Shot Four
La nuit était déjà tombée depuis un moment et quelques gouttes de pluie tombait par-ci par-là. Peu de gens sortait de chez eux. Et parmi ses gens, Minho qui avait rapidement reboutonné sa chemise totalement déchiré et Jisung lui emboîtant le pas. Les deux cherchaient désespérément le rouquin qui tenait leur fils en otage. Et il devait faire vite. Le plus âgé avait un très mauvais pressentiment. Et son instinct était presque infaillible. Ils passèrent à nouveau près de la Tamise, sans dire un mot, mais scrutant l'horizon. Quand soudain, le plus jeune regarda vers la rivière. Là, sur le pont, au-dessus de la Tamise, se tenait un homme. Avec une petite silhouette à côté. Le cœur des deux papas s'arrêta en voyant la scène.
- ET BIEN VENEZ DONC LE CHERCHER ! Cria l'homme.
Minho n'hésita pas un instant, courant en direction de l'homme. Jisung était un peu plus sur la réserve. Il avait de mauvaises intentions. Et il devait l'arrêter rapidement sans blesser Hay.
Arrivé sur le pont à peine une minute plus tard, Minho se rapprocha tout doucement en fixant son fils, qui était en larme et qui l'appelait dans un cri déchirant. Il voulait le prendre dans ses bras, le rassurer. Il ne put que dire :
- Ça va aller mon bébé, papa est là maintenant.
L'homme sourit en le regardant de haut. Il avait ce regard de tueur. Celui qui était prêt à tout. Détruire seulement pour s'amuser. Il avait bien gardé son jeu secret. Mais le masque était maintenant tombé.
- Maintenant, on va vraiment jouer.
- Qu'est-ce que tu veux ? Tu n'as rien à voir dans cette histoire.
- Oh, je sais. Mais on m'a donné une très grosse somme d'argent pour te faire souffrir. Toi et seulement toi.
Minho senti son cœur se serrer. C'était donc l'autre connard qui l'avait engagé pour le faire souffrir. Tout s'expliquait. Enfin plus ou moins. Jisung arrivait sur le pont, arme à la main.
- Je suppose que tu ne viens pas de cette époque. Et que tu as tué le vrai propriétaire de l'hôtel. Lâcha le brun.
- Exacte. Tu es instinctif. J'aime ça. Mais vois-tu, j'ai d'autres affaires à me charger. Donc dit adieu à ton enfant. Oh et pose ton arme toi. J'aimais éviter de devoir lui plaquer une arme sur la tempe.
Jisung serra les dents en obéissant. Il posa lentement l'arme au sol en levant les mains, en signe de soumission. Il savait très bien que ça ne changerait rien à ce que l'homme allait faire. Mais il voulait le moins terrorisé le petit garçon de 5 ans.
- Papa ! Cria le petit garçon en essayant de se débattre.
Un instant avant, il le lâchait en tendant le bras. L'instant d'après, un cri déchirant retentissait dans la nuit calme. Hay était tombé. Pétrifié, le plus âgé en eut le souffle coupé. Et à peine quelques secondes plus tard, Jisung courait du pont pour plonger exactement à l'endroit où le petit garçon était tombé. L'homme sorti une arme pour tiré plusieurs fois dans l'eau. Chaque détonation retentissait comme un coup de tonnerre dans la nuit. À chaque coup de feu tiré, le cœur du brun se serrait un peu plus. Après le choc de la scène, ces jambes se mirent à courir contre son gré vers le bord du pont, ne se préoccupant pas de l'homme qui descendait de la rambarde. L'eau était mouvementée ce soir, avec de grosses vagues dû au temps qui se déchaînait. Et dans l'eau, une couleur rougeâtre était apparue. La couleur du sang. Mais les secondes passaient sans que rien ne se produise. Personne, pas même un corps ne remontait à la surface. La hauteur était assez pour une chute mortelle. 1 minute. Toujours rien. Minho était au bord du craquage mentale. Il ne pouvait pas perdre les deux personnes qui faisaient qui il était. Il ne pouvait pas les perdre. Ça lui serait insupportable.
- Oups. Je crois qu'ils sont morts. Quel dommage.
La colère prit possession du brun en une seconde. Il n'était plus conscient de lui, de ses limites. Il se retourna vers l'homme. Celui-ci souriait, un pistolet pointé sur lui. Mais au lieu de rester planté là sans rien faire, le plus âgé se décala pour lui attraper le bras et lui faire lâcher l'arme. Sans suivi une rude bataille. Le pistolet avait volé, sur quelques mètres et chacun utilisait ses poings pour attaquer ou se défendre. Les coups pleuvaient sur les deux, entre couper par des cris de rage. Ils ne voulaient rien lâcher. L'homme se rua sur le jeune homme pour lui faire perdre l'équilibre dans l'eau. Mais il se dégagea avec un coup de pied au ventre pour l'écarter de lui. La blessure de Minho se réveilla, le sang se mit à nouveau à coulé. Il laissa échapper une exclamation de douleur alors que l'homme revenait à la charge. C'est alors que le brun eut une ouverture. Il la saisit pour lui placer une droite et lui faire perdre l'équilibre. Et sur ça, il se jeta sur lui pour le frapper, encore et encore, les larmes coulant le long de son visage. Minho lui attrapa le col en le secouant.
- POURQUOI T'AS FAIS ÇA ?! HEIN?!! ÇA TE RAPPORTAIT QUOI SÉRIEUSEMENT ?
- De l'argent. Ricana l'homme, le visage en sang.
Minho se tue un instant, visage baissé sans lâcher pour autant sa prise. La boule dans sa gorge ne semblait pas vouloir partir. Ni cette tristesse qui commençait à le bouffer de l'intérieur. Ses mains tremblaient légèrement sous ce mélange d'émotion qui le tour mentait. Il se haïssait pour n'avoir pas agi. Pour ne pas avoir réussi à les sauver. Pour avoir été assez con. Ça aurait dû être lui à la place de Jisung. Ça aurait dû être lui a la place de Hay. Sa vie avait si peu d'importance comparé à la leur. Il aurait déjà dû être mort depuis bien longtemps. Et pourtant, il se retrouvait seul, en vie.
- Tu m'as pris mes deux seules joies de vivre. Tu m'as pris mon petit garçon et l'homme que j'aimais. Alors après t'avoir tué, j'irais les rejoindre. Va crever en enfer connard.
Ses traits se de formèrent à nouveau et les coups reprirent. Sans fin, laissant tous couler. Quand soudain, deux hommes le relevèrent, le tirant en arrière par les avant-bras. Mais trop aveuglé par sa rage, il continuait de se débattre encore et encore. Il ne pouvait pas s'imaginer une fin comme ça. Il ne pouvait pas les avoir perdu et ce tueur en vie. Ils ne pouvaient pas être mort. Soudain, ses jambes céderent sous le poid de ses sentiments. Il tomba lourdement au sol pour fermer les yeux quelques instants.
Un monde sans eux revenait à un monde de solitude à jamais. Il leur devait tout. Le sourire de Jisung et Hay apparaissaient dans son esprit. Sa tête se tourna ensuite vers le pont, comme attiré. Ce fameux pont. Les hommes étaient partis sans vraiment etre parti. Il s'occupait de l'homme qu'il avait tabassé, le délaissant. Alors il se releva. Un genoux. Puis deux. Sa blessures les faisait souffrir, mais n'était rien à côté de celle qui était intérieur. Il s'avança pas après pas vers le bord. C'était la fin. C'était sa fin. Il allait monter sur la barrière et se jeter dans l'eau. Les retrouver.
- Minho, ramène ton petit cul sexy immédiatement, j'en ai pas fini avec toi.
- Papa !
Le brun se stoppa avant de se tourner vers les voix. Jisung se tenait devant lui, Hay dans les bras, tout sourire. Son visage pâlit. Rêvait t'il ? Il s'approcha doucement, par peur qu'il ne disparaisse comme une illusion. Il resta planté un instant à les observer, sans savoir quoi répondre.
- Je suis mort ?
L'écureuil leva les yeux au ciel avant de claquer fortement le fessier de Minho. Une douleur vive le prit alors. Le petit garçon rigola.
- Papa il a taper les fesses de papa !
- Mais... comment... commença le plus âgé.
- Minho, je suis plus ancien dans le domaine que toi. Ne me sous estime pas mon amour, ça pourrait te coûter cher.
Il lui fit un clin d'oeil. Et avant même que Jisung ne puisse lancer une nouvelle pique, le brun les avaient prit contre lui en laissant les larmes couler. Son corps tremblaient tellement l'émotion était forte. Il avait cru un instant les avoir perdu à jamais. Et voilà qu'ils se retrouvaient en face de lui, toujours eux-même. Comprenant son état, le plus jeune ne dit rien en le serrant avec son bras libre.
- Pourquoi papa il pleure ? Demanda le petit garçon.
- Papa a eu très peur pour toi mon bébé. Alors il est heureux.
- Mais papa, faut pas pleurer, papa m'a sauvé comme un super héros !
Les deux adultes se mirent à rire. Il avait eu le temps de sécher ses larmes rapidement et de fixer son mari qui compris immédiatement qu'il attendait une explication.
- Avant de le confier à cet homme, je lui avait mit la montre au poignet de Hay. En cas d'urgence, on aurait pu sauter. Donc quand il est tombé dans l'eau, je l'ai attrapé et je nous ai téléporté au QG. Sauf qu'une de ses balles m'a touché à l'épaule. Alors on m'a soigné et je suis ensuite aller prévenir Félix et nous voilà.
- C'est qu'il est intelligent mon homme.
Le brun se pencha pour embrasser l'ancien roux, sous le regard écoeuré du petit garçon qui ronchonnait. Jisung confia ensuite le petit à Minho avant de lui dire:
- Si papa pleure encore, tu peux lui mettre une fesser.
Hay rigola tandis que Jisung partait en direction de Félix. Le petit garçon regarda son papa.
- J'ai le droit de te punir si tu pleures ! Alors il faut pas pleurer d'accord ? Parce que ça fais mal les fessées.
- Mais tu n'en a jamais eu.
- Oui mais ça doit faire mal si c'est une punition.
Le papa rigola en lui pinçant les joues. L'ancien partenaire de Jisung se tourna pour lui sourire en voyant son arriver.
- Ton coup de main était innéspéré. Cet homme est activement recherché. Et en plus, on l'avait déjà arrêté.
- Comment ça ?
- Tu ne te rappelles pas? C'est le meurtrier de ta rencontre avec Minho.
Jisung fronca les sourcils. Il ne l'avait pas reconnu sur le coup. Mais pourquoi s'en prendre à Minho? Il avait dit que c'était une question d'argent, mais rien n'était sûr maintenant. Il devait savoir pertinemment qui ils étaient. Soit tout ceci n'était dû qu'au hasard, soit il lui manquait un élément. Cette histoire n'avait rien de claire en tout cas. Surtout sa ressemblance avec Félix plus que troublante. Mais il n'avait plus à s'en occuper, il allait maintenant être sous les barreaux.
- Et une équipe est parti attraper les autres qui sont resté dans le bâtiment. Donc tu n'as pas à t'en faire. On les attrapera. Je ne sais pas comment ils ont réussit à voyager dans le temps alors qu'on les a destitué. Mais on trouvera.
- Merci Félix. Mais on risque quand même d'avoir des ennuis. On avait pas le droit d'être là normalement. On a enfreint je ne sais combien de règle.
- T'inquiète pas pour ça. Je gère. Vous nous avez ramener deux gros poissons. Et vous deviez sauver votre fils. Alors je comprends. J'en toucherais deux mots à mon meilleur pote maintenant qu'il siège au conseil.
- Merci Lix.
Le rouquin sourit en le prenant dans ses bras et l'ancien roux lui rendit son étreinte. Il finit par le lâcher et regarder Minho entrain de jouer avec Hay.
- Ce n'est rien. Bon, faudrait que tu me le présente vraiment un jour ton mari. Je l'ai à peine vu depuis.. Plusieurs années dis donc!
- Ouais mais tu sais, tu ne ratés rien. Il peut être très chiant et puéril quand il veut. Je te jure ! Il faut toujours qu'il sauve tout le monde et il partage même pas la reconnaissance !
- Tu n'es pas mieux.
Ses traits se déformèrent à nouveau et les coups reprirent. Sans fin, laissant tous couler. Quand soudain, deux hommes le relevèrent, le tirant en arrière par les avant-bras. Mais trop aveuglé par sa rage, il continuait de se débattre encore et encore. Il ne pouvait pas s'imaginer une fin comme ça. Il ne pouvait pas les avoir perdues et ce tueur en vie. Ils ne pouvaient pas être mort. Soudain, ses jambes cédèrent sous le poids de ses sentiments. Il tomba lourdement au sol pour fermer les yeux quelques instants.
Un monde sans eux revenait à un monde de solitude à jamais. Il leur devait tout. Le sourire de Jisung et Hay apparaissaient dans son esprit. Sa tête se tourna ensuite vers le pont, comme attiré. Ce fameux pont. Les hommes étaient partis sans vraiment être parti. Il s'occupait de l'homme qu'il avait tabassé, le délaissant. Alors il se releva. Un genou. Puis deux. Sa blessure les faisait souffrir, mais n'était rien à côté de celle qui était intérieur. Il s'avança pas après pas vers le bord. C'était la fin. C'était sa fin. Il allait monter sur la barrière et se jeter dans l'eau. Les retrouver.
- Minho, ramène ton petit cul sexy immédiatement, j'en ai pas fini avec toi.
- Papa !
Le brun se stoppa avant de se tourner vers les voix. Jisung se tenait devant lui, Hay dans les bras, tout sourire. Son visage pâlit. Rêvait-il ? Il s'approcha doucement, par peur qu'ils ne disparaissent pas comme une illusion. Il resta planter un instant à les observer, sans savoir quoi répondre.
- Je suis mort ?
L'écureuil leva les yeux au ciel avant de claquer fortement le fessier de Minho. Une douleur vive le prit alors. Le petit garçon rigola.
- Papa, il a tapé les fesses de papa !
- Mais... comment... commença le plus âgé.
- Minho, je suis plus ancien dans le domaine que toi. Ne me sous-estime pas mon amour, ça pourrait te coûter cher.
Il lui fit un clin d'œil. Et avant même que Jisung ne puisse lancer une nouvelle pique, le brun les avaient prit contre lui en laissant les larmes couler. Son corps tremblait tellement l'émotion était forte. Il avait cru un instant les avoirs perdu à jamais. Et voilà qu'ils se retrouvaient en face de lui, toujours eux-mêmes. Comprenant son état, le plus jeune ne dit rien en le serrant avec son bras libre.
- Pourquoi papa il pleure ? Demanda le petit garçon.
- Papa a eu très peur pour toi mon bébé. Alors il est heureux.
- Mais papa, faut pas pleurer, papa m'a sauvé comme un super-héros !
Les deux adultes se mirent à rire. Il avait eu le temps de sécher ses larmes rapidement et de fixer son mari qui comprit immédiatement qu'il attendait une explication.
- Avant de le confier à cet homme, je lui avais mis la montre au poignet de Hay. En cas d'urgence, on aurait pu sauter. Donc quand il est tombé dans l'eau, je l'ai attrapé et je nous ai téléporté au QG. Sauf qu'une de ses balles m'a touché à l'épaule. Alors on m'a soigné et je suis ensuite allé prévenir Félix et nous voilà.
- C'est qu'il est intelligent mon homme.
Le brun se pencha pour embrasser l'ancien roux, sous le regard écoeuré du petit garçon qui ronchonnait. Jisung confia ensuite le petit à Minho avant de lui dire :
- Si papa pleure encore, tu peux lui mettre une fessée.
Hay rigola tandis que Jisung partait en direction de Félix. Le petit garçon regarda son papa.
- J'ai le droit de te punir si tu pleures ! Alors il faut pas pleurer d'accord ? Parce que ça fait mal les fessées.
- Mais tu n'en as jamais eu.
- Oui, mais ça doit faire mal si c'est une punition.
Le papa rigola en lui pinçant les joues. L'ancien partenaire de Jisung se tourna pour lui sourire en voyant son arrivée.
- Ton coup de main était inespéré. Cet homme est activement recherché. Et en plus, on l'avait déjà arrêté.
- Comment ça ?
- Tu ne te rappelles pas ? C'est le meurtrier de ta rencontre avec Minho.
Jisung fronça les sourcils. Il ne l'avait pas reconnu sur le coup. Mais pourquoi s'en prendre à Minho ? Il avait dit que c'était une question d'argent, mais rien n'était sûr maintenant. Il devait savoir pertinemment qui ils étaient. Soit tout ceci n'était dû qu'au hasard, soit il lui manquait un élément. Cette histoire n'avait rien de clair en tout cas. Surtout sa ressemblance avec Félix plus que troublante. Mais il n'avait plus à s'en occuper, il allait maintenant être sous les barreaux.
- Et une équipe est partie attraper les autres qui sont restées dans le bâtiment. Donc tu n'as pas à t'en faire. On les attrapera. Je ne sais pas comment ils ont réussi à voyager dans le temps alors qu'on les a destitués. Mais on trouvera.
- Merci Félix. Mais on risque quand même d'avoir des ennuis. On n'avait pas le droit d'être là normalement. On a enfreint, je ne sais pas combien de règles.
- T'inquiètes pas pour ça. Je gère. Vous nous avez ramené deux gros poissons. Et vous deviez sauver votre fils. Alors je comprends. J'en toucherais deux mots à mon meilleur pote maintenant qu'il siège au conseil.
- Merci Lix.
Le rouquin sourit en le prenant dans ses bras et l'ancien roux lui rendit son étreinte. Il finit par le lâcher et regarder Minho entrain de jouer avec Hay.
- Ce n'est rien. Bon, faudrait que tu me le présentes vraiment un jour ton mari. Je l'ai à peine vu depuis.. Plusieurs années dis donc !
- Ouais, mais tu sais, tu ne rates rien. Il peut être très chiant et puéril quand il veut. Je te jure ! Il faut toujours qu'il sauve tout le monde et il ne partage même pas la reconnaissance !
- Tu n'es pas mieux.
Jisung se tourna vers lui, choqué par ses propos. Le rouquin faisait une moue moqueuse.
- Qui a débarqué en noyant pratiquement tout le QG ? Et t'as même pas pensé à m'appeler pour toute cette affaire ? Sans parler de votre stupidité à partir sans l'équipement indispensable dans le voyage du temps. Donc vous êtes plus similaire qu'autre chose.
L'écureuil lui tira la langue, ce qui fit rire son ancien partenaire. Son prénom retenti sur le pont. Quelqu'un l'appelait.
- Tu devrais y aller. On se revoit quand tu veux ! Lâcha le marié.
- Ouais pas dans 2 ans, hein.
Faisant allusion à leur dernière entrevue, Jisung lui promit de l'appeler bientôt avant de retourner auprès de ses proches. Minho avait posé le petit garçon au sol pour s'agenouiller. Jisung se hâta de le rejoindre.
- Hey, tout va bien ?!
- Papa, il va pas bien ! Sanglota le petit garçon.
Le brun avait beaucoup pâli et sa respiration s'était faite difficile. L'écureuil remarqua alors sa main posé sur son ventre, pleine de sang.
- Pardon Jisung... Je pensais.. tenir..
Ses yeux partir, son esprit aussi et il perdit connaissance brusquement. Seulement le bruit de cri. Son esprit était plongé dans le noir, sans qu'il n'arrive à penser à quelque chose. Puis soudain des petits bruits brefs répétitifs se firent entendre. Minho papillonna des yeux. Une lumière aveuglante l'accueillit. Il grogna en détournant la tête. Puis sa vue s'habitua et se fit moins trouble. Devant lui, Jisung et Hay assirent dans un fauteuil. Le petit garçon avait des hoquets de sanglot.
- P...Pou...rquoi papa... il... parle pas ?
- Ce n'est rien, papa était juste fatigué, il fait juste dodo.
- Mai..s il va... bien ?...j'ai peur papa..
Et il éclata à nouveau en sanglots. L'écureuil essayait tant bien que mal de le rassurer, rien n'y faisait. Lui aussi était inquiet. Le brun allait dire quelques choses, mais le sommeil l'emporta à nouveau dans le noir. Quand il se réveilla, plus de lumière aveuglante. Seulement une petite veilleuse pour illuminer calmement la pièce. Il tourna à nouveau la tête pour voir contre lui un écureuil endormi. Il en eut d'abord le souffle coupé par sa beauté. Il pouvait regarder son visage pendant des heures sans se lasser. Le plus âgé posa une main sur la joue du plus jeune, et la caressa du pouce. Jisung réagit presque immédiatement en ouvrant les yeux et en prenant sa main dans la sienne. Leur regard se rencontra.
- Salut bébé, tu m'as manqué. Ça fait presque 2 jours. Murmura le rouquin.
- Ah ouais ? Ma blessure était si grave ? Dit t'il sur le même ton.
- Nan, mais tu as perdu beaucoup de sang. Et ta perte de contrôle émotionnel n'a pas aidé.
- Et Hay?
- Il dort sur le fauteuil. Il a pas voulu quitté la pièce et j'ai eu toutes les peines du monde à le calmer.
- Et toi ? Ça va ?
Jisung le regarda un instant avant de hocher simplement la tête. Le brun fut immédiatement plus rassuré. Aucun des deux ne semblait avoir de vrais problèmes. C'était le plus important.
- Mais la prochaine fois que tu joues les suicidaires, je te tue de mes propres mains. J'ai vraiment eu peur quand tu t'es approché du vide.
- Je pensais vous avoir perdu Jisung.
- Mais on est là maintenant. Alors dors encore un peu. On serra là à ton réveil.
- Je t'aime Jisung.
- Moi aussi Minho.
L'écureuil embrassa son mari dans un geste tendre sur le front avant de lier leur main ensemble. Les deux fermèrent les yeux, côte à côte, pour se retrouver au pays de Morphée. Maintenant, tout t'irais bien.
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