V : Disparu
New York
Des hurlements hystériques retentissaient dans la salle. O-, le groupe, venait à peine d'apparaître.
Marco s'empara du micro, Dimitri de la batterie, Pierre de la basse, et James etAnderson de leur guitare respective.
Le concert battait son plein, les fans étaient déchainés, les musiciens heureux.
Tout semblait aller pour le mieux, lorsqu'une horrible nouvelle parvint au bureau de la jeune secrétaire.
Rebecca nota tout sur un papier et se précipita dans le bureau de son supérieur, qui pâlit devant le mot.
« Amenez le. »
Les musiciens se réveillèrent tard, épuisés par leur performance de la veille.
Enfin, tous sauf Dimitri. Lui revenait de la salle de sport.
Subitement, Gwen, qui consultait la presse en ligne, comme chaque matin lorsqu'ils étaient à l'étranger, poussa un cri.
« Oh mon Dieu !! s'exclama Gwen, Regardez ça ! C'est horrible ! Il y a eu un attentat à Paris pendant votre concert ! Lisez ! »
Ce qu'ils firent dans un concert d'exclamations chagrinées. Ils laissaient échapper des sanglots de peur et de chagrin. Marco jura, Pierre s'empara de son téléphone pour s'assurer que ses proches allaient bien, tandis que Gwen, sous le choc, fixait la table. Dimitri fut le dernier à s'en emparer. Il resta quelques instants devant l'image avant de lire l'article.
Une fois ce dernier fini, il se rua dehors.
Ses amis se regardaient avec surprise.
« Il doit être à la salle de sport. Après tout, il a besoin de décompresser, les attaques ont eu lieu dans son quartier. » murmura James.
Les autres hochèrent la tête, approuvant cette hypothèse.
Une fois le petit déjeuner et le choc passé, Gwen s'exclama :
- Bon, allez vous préparer, on a un photoshoot prévu avec les mannequins de Prettymagasin. Il faut que vous soyez tout beau, même si vous allez être remaquillé là-bas. Je vais chercher Dim.
Elle monta à la salle de sport chercher son ami, mais il n'y était pas.
Elle fouilla tout l'hôtel, pièce par pièce, mais ne le trouva pas.
Il avait disparu.
Elle tenta de l'appeler, mais il ne répondait pas. Elle alla donc voir ses amis pour leur demander de l'appeler à leur tour, pensant qu'il lui en voulait peut-être, mais ils n'eurent pas plus de chance qu'elle.
La panique lui fit perdre ses moyens un instant. Où était-il passé ? Elle craignait qu'il n'ait fait une bêtise, qu'il soit parti et qu'il se soit perdu, ou, pire, qu'il ait eu un accident. Consciente qu'ils ne pouvaient rien faire dans une ville qu'ils ne connaissaient pas, sans aucuns moyens de localisation, ils décidèrent de demander de l'aide.
Gwen s'empressa de donner l'alerte au service de sécurité pour laisser aux garçons le temps de se préparer. Ce fut la folie en quelques secondes. Le chef de la sécurité s'empressa de contacter son supérieur, ses hommes se préparèrent à partir à la recherche du fuyard.
Elle était impressionnée par la réactivité de ces hommes et était heureuse qu'il la prenne au sérieux. Elle était cependant surprise par l'inquiétude qui déformait les traits de ces hommes. Elle se rassura en se disant qu'il ne devait pas être acceptable pour eux de perdre un de leur protégé.
Ce qu'elle ignorait, c'est que la raison qui poussait l'État à le retrouver ne tenait pas de la politesse politique, mais de l'intérêt national.
Je m'excuse du retard, j'ai pas beaucoup de temps pour poster, surtout en ce moment...
Voilà quelques modifications, qu'en pensez vous ? La nouvelle version vous plait ? Je suis vraiment désolée de ne pas poster mais j'ai beaucoup de travail et pas assez d'inspiration...
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