Un mal pour un bien
Le lendemain, Eren, à la recherche de calme, s'était posé sur le perron de son entré. Il profitait ainsi du temps magnifiquement ensoleillé et s'attelait à son devoir de Français, étant particulièrement inspiré.
Soudain, Mikasa sortit, et s'approcha de son frère munie d'une tasse de thé.
« - Tiens prend ça. Dit-elle en la lui tendant.
- Merci. Envoya l'aîné en acceptant son gage d'un léger sourire.
- Tu veux pas venir faire de la voile avec nous ? Ce serait amusant ! Proposa-t-elle pour se rattraper de sa mauvaise conduite.
- Non, j'ai pas envie. Répondit-il tout en écrivant dans son cahier.
- Ecoute, tu sais... Je tiens vraiment à te dire merci pour hier soir. Pour moi ça a était très important. Déclara la cadette en lui offrant une accolade.
- Tant mieux. » Sourit celui-ci en la serrant fort.
Ce fut alors au tour de Jean de débarquer dans l'allée des Jäger. De suite, il remarqua les deux frangins s'enlacer et son cœur se tordit en sachant qu'il n'était pas tout blanc dans cette histoire. Inutile de préciser qu'il s'en voulait beaucoup par rapport à Eren.
« - Hey ! Lança-t-il à Mikasa en arrivant près d'elle. T'es Prête ? »
La jeune fille se tourna vers lui et hocha de la tête.
« - Salut ! » Envoya Jean à Eren accompagné d'un geste de la main.
Les deux tourtereaux partirent en direction de la voiture du décoloré qui ne put s'empêcher de lui demander à voix basse :
« - Il va bien ?
- Oui, j'espère... »
Et ils s'en allèrent tandis que Grisha, inquiet, fronça ses sourcils et rejoignit son fils.
« - Où va ta sœur ? Demanda-t-il en réajustant ses lunettes.
- Rencontrer des motards je crois. Des gros. Plein de spermes. Dit son fiston de son habituel ton sarcastique.
- Très drôle. Rétorqua le père de famille, pas du tout amusé. Alors, et ce fameux bal hier soir, c'était bien ? »
A cette question, Eren rit jaune mais lui répondit tout de même :
« - En partie.
- Quelle partie ?
- La partie où Mikasa a tabassé un pauvre type.
- Mikasa a fait quoi ?! S'étonna Grisha, les yeux exorbités.
- Tu es fâché de voir que je déteins sur elle ?
- Non. Impressionné. » Avoua le patriarche.
Surprit, Eren leva les yeux vers celui-ci, qui continua :
« - Tu sais... Les pères ont horreur de l'admettre quand leurs enfants sont capables de mener leurs propres vies, ça fait d'eux des spectateurs. Mikasa me laisse encore jouer parfois, mais avec toi je suis sur le banc depuis longtemps. Quand tu seras à ''Karl Fritz'' je ne serais plus de la partie.
- Quand j'y serais ? Reprit Eren.
- Ne me dit pas que t'as changé d'idée... J'ai déjà envoyé un chèque. »
Pour simple réponse, Eren, ravi, tendit ses bras et enlaça son père.
Preuve que cette journée n'était définitivement pas si mal.
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