Chapitre 2 :
« On s'est tous posé la question au mons une fois : si on nous donnait la chance de revenir en arrière, que changerions-nous dans notre vie ?
Si c'était à refaire, quelles tenterions-nous de corriger ? Quelle douleur, quel remords, quel regres choisirions-nous d'effacer ?
Oserions-nous vraiment donner un sens nouveau à notre existence ?
Mais pour devenir quoi ?
Pour aller où ?
Et avec qui ? » - Musso
Je m'assis alors au bar.
- Salut toi !
Un barman s'approcha de moi.
- Qu'est-ce que je te sert ?
- Peu importe ! Quelque chose de fort s'il vous plait !
Je ne pris pas la peine de regarder quelle bouteille il me versa dans le verre, je bois tout mon verre d'un coup. En vérité je n'ai pas vraiment l'habitude de boire, ce n'est pas mon genre, je n'y connais pas grand-chose non plus en matière d'alcool mise à part que les alcooliques sont connus pour leur cirrhose du foie.
Enfin bref, je démarre cette soirée avec une joie immense. C'est de l'ironie. Je ne sais pas pourquoi j'ai d'un seul coup un coup de blues...
- Moi c'est Harry.
- Enchantée, je suis Camilla.
Le serveur s'approche face à moi.
- Avec qui t'es venu alors ? Me dit-il, curieux. Je prend ma pause là, on peut s'asseoir.
- Avec ma tante, elle est montée au bureau. Elle est parfumeuse.
Harry réflechit quelques secondes.
- Euh, Fatima c'est ça ? Il me semble t'avoir vue entrer avec elle.
- Oui, c'est bien elle, vous la connaissez?
Harry me regarda d'un air surpris.
- Bien sûr que je la connais ta tante ! C'est l'une des femmes les plus populaires ici, de par sa beauté, son travail et sa gentillesse ! Et je suis proche de son fils Atian. Dit donc, t'en as de la chance d'avoir un cousin aussi beau.
- Je ne sais pas à quoi il ressemble, la dernière fois que je l'ai vu c'était il y a une dizaine d'année.
- Attend, je vais te montrer ! Tu vas tomber in love.
Il sortit son téléphone, et s'accouda sur le comptoir. Il alla sur Instagram, tapa le pseudo de mon cousin, me montra alors la dernière publication. Trois hommes étaient assis sur les escaliers, prenant une pose en mode shooting photo.
Je pris du temps avant de reconnaître mon cousin, j'ai relié avec quelques traits de mes souvenirs qui ne se sont pas vraiment modifiés chez lui depuis.
Il était sur le côté, assis sur les escaliers.
Il était brun, avait une barbe, bien habillé avec une veste en jean, des chaussures en cuir.
Effectivement il était très mignon.
- Oui ça va ! Je l'ai reconnue ! Toi tu es tout à gauche, je t'ai reconnu avec tes cheveux bouclés. Mais du coup, c'est qui celui-là ?
Je pointais du doigt le troisième homme assis au milieu sur les escaliers.
- Ah lui, c'est Edoal. Il est moins présent en ce moment avec ces études, d'ailleurs normalement il vient aujourd'hui avec son père.
- Ah d'accord, son père est un homme d'affaire ?
- Non, un parfumeur, et quant à Edoal il fait des études de médecine, il passe en troisième année, lui et son frère jumeau, Simo.
De loin, un homme appela Harry, pour un verre.
- Je reviens.
Il laissa son télephone près de moi, sur le comptoir.
Au bout de dix minutes, Harry n'était toujours pas de retour.
Son téléphone sonna, comme par hasard quand il n'était pas là, en FaceTime.
Le contact était « Ma princesse ».
Ouhla !
Je répond ou pas ?
Mais sa copine risque de croire que je suis quelqu'un de proche d'Harry puisque j'ai son téléphone dans la main. Oui mais si c'est quelque chose d'important ?
- Allô ?
L'écran s'alluma, un homme avec une capuche noire sur l'écran.
- Harry, t'es où ?
Je montre alors mon visage.
- Bonjour, Harry a laissé son téléphone sur le comptoir, il va venir dans quelques instants. Ne quittez pas.
- Qui es-tu pour toucher le téléphone d'Harry ?
- Euh je suis personne !
Je me rendis compte de la bêtise de ma réponse.
Harry arriva enfin.
- Désoler je t'ai laissé mon téléphone.
- Oui tiens y a quelqu'un qui appelle d'ailleurs, « ma princesse ».
Harry rigola.
Il me remercia, et pris l'appel.
- Edoal mon amour ! Où es-tu ?
- Je suis sur la route là, dans 2 minutes j'arrive beauté.
Ah, ils sont ensemble alors, leur surnom me faisait rire.
Harry coupa, et me regarda.
- Désoler c'est Edoal, celui que je te disais, il est très gentil et mignon tu verras !
Harry décida alors de ne pas me quitter de la soirée.
On s'approcha d'une table, on s'assoit, il me posa des questions sur mon avenir, sur mes loisirs, je fis de même.
Il est sportif, il fait lui aussi ses études en France. En 4ème année, il débute un master de Chimie si j'ai bien compris.
Vers 21h30
On entend Kate crier de loin.
- Edoal mon chéri, Yasmina ma belle vous êtes là ! Entrez, entrez !
Harry me regarda.
- Les princes sont arrivés, viens !
Qui est ce fameux Edoal pour que tout le monde s'empresse d'aller à l'entrée les voir ?
En arrivant à la porte d'entrée, je vis quatres personnes.
Une jeune fille avec les cheveux longs, bouclés, blonds, une peau bronzé portait une robe rose avec des paillettes, des talons gris argenté. Elle était sublime, et sa robe me rendit dingue. Elle avait aux alentours de 16 ans je pense.
Un homme en costume gris bleuté, des chaussures en cuirs marrons, des lunettes, il était un peu rond, mais semblait très drôle vu son visage joviale. Je suppose que c'était le père, Poli comme il est, il alla saluer la plupart des personnes dans la salle.
Enfin, deux jeunes hommes, mêmes coupes, mêmes costumes, des chaussures differentes, surement pour pouvoir les distinguer, vu leur ressemblance, mêmes cravates, mêmes visages, entrèrent. Ce sont les fameux jumeaux, Simo et Edoal.
- Regarde moi comme ils sont beaux, me dit Harry.
- C'est vrai que là, je fond.
Harry rigola.
- Noté, je vais leur dire. !
Je le regardais surprise de par ma réponse et de par sa réponse !
- Tu n'as pas intérêt sinon -
- Sinon quoi ? Quoi quoi quoi ?
Quelqu'un nous interromps alors.
- Harry, t'as fini de draguer les jeunes filles, t'es à moi je te signale.
L'un des jumeaux s'approcha de nous, serra la main à Harry et me regarda, un long moment.
- C'est vous en FaceTime toute à l'heure ?
- Oui, excusez-moi, bonjour.
Sa voix était grave, sa teint était doré. Ses yeux était marrons, il était brun et très grand. Il semble avoir des origines indiennes effectivement, c'est alors pour ça qu'il connaît mon cousin.
- Je pensais que t'était la nouvelle copine d'Harry.
Ils sont ensemble ou pas ensemble alors ?
- Edoal, voici Camilla la cousine d'Atian. Camilla voici Edoal, celui dont je te parlais.
- Enchanté, dit Edoal d'un ton sec. Harry, je peux te parler deux minutes.
- Mais on va pas laissé Camilla seule voyons.
- Débrouille-toi, c'est pas mon soucis, deux minutes c'est pas long.
Non mais quel culot ce gars. Il la joue mystérieux ou quoi ?
- J'arrive Camilla, je crois je vais me faire taper sur les doigts...
- T'as deviné, connard !
Edoal attrapa Harry par une oreille et le trimbala un peu plus loin dans la pièce. Il semblait énervé.
J'essaye alors d'écouter, curieuse comme je suis.
- Je t'avais dit de pas t'approcher d'elle, c'est une sorcière, à quoi tu joues mec ? C'était bien hier soir pour toi, mais demain elle va aller vers un autre, arrête ! On est pas dans le monde des bisounours hein !
- Mêle toi de tes affaires Edoal, j'y peux rien, je suis amoureux c'est tout. Je me suis entrainé seul là dedans, à moi de me débrouiller. De toute façon il est trop tard.
Harry laissa Edoal en plan et revient vers moi. Edoal le regarda d'un air desespéré.
- Mais il y a des tonnes d'autres filles sexy, comme elle !
Edoal me regarda et me pointa du doigt.
Venait-il de dire que j'étais sexy ?
- Ah désolé, c'est sorti tout seul, dit-il gêné.
Edoal s'en alla d'un air gêné, il se donna une gifle après s'être déplacé.
Harry me regarda surpris.
- Il est bizarre un peu mon pote, pas vrai ? D'habitude, il calcule même pas les filles. Mais bon toi, impossible de ne pas te calculer.
- Qu'est-ce que tu insinues ?
- Bah que tu es ravissante, voilà tout !
Sa remarque ne passa pas inaperçue auprès de moi. Normal on m'a jamais sorti ça, Face To Face.
Harry me pris par le bras.
- Viens, je vais te présenter à Simo, il est en troisième année de médecine, il est très doué.
On s'approcha alors de l'autre frère jumeaux.
- Bonsoir Harry, lui dit-il. Il me regarda d'un air curieux, vous êtes ?
- Bonsoir, je m'appelle Camilla. Harry me transporte partout, répondis-je d'un air gêné.
- Mais arrête Camilla, tu n'es pas obligé d'avoir un ton formel avec nous, on a à peu près le même âge.
- Tu étudie quoi alors ? Me dit Simo, surement pour engager la conversation.
- Je viens de finir mon bac, je vais passer en première année de médecine, mais enfet, je vis en France.
- Ah oui ! Quel plaisir, ici je rencontre pas beaucoup d'élève en médecine. Ça s'entend pas que tu es Française !
- Merci...
Je jouait un peu la timide, normal je dirais. C'est intimidant de parler à deux jeunes beaux hommes en même temps !
- Ah oui ! Simo est en troisième année de médecine Camilla, vous allez bien vous entendre !
- Je sais Harry tu me l'as déjà dit.
- Ok ok excuse me miss ! I'm going to the WC, so see you later ! Il dit ça avec un ton anglais plutôt drôle et s'en alla.
Je rigolais avant de croiser le regard de Simo. Il me fixait.
- Quelle spécialité aimerais-tu faire, Camilla ?
- J'aimerais bien être médecin nucléaire, je trouve ça vraiment trop classe et toi ?
- Je ne sais pas encore, depuis mes stages, je ne sais plus où se trouve ma place.
- Ah oui t'as fait beaucoup de stage ?
Quelle classe, j'ai tellement hâte d'en faire...
- Oui j'ai fait le service gynécologie au début, je sais que je ne suis pas fait pour être là dedans. Dit-il d'un air amusé.
- Je comprend, c'est plutôt gênant non ?
- Non pas vraiment, je me mets vraiment dans le rôle d'un professionnel donc je met mes pensées de côtés. Ce n'est pas vraiment gênant, juste que ça ne me plait pas vraiment comme service. Nephrologie en revanche c'est cool !
On passa beaucoup de temps à débattre sur les service plus ou moins interesssants, il aimait bien médecins du sport, je détestais l'urologie, il aimait pas l'ORL...
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Au même moment~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
- Fatima.
- Sazal.
Sazal laissa entrer Fatima et ferma la porte derrière elle.
- Je t'en prie, assie toi.
Fatima pris place sur le canapé, Sazal sur celui d'en face.
Un serveur entra, et leur sert deux verres avant de ressortir.
Fatima but une gorgée.
- Comment vont les affaires, Fatima ? Je vois que ta marque de parfum prend de l'ampleur et tu prend du pouvoir sur ce commerce !
- Ah parce que tu te renseigne sur ma vie ?
- Bien sûr, tu restes une adversaire de haut niveau, je dois connaître tes points forts. Et tes points faibles.
Fatima repris son verre.
- Écoute moi bien Sazal. Cet argent, je ferais en sorte de l'obtenir, en totalité. C'est ton problème si ton père nous a tout donné. Tu devrais peut-être te remettre en question.
- Toi, écoute moi bien. C'est aussi mes enfants, ils ne sont pas prêts à gérer tout cet argent seuls. Je vais devoir mettre sur mon compte pour pouvoir gérer tout ça.
- Mais bien sûr ! Tu vas leur voler cet argent et les utilisé pour ta stupide politique oui !
- Stupide politique ?
Fatima repris son souffle.
- Sazal, prévois un avocat, on se revoit au tribunal. Tu ne t'en tireras pas comme ça. Tu voles ta famille ? Peut-être. Mais pas la mienne.
Fatima se leva, pris son sac, s'empressa d'aller à la porte.
- Reviens.
- Que veux-tu ?
- Reviens à la maison, Fatima.
Fatima se retourna, trouva Sazal levé, la regardant ému.
- Pour qui me prends-tu ? Tu m'as trompé avec Miranda, et tu veux que je revienne ? Tu m'insultes, me bats et tu veux que je revienne ? Tu maltraites tes enfants et tu veux que je revienne ?
- Je suis désolée...
Fatima se rapprocha de Sazal, bien plus énervée.
- Ecoute moi bien, ordure. Je ferais en sorte que tu pourrisses en prison le plus longtemps possible. Je trouverais des preuves assez cohérentes.
Elle sortit et laissa Sazal choqué par sa venue.
Fatima descendit les escaliers et chercha Kate du regard. Elle vit sa nièce au loin avec Simo et Harry, elle les appréciait beaucoup comme ils sont de très bon étudiants, très sérieux.
Elle alla près du bar, demanda un verre au serveur. Kate alors la vit.
- Alors ma chérie ?
- Je dois trouver un avocat. Je vais porter plainte contre tout ce qu'il m'a fait. Il ira en prison, et j'aurais l'argent. Basta !
- Je te filerais des numéros.
- Merci.
Fatima ne pouvait plus parler après ça.
Elle se remémora le bon passé près de Sazal.
À leur rencontre, Sazal était à ce moment encore un jeune homme qui étudiait la politique, elle venait tout juste de finir ses études de chimie et se préparait pour devenir parfumeuse.
Sazal, c'était le garçon que toute les filles aimaient. Il était grand et beau, une carrure très imposante. Personne ne pouvait le contredire. Il était très intelligent aussi.
Quand ils se sont rencontrés, c'était le premier amour de Fatima. Elle l'a aimé de tout son cœur. Elle en était folle. C'était un couple parfait, ils allaient bien ensemble, les parents étaient d'accord.
Il la trompé, plusieurs fois. Le pire était que l'une de ses conquêtes était Miranda, la meilleure amie de Fatima. Miranda, une déesse à qui personne résistait.
Quand Fatima l'a découvert...
Elle l'a pas montré, elle avait ses enfants à nourrir, elle ne pouvait pas continuer seule.
Un jour, ça a mal tourné, ils se sont disputé, elle lui a dit qu'elle savait tout, qu'elle avait vu les messages.
C'est ainsi qu'il a commencé à la battre, c'était une fois. Mais il a recommencé. Un œil au beurre noir était difficile à cacher. Elle a pris une photo et a gardé ça pour le moment voulu.
Ils ont divorcé. Sazal ne voulait pas la garde de ses enfants, Fatima, n'en avait pas encore les moyens, ils les envoyaient chez leurs grands-parents en Inde, le temps que tout se règle.
Si seulement elle avait su que cet amour tournerai si mal...
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
J'ai pu découvrir que Simo et moi avions beaucoup de point commun, c'est la première fois que je discute avec un étudiant en médecine, il a pu me conseiller sur comment m'y prendre la première année pour les révisions.
Après être revenu des WC, Harry nous a sorti sur la terrasse.
Il y avait une fontaine et des statuettes très jolies.
- Venez on va s'assoir, il nous emmena à une table.
La discussion se poursuivit.
Ensuite, Edoal, le frère de Simo vint à nous.
- Simo, père aimerais te voir, le cardiologue Dr Jissuto est avec lui et aimerait faire ta connaissance.
Mon téléphone sonna, je m'excuse, et m'éloigna de la table.
Je vis Simo et Edoal s'éloigné, et Harry se retrouver seul.
- Allo ?
- Allo, ma fille, comment s'est passé ton arrivée ?
- Niquel, maman, ici tout roule, grand-mère va bien, là je suis sortie avec Tati profiter du bon air.
- D'accord je te laisse, Caroline dîne avec nous ce soir, elle te fait un gros bisous.
Elle raccrocha.
Je retourne à la table qui était proche de la fontaine.
Edoal s'approcha à toute vitesse.
- Harry devine qui est là !
Mais en courant si proche de moi, il me cogna, mon téléphone s'envola de mes mains, et tomba dans la fontaine.
Je faillit moi aussi tomber avant qu'un bras me tint par l'arrière.
Je ferme les yeux.
Le moment gênant dans les films. Je crois que c'est celui-là.
Edoal face à moi, Harry sur le côté guettant ma réaction. Un bras derrière moi.
J'ouvrit les yeux, repris mes esprits. Me retourna.
- Ah excuse moi Simo, désoler.
- C'est pas à toi de t'excuser voyons.
Il alla près de la fontaine et pris mon téléphone.
Edoal s'approcha et pris mon téléphone des mains de Simo.
- T'inquiète je m'en occupe, Camilla vient avec moi.
Il m'entraina alors près des toilettes.
- Entre.
- Quoi ?
Pendant un court moment, mon coeur batta la chamade.
Qu'est-ce qu'il me raconte ?
- Ne te méprends pas. Je te dis entre près du lavabo, je te suis. Ton téléphone va crever sinon, faut le sauver.
- Tu parles de lui comme un humain. S'il est mort c'est pas grave.
- Non j'aurais une dette envers toi. Vraiment, je suis désolé.
Il s'empressa et posa le téléphone sur le lavabo, enleva sa veste, déboutonna quelques boutons du haut de sa chemise, et retroussa ses manches.
Pendant qu'il s'occupa de mon téléphone, je le regardais. Ses traits était finement tracé. Il avait des yeux rond, de lèvres fines.
Il ressemble incroyablement à Simo, je ne sais pas comment les différencier. En tout cas mis à part leur caractère, je ne sais pas vraiment. Peut être la façon de se tenir. Edoal semble droit, toujours droit. Quant à Simo pas vraiment. Il semble bouger partout.
Ses cheveux noirs lui donnait un air mystérieux, inaccessible, pas pareil que Simo qui est très sociable de mon point de vue.
Pourquoi avais-je plus du mal à lui parler que son frère ou son ami ?
Sans aucun doute, c'est l'un des garçons les plus beau que j'ai rencontré.
Après une dizaine de minute, il tourna la tête, et me surprend en train de l'observer.
- J'ai fini. Je l'allume.
- T'as décortiquer mon téléphone, j'espère bien que ça en vaut la peine.
- Dans tous les cas, je te laisse mon numéro, si quelques chose cloche dans ton téléphone, contacte moi. Je m'y connais un peu.
Il nota son numéro de téléphone, et appela sur le sien pour enregistrer mon numéro aussi.
- C'est moi ou c'est une technique d'approche ?
- Je n'ai pas que ça à faire, me dit-il sèchement.
Il reboutonna sa chemise, remis sa veste, et s'en alla.
- Merci ! Criai-je des toilettes, alors qu'il s'en allait.
Cette rencontre semblait plutôt étrange.
C'est alors que ma tante sortit de l'une des cabines de toilettes.
- Mais Tati, depuis quand es-tu là ?
- Depuis le début, je suis constipée.
- Ah mais c'est bon épargne-nous les détails !
- Alors cette soirée ?
- Plutôt cool, mais je commence à fatiguer.
C'est ainsi que la soirée se clôtura. Je suis partie saluer les nouvelles rencontres mais Edoal n'était plus là.
Je me demande de qui pouvait-il bien parlé toute à l'heure.
- Harry devine qui est là !
Stop. C'est pas mes affaires. En rentrant chez moi, je me change, me lave et dormis aussitôt.
Quelle soirée.
Au milieu de la nuit, je me réveille, je pris quelques minutes avant de me remémorer la soirée passée.
Je pris mon téléphone, tapa le contact Edoal.
[A Edoal : Mon téléphone fonctionne mal.]
Quel excuse de merde. Trop tard, c'est envoyé.
Il me répondit aussi vite.
[De Edoal : On se voit demain je réglerais ça. Bonne nuit.]
Merde, qu'est-ce que j'ai fait, je vais vraiment devoir aller le voir demain ?
Je ne dormit pas de la nuit.
Mon téléphone sonna à 10 heures.
Je me leva, le petit-déjeuner était déjà préparer, ma grand-mère et ma tante étaient assises.
On discuta toute la matinée, de la famille, de feuilletons, d'émissions de télés, de cuisine.
[De Edoal : 16 heures ça te va?]
Ah... Il a pas oublié, je me suis dit qu'il zapperait peut-être.
Bref, pour la première fois depuis longtemps, j'eut la boule au ventre. Ce garçon semble être différent des autres. Que va-t-il m'arriver ?
Un malheur semble s'approcher à grand pas, je le sens.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top