cette fois ne dites pas rien.
Le jeune toujours muet fixait la femme s'asseoir. Elle dû écarter la chaise pour pouvoir faire passer son ventre qui signifiait que son enfant allait bientôt sortir. Elle n'arrivait pas à comprendre le jeune homme qui n'avait encore rien prononcé. Elle changea de tactique. Elle n'avait jamais interrogé des adolescents de si jeune âge.
- Moins vous en direz, plus nous vous trouverons coupable. Si un de vos camarades vous dénonce, on aura tendance à le croire plus facilement.
Le visage de la jeune femme se décrispa. Les cernes sur son visages pouvait laisser entendre qu'elle était impliqué dans cette affaire. Elle avait un besoin de dormir. Déjà deux jours qu'elle n'avait pas fermé les yeux. Ce meurtre l'obsédait. Elle avait une immense envie de résoudre cette histoire et ensuite de rejoindre son amoureux. Elle ne pouvait pas rentrer chez elle. Elle serait rongé, elle ne cesserait de penser à ces trois jeunes gens, tous suspect.
- Je pense que vous avez eu une belle nuit mais que cette nuit c'est fini sur une dispute et étant donné que vous avez dû mal à vous contrôler, vous l'avez tué.
En réalité, cette nuit était parfaite. La fille avec laquelle il était, semblait adoré, elle aussi cette soirée. Tout est de la faute du jeune homme. Il ne se serait rien passé si elle n'était pas arrivé.
- Allez rejoindre les autres suspects. Je ne comprends pas comment vous ne pouvez rien dire. Vous avez quelque chose à dire ?
Le ton monotone du garçon, la déplorait.
Bien sûr qu'il est coupable.
- Madame, cette nuit était merveilleuse avec elle, jamais je n'aurais fait une chose pareille.
La femme qui s'apprêtait à se lever, se rassit, les yeux pétillants.
- Et bien, dites moi votre version avec le maximum d'indication précise pour que l'on puisse prouver votre innocence.
Au fond cette femme voulait les aider, c'était la raison pour laquelle, elle n'avait jamais fait d'interrogatoire. Elle s'attendrissait et baissait sa garde trop rapidement.
- On venait de faire nos petites affaires et ensuite je suis partie pour la laisser dormir mais aussi car je faisais l'ouverture de l'épicerie le lendemain.
Il mentait.
L'interrogatrice, satisfaite, le raccompagna à l'endroit où il se trouvait auparavant. Elle proposa à Mary de la suivre. La jeune fille n'ayant pas le choix se leva. Avant de quitter la salle, elle lança un petit regard à son tendre Hugo. La dame laissa entrer Mary. Les deux femmes prirent place l'une en face de l'autre.
- Mary, vous vous souvenez de votre nuit avant que votre soeur ne soit assassinée ?
La jeune fille laissa couler une larme. Elle l'essuya avec la manche de son pull. Elle articula entre des sanglots:
- Bien-sûr, je m'en souviens même très bien.
Le jour où Mary avait perdu sa virginité. Elle en gardait un bon souvenir avant le drame. Désormais c'était la pire nuit de sa vie.
- Pouvez vous me raconter les faits ?
Patricia avait pris du recul. Elle essayait de garder sa place. Elle ne devait pas flancher. Elle devait rester droite. Elle ne pouvait pas baisser sa garde. Elle gardait la tête haute, tout en caressant son ventre où se trouvait son trésor.
- L'après midi nous nous sommes baladés. Les arbres étaient de la couleur de l'automne. Les feuilles commençaient à tomber. Ensuite nous sommes allés chez moi. Ma soeur n'était pas là, nous nous sommes rendu dans ma chambre et j'ai passé un super moment avec lui. Voilà
La futur maman notait certaines informations qui lui semblaient intéressante. Elle savait que le nous était Mary et Hugo. Elle voulait une confirmation de la jeune fille, celle-ci confirma dans léger mouvement de tête très délicat.
- Il ne s'est rien passé après ?
Mary hocha la tête. La dame de leva avec ses notes qu'elle relu rapidement. Elle commença son speech explicatif.
- Petite vous avez plusieurs fois agressé votre sœur d'après vos parents. La dernière fois c'était il y a un an, est ce que cette fois vous ne seriez pas allé jusqu'au bout ?
Mary glacée par les phrases de la dame qui était debout, se racla la gorge. Elle avait effectivement à plusieurs reprises violenté sa sœur. Elle n'était pas violente d'habitude mais sa sœur, elle ne la supportait pas. Elle tournait autour de Jean, qui sait si il n'avait rien fait.
- Êtes vous jalouse d'elle et de serait ce la raison pour laquelle vous l'auriez tué ?
Mary resta calme et prononça correctement chaque syllabe.
- Je ne l'ai pas tuée
Cette phrase venait de clore l'interrogatoire. Mary fût raccompagné. Un inspecteur plus haut gradé que la pauvre Patricia, partit interroger Hugo.
Le suspens avant le dernier chapitre qui va clore cette nouvelle !
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