Attention ! Dans ce chapitre il est question de Mutilation, si vous êtes sensible à ce sujet, passer ce chapitre et passez au suivant ! Bonne lecture !

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Adrien était seul. Dans sa chambre, allongé sur son lit, les yeux rivés sur le plafond si intéressant de sa chambre. Il n'avait pas voulu aller au collège aujourd'hui. Il n'avait pas envie de voir qui que ce soit, il voulait juste rester seul.

Bien sûr, c'était de sa faute, on l'avait prévenu et il n'avait rien écouté, alors pourquoi les autres prendraient pour ses erreurs ?

Que ce soit Nino, Alya, Peter ou même Kagami... Aucun d'entre eux ne méritaient de se faire rejeter par Marinette.

Non, le seul qui méritait ses baffes c'était lui.

Il passa doucement sa main sur l'une de ses joues et ferma les yeux, essayant de se souvenir de la douleur que lui avait causé cette leçon.

Deux, ce n'était pas suffisant. Il aurait préférer s'en prendre plus, qu'elle décharge sur lui toute sa haine et qu'elle puisse repartir sur de bonnes bases.

Il se mordilla la lèvre, jusqu'à en saigner. Il afficha une grimace de douleur et glissa sa main de sa joue à sa bouche puis le leva au dessus de lui pour voir la petite trace de sang qu'il venait d'y faire.

- C'est pas assez... Se plaignit-il.

Il plissa les yeux avant de se redresser pour croiser le regard de Plagg.

- Tu ne peux pas te mettre dans des états pareils gamin... Tenta t-il pour le réconforter.

- J'ai tout gâché...

Sa voix dérailla vers la fin et il pleura de nouveau, comme il le faisait depuis la veille. On pouvait voir encore les marques d'eau salées sur son oreiller qu'il n'avait cessé d'arroser pendant la nuit.

Il se recroquevilla sur lui même, plongeant son visage dans ses bras croisés sur ses genoux.

- J'ai tout gâché... Répéta t-il.

Après quelques minutes, il se leva, toujours sanglotant et s'assit sur sa chaise de bureau. Il fit un peu le tour de son bureau, admirant les posters de Ladybug qu'il avait accroché depuis sa première rencontre avec elle.

Cependant, alors qu'avant il n'y avait qu'elle pour occuper le mur de l'adolescent, des photos de lui avec Marinette avaient progressivement prit place. Au final, les posters étaient presque tous recouverts...

Il avait commencé par aimer Ladybug. Et toute cette histoire de jalousie avait commencé par Ladybug. Mais Adrien avait apprit à aimer Marinette. Peut-être même que désormais, il l'aimait bien plus que sa lady au costume rouge.

Il afficha un faible sourire, pensant que si Kagami voyait tout ça, elle reviendrait peut-être sur ses accusations...

Mais bientôt, son sourire s'effaça quand son regard se posa sur un ciseau, rangé dans un pot parmi les crayons...

Plagg remarqua l'intérêt tout particulier que son porteur semblait soudain avoir pour cet objet coupant.

- T'es fou où quoi ? S'exclama t-il en venant se positionné entre lui et la paire.

Adrien lâcha un long soupir avant de dévier son regard vers son plafond.

- Je n'en ai pas besoin. Répondit-il. Ce genre de choses, c'est pour les gens qui ont de gros problèmes dans leur vie. C'est pour les gens qui sont harcelés, les femmes battus, les petites ados un peu potelés qu'on regarde de travers et qu'on traîne dans la boue. C'est pour les handicapés qui sont constamment jugés pour rien, pour les malades qui n'ont plus d'espoir. La mutilation, c'est pour les gens en détresse, pour les gens malheureux. Eux, ils ont de vrais raison de le faire, je ne vais certainement pas souillé cet acte par un caprice. J'ai tout ce qu'il me faut, je suis heureux, je n'ai pas besoin de me faire de mal. Si je le fais, ce serait comme insulter tous ces pauvres gens.

Il ferma les yeux et sentit quelques gouttes coulés lentement.

- ... c'est pour ceux qui se font trahir et qui se sentent abandonnés. Ajouta Plagg en croisant les bras l'air sévère.

Adrien releva la tête pour regarder son ami. Il afficha un air surpris avant de demander :

- T'es en train de m'inciter à le faire là sérieux ? S'étonna t-il.

Le Kwami secoua ses pattes dans tous les sens l'air affolé.

- Non non ! Bien sûr que non Andouille ! Se rattrapa t-il. C'est juste que je me suis dit que...

Le jeune mannequin ne comprenait pas où voulait en venir Plagg avec toute cette histoire.

- ... si toi tu y a pensé, peut-être que Marinette...

Adrien ouvrit de grands yeux avant d'afficher un air horrifié. Il se leva rapidement, s'habilla en vitesse sans même prendre la peine de se coiffer ou de se laver. Il attrapa rapidement sa chemise, l'enfila en vitesse avant de courir dans les couloirs de chez lui pour sortir.

Malheureusement, comme on pouvait s'y attendre, il fût stoppé net par Nathalie et le gorille à l'entrée.

- Vous étiez censé être malade Adrien ! Gronda la secrétaire.

- Je vais mieux maintenant, laissé moi y aller ! Supplia t-il en réponse.

Mais rien à faire, il finit par se retrouvé de nouveau dans sa chambre. Assis en tailleur sur son lit, les bras croisés.

- Dans ce cas... Plagg ! Transforme-moi !

Et il s'envola par la fenêtre de sa chambre sous les traits de Chat Noir.

Il courrait vite, passant de toit en toit en direction du collège. Une fois arrivé à destination, il se dé-transforma et couru vers sa classe, entra sans toquer complètement éssouflé.

- Monsieur Agreste qu'est-ce que vous fai-

- Où est Marinette ? Demanda t-il complètement paniqué en ne voyant pas sa camarade de classe à côté d'Alya.

Alya et Nino s'échangèrent un regard étonné avant de répondre à l'unisson :

- Elle est rentrée chez elle.

- Pourquoi ? Demanda Chloé, intéressée par le pourquoi du comment.

- Merde !

Et il sortit en claquant la porte laissant toute la classe complètement sonnée. Il manqua presque de s'étaler sans l'escalier de la court en ratant une marche tellement il allait vite.

Alors qu'il entamait sa course vers la boulangerie, Alya, Nino et Chloé décidèrent de partir à sa suite dans l'incompréhension la plus total de Madame Bustier.

- Pourquoi tu nous suis toi ? S'étonna Alya en voyant la blonde fille du maire les suivre.

- T'occupes et court, boulet ! Pesta Chloé en peinant à courir.

Pendant ce temps, Adrien arriva devant Sabine et Tom. Complètement essoufflé.

- Où est Marinette ? Demanda t-il d'un ton un peu plus agressif qu'il ne l'aurait voulu.

- Là-haut dans sa chambre mais... commença Sabine.

Elle n'eut pas le temps de finir qu'Adrien passa derrière eux pour monter la cage d'escalier et se précipita vers leur appartement.

Il atteignit la chambre de Marinette en un rien de temps.

Il manqua encore une fois de tomber. Il souleva rapidement la trappe et rentra.

Pendant ce temps, Alya, Nino et Chloé venaient d'arriver à leur tour dans la boulangerie des Dupain-Cheng.

- Vous n'auriez pas vu Adrien ? Demanda calmement Nino.

- Il vient de monter, qu'est-ce qui se passe ? S'inquiéta Tom.

- Merci ! Dirent Alya et son petit-ami avant de monter suivis de Chloé.

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Adrien se rua vers Marinette en apercevant ce qu'elle tenait dans les mains, et ce qu'elle était sur le point de faire.

Sa manche relevée.

Une lame de ciseau poser sur ses veines.

Le regard vide et des larmes.

Elle allait commettre l'irréparable.

Le jeune mannequin se saisit d'un geste vif de la paire l'arme avant de la jeter par terre avec une violence inouïe.

Tout son corps tremblait alors qu'il regardait fixement celle qu'il aimait les larmes aux yeux, complètement ébouriffé, sa chemise défaite par sa longue course. Sa respiration était rapide et saccadée.

Marinette, elle, ne bougeait pas complètement pétrifiée. Elle ne s'attendait pas à le voir débarquer, encore moins dans cet état.

- PUTAIN ! Hurla le jeune homme en plaquant ses poings devant ses yeux. MERDE !

Il s'accroupit avant de plaquer son front contre le sol, les deux mains de part et d'autre de sa tête. Il tapa du poing sur le parquet de la chambre de Marinette.

- Putain...

Un coup.

- Merde...

Deux coups.

- Fait chier...

Trois coups.

- Adrien... Appela faiblement la petite voix de la jeune styliste. Arrête... tu vas te faire du mal...

Il releva les yeux vers elle, complètement rongé par les remords et la tristesse puis se redressa pour se mettre sur les genoux.

- Je suis désolé Marinette. Pleura t-il. Ne fais pas ce genre de choses s'il te plaît...

Et il repartit en larme.

La brune ne savait pas comment réagir... Figée sur sa chaise de bureau. Son partenaire en larme à ses pieds...

C'est alors que la cavalerie débarqua.

Ce fût Chloé qui pinta le bout de son nez la premier, ayant réussi à passer devant les deux autres.

Elle observa la scène sans entrer dans la chambre ce qui suscita de l'énervement chez Nino qui avait une vue plus que dérangeante sur son postérieur.

- Qu'est-ce qui c'est passé ? Demanda t-elle d'une voix plus douce que d'habitude en s'adressant à Marinette.

La brune ne répondit pas, elle se contenta de fondre en larmes.

La fille du maire se précipita vers elle pour l'entouré de ses bras, Alya à sa suite.

- Euh...Hum...ça va aller Dupain-Che...Marinette. Tenta la blonde.

Nino essayait de consoler Adrien, ils avaient un peu de mal à comprendre ce qui venait d'arriver entre les deux...

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Coucou :)

Voilà qui conclu ce 15ème chapitre. Franchement, je suis contente de moi même si ça fait un peu dramatique ça me permet de caser le sujet de la mutilation.

Bien sûr NE VOUS MUTILEZ PAS, même si on a l'impression que c'est la seule solution, se mutiler ça n'apporte que des problèmes et en plus ça vous laisse des marques à vies. Prenez soin de vous c'est importants, qui que vous soyez, vous ne méritez pas d'avoir mal !

(Edit : Hey salut, c'est moi du présent, remerciez Misty pour la sortie de ce chapitre aujourd'hui, normalement c'était prévu pour demain voilà :p)

Bisou <3

fandefanfiction2112