Émile


Comment décrire ce que je ressens... De l'attirance ? De l'amour ? Du désir ? Est-ce une pulsion passagère ?

Je ne sais plus vraiment quand cela a commencé ? Quand je l'ai vu ? Quand on s'est embrassé ? Quand on a fait plus que s'embrasser ? Quand je l'ai quitté, tôt le matin, n'assument plus les plaisirs intenses et charnelles auquels nous nous étions adonné ? Quand j'ai compris que je ne regrettais pas cette nuit mais que j'avais été dépassé par son intensité ? Car oui, j'ai été appé par la fougue et la passion qui s'echappait et qui m'a gagné lors de notre union...

Tu ne m'as pas rappelé. Jamais. Je n'aurais jamais dû partir... quand on s'est revu, tu as fais comme si je n'était plu... comme si rien n'avait été réel. Et je t'en ai voulu. Pas autant que toi, Alfonso, sans aucun doute pas autant que toi. Mais je t'aime. Et tu m'aimes, c'est sur.

***

Je suis déjà sorti avec des gars. Quatre. Léo, Henry, Vincent et Seb. J'ai tout fait avec eux, mais avec toi c'etait tellement plus fort. Tellement mieux. Et je suis péné de te faire du mal.

Une connaissance à moi, Rosalie, pense que comme chacun est différent, tout ce qu'on fait s'en ressent. Que nos plaisirs sont décuplés quand nous sommes en symbiose. Elle m'a fait rire en me décrivant la beauté de citations tout droit sorties de Pinterest, vu le style. Elle pensait peut être m'impressioner par sa connaissance et son savoir, mais c'était raté ! Elle m'avait dit : "Qui se ressemble s'assemble, mais les contraires font aussi les paires !"

Dimitri, mon meilleur ami, en pince pour elle. Il la désire à un point inimaginable, et vu comment il est, il a deux possibilités : soit lui demandé poliment dans quelques jours (il déteste la St-Valentin ; c'est le nom d'un gars qu'il n'aime pas...) ou la "réconfortée" a sa prochaine peine de coeur.

Perso, je vais profiter de la St-Valentin pour me faire pardonner par Al'. Je connais le petit square ou il traîne, je l'y rejoindrais et hop ! Le tour sera joué ; on se désirait et se désire encore trop pour ne pas resister longtemps. J'aimerais tant qu'il me reprenne aussi bien et aussi fort. Comme dit plutôt, j'avais tant adoré que j'en avait été déboussolé !

Mais quand on sera ensemble, j'espère sincèrement pouvoir lui faire plus de choses... J'ai toujours aimé les prendre moi même.
Je suis sans doute cru dans mes propos... mais c'est l'adrénaline. Imaginez Alfonso comme une drogue : vous l'avez prise une première fois sans en connaitre les effets, vous pensiez ne plus jamais y retouché mais avec le recul, vous en désirez encore, encore, encore et encore...

Et ce pour l'éternité !

Je change de sujet, mais je voulais parler de quelqu'un d'autre... Une fille du nom de Constance je crois. Une gentille fi-fille un peu fo-folle. Elle très souvent seule, mais un gars S.A.F (Sans Amis Fixe) va parfois la voir. Mais cette Constance colle un groupe. Je me demande bien ce qui se trâme... La fille dont je parlais encore avant, vous vous souvenez, Rosalie qu'elle s'appelle. Et ben je crois que Constance et elle sont en couple, elles sont souvent ensemble, bien que pas dans le même niveau... J'aimerais tant qu'elles l'assument ! Ça serait tellement plus aisé de faire mon coming-out juste après !

Mais pauvre Rosalie ! Si elle aime vraiment cette drôle de rousse, adieu Cute-girl ! Elle ne sera plus qu'appelée "la copine de la folle", ce qui serait bien dommage...

Mais je digresse... mon seul objectif, c'est mon italien me faisant me consumer de désir : Alfonso !

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