D I S P E R S É
Les cœurs font battre ceux des autres.
Mais voilà ! C'est là toute l'œuvre de l'amour.
Soyez bienheureux, disent ses apôtres,
Aspirant ainsi à de si beaux discours.
Pourtant, l'amour fuit et s'emballe
En une étude pour sentiments indélébiles,
Mais c'est au marqueur que s'étale
L'œil de l'artiste, observateur et fragile.
La toile se couvre tristement de noir.
L'encre est versée, le sang aussi.
Regardez ! Le tombeau est le mouroir
Des sentiments brisés, souvent meurtris.
Alors le corps entre dans la danse
Sans un seul regard sur la toile peinte.
Et cette fois, ce n'est pas l'âme qui est en transe
Mais bel et bien la joie qui s'avère feinte.
Mais veuillez admirez ce qui résulte soudainement
Du dessin de l'amour, de la peinture des cœurs,
De la musique des âmes, de la sculpture du temps,
Du film de nos vies, de la valse des fleurs,
Et de l'élan de nos corps dans la brise du printemps.
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