Histoire n°2

Dans la Grèce antique actuelle venait de naître de l'union extraconjugale Zeus avec Mnémosyne, neuf belles et talentueuses nymphes. Dès leurs plus jeunes âges, les neuf nymphes montraient un étrange particularité d'inspirer quiconque qui passait un petit moment avec elles.

C'est ainsi par exemple, qu'un aède posant ses yeux sur Calliope écrivait soudainement la meilleure poésie épique qu'il n'eut jamais eut, ou en prenant les petites mains d'Erato entre les siennes, l'aède se trouvait plongé dans une mélancolie profonde et contait la meilleure poésie lyrique qui ne soit inventé de cette ère de prospérité grecque.

C'est ainsi qu'on les nommait les muses.

Leur renommée s'étendit sur toute la Grèce, tout le monde voulait leur rencontrer, pour leur talent, et pour leur beauté. Effectivement, les muses avaient en plus hérité de la beauté divine de son parent divin.  Zeus fut alors inspiré à faire une "Sip and See" party, c'est-à-dire une fête post-natale où il pourrait exposer la fierté de sa progéniture au monde hellénique. Théoriquement c'était une bonne idée, les parents auraient invité toute la famille Olympienne, et ils auraient pu introduire leurs filles et s'abreuver de nectar et d'ambroisie pour célébrer cette naissance qui allait changer le siècle grec.

Cependant, c'était sans prendre en compte Héra, la femme et sœur jalouse de Zeus. Fraîchement dégoutée de sa propre progéniture avec Zeus (pauvre Héphaïstos), elle l'avait balancé du Mont Olympe, et voici déjà qu'Hermès revenait lui informer d'une nouvelle descendance issu d'une des nombreuses conquête de son mari, qui avait produit les "plus belles filles de toute la Thessalie".

Alors Héra, furieuse de colère se rendit à la "Sip and See" de ses "demis-enfants". Sans prendre la peine de les regarder, elle s'arrêta devant les neuf berceaux alignés et fut inspirée de la plus belle malédiction qu'elle n'eut jamais dite :

- Calliope, toi qui a une belle voix et qui inspire les plus belles poésies épique, je te condamne à ne savoir associer deux vers, et toi Clio, celle qui est célèbre et qui a pour attributs l'Histoire, tu ne sauras pas même retenir une date. Et toi, Erato l'aimable, cella qui inspire la poésie lyrique et érotique, je te condamne à ne comprendre l'amour, puis sa sœur Euterpe la réjouissante, muse de la musique, tu saura associer deux cordes de lyre sans quelles ne soient dissonante aux oreilles de tous. Puis toi encore, Melpomène la chanteuse, ta voix sera si insupportable aux que tu n'oseras plus t'entendre toi-même chanter ou honorer l'art de la tragédie. Polymnie, celle qui dit de nombreux hymnes, muette comme tu seras, tu ne pourras prononcer un mot et perdra ta rhétorique et ton éloquence. Terpsichore, la danseuse qui réjouit le cœur, tu grandiras avec un tel défaut de rythme, que tu ne sauras danser sans tomber par terre, et Thalie, la florissante, l'abondante, je te maudis à une vie pleine de mélancolie, si bien que tu ne pourras composer de comédie. Quant à toi, dernière et neuvième sœur Uranie, la céleste, tu développeras une telle phobie du ciel que tu ne pourras pas même le regarder pour étudier l'astronomie.

Puis, Héra disparue, et Zeus se retrouva sous les regards de tous.

- Hé bien merde...




Histoire n°2 - Les neuf muses ou la naissance du hard rock antique

Les années avaient passées, et les neuf muses avaient grandis. Ayant développées une sérieuse solidarité, elles avaient déménagés sur le mont Parnasse toutes ensemble, avec un fleuve magique à leur renommée et celle d'Apollon. Les aèdes comptaient leur pèlerinage parcouru pour s'abreuver de cette eau enchantée, et comment en retour, ils s'en étaient sortis inspirés.

Car oui, les muses, après avoir reçu la malédiction de ne jamais pouvoir profiter de leur dons avaient dédié leurs vies à inspirer les mortels qui pourraient exploiter une once de leur pouvoir.

Cependant, depuis plusieurs décénnies, de nombreux Olympiens se mirent à les solliciter.  CON-STA-MMENT.

Par exemple, il fallait qu'elles nettoient les écuries des chevaux, ou qu'elles inspirent les hommes pour qu'ils écrivent des chansons en l'honneur des divinités. Ou encore qu'elles complimentent les dieux et déesses sur leur ingéniosité, qu'elles rangent leur chambre ou qu'elles nettoient après un banquet transformé en une orgie,... Et croyez-les, ça arrivait bien plus souvent que ce que vous pourriez penser. Vous seriez surpris de ce que pouvait accomplir une divinité en un jour.

Alors pour Polymnie, la muse de la rhétorique devenue muette, ce fut l'heure de se rebeller. Un soir au coin du feu, elle mima le plus beau discours qui fut. Ses sœurs, larmoyantes, prirent conscience de leur exploitation et décidèrent de se révolter. S'en était finit de faire l'esclave de service. Mais un autre problème, comment attirer l'attention de divinités, et comment faire pour les convaincre sachant qu'elles vous dénigraient et vous considéraient comme inférieur, et sachant que vous n'aviez plus de talents magique pour vous aider ?

Après des décennies de concertation, elles étaient arrivés à un masterplan.

Elles n'avaient pas besoin de talent après tout pour s'exprimer. Il suffisait qu'elles fassent assez de bruits pour attirer l'attention, et crier ce qui leur venait sur le cœur.


C'est en ce matin du 2 novembre 1037 qu'elles allèrent au pied de l'Olympe divine et avec tous les instruments les plus bruyants jamais inventés. Elles grattèrent leur cordes, tapèrent sur les peaux tendues d'animaux et claquèrent des mains et tapaient du pieds. Plus que jamais décidée, elles se mirent à crier, de plus en plus fort.

En premier, Hermès surgit du ciel. Et c'était déjà une victoire car avec sa curiosité caractéristique, il allait informer ses congénères, et la victoire leur reviendrait.

En second, ce fit Hadès qui se pointa, fâché que leur cris troublait le repos des défunts aux enfers.

Alors elles continuèrent, de crier, jusqu'à ce qu'étonnement le rythme de leur percussion et autres furent de plus en plus cohérent, se transformant en une sorte de bordel cohérent. Puis, maintenant à unisson, elles criaient de leur poumons nymphique leurs plaintes.

Polymnie, voyant ses sœurs crier sans qu'elle ne le puisse, tenta de pousser un bruit. Mais en vain. Alors elle réessaya, et c'est avec cette persévérance, que Polymnie sentit la malédiction se briser. Prenant une grande bouffée d'air dans ses poumons, elle poussa le cri le plus puissant qui ne fut jamais poussé. Même ses sœurs s'arrêtèrent pour se boucher les oreilles.

Les divinités ne pouvaient plus les ignorer.

Premièrement, ils n'avaient plus d'emprise sur les muses, qui s'étaient libérées de leur sort. Secondement, leurs cris avant créé un puissant tremblement de terre en Thrace, Macédoine et Thessalie, dont les répliques furent ressenties jusqu'à la fin du mois de janvier suivant. Et troisièmement, même les divinités avaient besoin de sommeil. Et les humains aussi, mais les pauvre mortels trop fatigués ne brûlaient plus d'offrande à leur divinités, qui se trouvaient affaiblies.

Le silence retomba à la fin de ce long cri, et ce fut Zeus qui fit le premier pas, sans même qu'Héra ne puisse l'en empêcher.

- Muses ! Nous vous entendons. Et nous abdiquons. Votre malédiction est relevée.

- Pas trop tôt Zeus ! cracha Polymnnie. Tu n'as rien fais pour nous aider alors que tu es notre père, le roi des divinités !

- Ouais !! crièrent en retour ses huit autres sœurs, pleine de haine.

- Je vous en supplie, arrêtez de crier. implora littéralement leur père, des larmes d'or coulant de son visage.

- On arrêtera, mais alors vous promettez ne plus jamais nous demander de faire des tâches pour vous.

- Je vous promets. Tous ce que vous voulez.

Mais les muses ne voulaient rien d'autres de plus. Elles étaient libres, et pouvaient se dédier entièrement à leur art. Alors elles partirent regagner leur mont Parnasse, célébrant leur victoire.

C'est avec soulagement qu'Uranie regarda le ciel sans peur pour la première fois, que Thalie monta la plus grande comédie grecque, Terpsichorde dansant toute la nuit sur la belle musique d'Euterpe, que Polymnie parla toute la soirée, rattrapant ces années de silence, Melpomène chantant joyeusement avec Calliope contant une poésie épique qui inspira le (future grand) aède Homère qui passait par là cette nuit, que Clio inscrivit cette journée dans l'histoire, et qu'Erato se trouva une amante, prénommée Sappho, et qui lui inspira les plus belles poésies lyrique et érotique qui furent écrites dans cette ère de prospérité grecque.

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