Une fois le repas finit, je vais dans ma chambre, je prends ma douche puis vais dans mon lit. Je fixe le plafond et me mets n'importe quelle musique. Je fixe de nouveau le plafond puis, plus rien.

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Je me réveille, avec un gros mal de ventre et entends une musique dans mes écouteurs (média), cette musique est si douce mais à la fois si énergique, que j'en oublierais presque le fait qu'aujourd'hui est un grand jour, un rêve éveillé devrais-je dire.

La musique se termine, et laisse place à une autre, lorsque je l'entends, je décide d'enlever mes écouteurs. Étant donné que je n'ai déjà plus beaucoup de batterie, je le fais maintenant sinon je ne sais pas comment je vais tenir jusqu'à ce soir.

J'enlève difficilement le drap se trouvant sur moi, je me lève, prends des vêtements dans mon armoire, ou plutôt devrais-je dire commode. Je rentre dans la douche allume l'eau, celle-ci me réchauffe quelque peu.

Une fois ma courte douche terminée, je m'habille soft et me maquille de manière pas trop prononcée, mais je me fais belle vu que je vais voir les joueurs de l'équipe de France !!

J'ai pris un change pour quand on jouera au foot. J'ai pris un t-shirt avec écrit Mbappé dessus (il va être content je pense mais bon..), du coup j'ai aussi pris un sweat à capuche blanc Nike au cas où, et un legging noir nike tout simple.

Je prends mon sac à dos (le même que dans le chapitre 2), je descends en bas avec mon téléphone et mes écouteurs, tous deux dans ma main gauche, ainsi que mon chargeur, se trouvant quant-à-lui dans ma main droite.

J'arrive à la réception, où nous nous retrouvons pour y aller. Ce matin je n'ai pas pris de petit déjeuner, je n'ai pas faim, j'ai vraiment trop mal au ventre. Je pense que c'est sûrement dû au stress. Je sens qu'en dessous de ma poitrine j'ai mal, encore une fois, probablement dû au fait que je sois stressée.

Nous nous dirigeons vers le bus qui nous y emmène, c'est la Fff soit l'équipe de France, qui nous paye tout. Après, entre nous, je pense que pour eux, ça n'est pas vraiment un problème.

C'est la première fois que je vais passer autant de temps avec les Bleus, c'est la première fois que je vais réellement passer du temps avec eux tout simplement. Cette équipe je l'adore, mais j'espère qu'ils ne me chercheront pas car les connaissant, ils sont très blagueurs, ce qui va vite m'énerver, you know.

Même si je n'en ai aucune envie, cela m'énervera.. On a plus d'une heure et demie de bus. Je décide de me mettre seule sur une rangée, je me colle à la fenêtre et fourre mes écouteurs dans mes oreilles.

J'aime vraiment beaucoup regarder les paysages défiler, mais alors que ma musique prenait fin, une main vient se poser sur mon épaule. Prise au dépourvue, je lâche un petit cri puis me retourne vers mon interlocuteur, ce n'est que mon père...

- Quoi ? Demandais-je en enlevant mon écouteur droit.

- Nous allons bientôt arrivé, tu n'es pas descendue pour le petit déjeuner, il faut que tu manges Elena, hier soir tu as à peine mangé, et tu sais que je n'aime pas ça me rappelle...

Les larmes me montent aux yeux, maman..

\\ Flashback //

Je m'approche d'elle pour lui faire un câlin, et celle-ci me prend dans ses bras.

- Mais maman il faut que tu manges !

- Ma chérie, je suis vraiment très pressée, maman doit aller au travail !

- Mais maman, la maîtresse a dit qu'il fallait manger le matin, midi, goûter et soir.

- Bon, je dois y aller, au revoir chéri, dit-elle en faisant un bisous à mon père, devant moi, et toi pas de bêtises, me montrant du doigt en disant la fin de sa phrase.

Puis elle part, sans même me faire un câlin, rrrrhh, elle m'énerve lorsqu'elle fait cela ! Je monte dans ma salle de jeu et décide de jouer avec mes playmobiles, comme toujours. Je pris une personne, qui était pour moi ma mère, puis fis en sorte qu'elle meurt, écrasée par une voiture autre voiture.

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Je descends dans le salon car j'ai faim, et trouve mon père, dans la salle à manger, en train de pleurer.

- Papa, pourquoi tu pleures ?

- Je... de toutes façons tu le sauras d'une manière ou d'une autre donc autant que tu le saches maintenant... ta mère a eu un accident de voiture et... elle est morte..

Je me mets à pleurer et pars dans ma chambre en courant. Je m'y enferme pendant plusieurs heures.. et même plusieurs jours si ce n'est quelques semaines. Je descends seulement pour : manger, me laver et aller aux toilettes.

\\ Fin du Flashback //

Ça avait été, pour moi, une période très compliquée, et lorsque je fus plus grande, vers mes 11 ans, mon père m'avait expliqué que ma mère avait fait un malaise lorsqu'elle conduisait, et que celui-ci était sûrement à cause du fait qu'elle n'avait rien mangé ce matin là alors qu'elle avait besoin de sucre.

Son patron lui disait toujours que si elle arrivait en retard au travail, elle serait virée. Seule ma mère nous faisait vivre, mon père travaillait mais ne gagnait qu'une misère, il travaillait déjà là où il travaille aujourd'hui.

Je me rends en quelques sortes responsable depuis, car si je l'aurais forcé à manger peut-être que tout cela ne serait jamais arrivé, simplement je l'ai laissé partir et c'est arrivé..

Je sens des bras m'entourer, je ressers cette étreinte, puis mon père et moi, restons une bonne minute comme ça, parfois je me dis qu'il est le seul à être là pour moi, et heureusement que lui est resté d'ailleurs..

Je me détache de cette étreinte et lui sourit. Une vieille dame se nommant Evelyne, qui est sur le siège juste derrière moi, me donne des gâteaux pour manger, je les accepte même si je n'ai pas faim, je n'ai pas envie de vivre ce qu'a vécu ma mère.

Cependant, je n'en mange même pas un, que nous sommes arrivés au premier point de vérification des entrées. C'est pas n'importe qui qui pénètre dans cette enceinte, et vous vous rendez compte, j'ai la chance d'être l'une des personnes qui y est allé !

Je rends la boîte de gâteau à Evelyne, qui me sourit, puis je descends, comme tout le monde. Je mets mon téléphone dans ma poche quand je reçois un message... de Tyler.

De : Tyler
A : Moi

« Coucou princesse, alors comment ça se passe ?❤️ bonne journée je t'aime. 😻 »

Je décide de ne pas répondre tout de suite. Je ne sais pas vraiment si je l'aime, je crois que ça c'est passé trop vite entre nous... je sais ce que vous pensez de moi à ce moment même, mais avec les garçons je n'ai jamais su m'y prendre. Je n'ai pas franchement besoin d'une relation en plus, mais bon il faut croire que je fais n'importe quoi en ce moment.

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Je suis devant leur camp, j'attends, comme tous, qu'ils sortent nous accueillir. Soudain, nous entendons des acclamations, ok, c'est eux !

Et là, à ce moment précis je sens mes jambes devenir légèrement douloureuses, mon coeur s'accélère, plus rien ne va, je me souviens de notre dernière et même première discussion.

- Bonjour, je suis Didier Deschamps, je vous accueille ici durant cette journée. Si cela se passe mal, ou qu'il y a un quelconque problème, vous pouvez venir me voir directement pour que je le règle. Je vous souhaite une excellente journée ici au sein du camp des bleus.

Je marche et serre très fort dans mes bras Pavard, Lloris, puis vient le tour de Mbappé. Il est tellement beau, intelligent, il est juste génial, dommage qu'aucune fille ne soit avec lui. Mais je me souviens aussi du commentaire qu'il a laissé sous ma photo, et je peux sentir qu'à ce moment précis les joues virent au rouge écarlate.

- Oh, Elena c'est ça ? Enchanté de te rencontrer, enfin plutôt de te re-rencontrer théoriquement haha.

Il me prend dans ses bras à la suite de ses propos. J'aime vraiment beaucoup trop être dans ses bras, son odeur, je me sens tellement bien et en sécurité.

Soudain, il se décolle et je me retrouve nez à nez avec le numéro 7, Antoine Griezmann... oh nan, je l'avais oublié celui-là !

- Tu paraissais tellement belle sur la photo, mais je te préfère en vrai tout de même ne t'en fais pas !

Je.. j'ai bien entendu ce que le joueur de l'équipe de France que je déteste le plus vient de me dire.. OMG ! Je sens mon coeur battre si vite, c'est une chance qu'il n'ai pas explosé depuis la dizaine de secondes durant lesquelles on ne s'est pas lâchés du regard..

Je ne sais pas comment réagir alors je ne dis rien, je vois son regard si gentil et bienveillant, mais non, Non non non Elena ! Il resserre notre étreinte en me prenant dans ses bras.

Je m'y sens tellement bien et mal à la fois. Son odeur.. j'adore cette odeur, mais je déteste Antoine Griezmann plus que tout. Je me detache donc de cette étreinte, un peu à contrecœur je crois, et attendais car je voyais bien qu'il voulait me dire quelque chose.

- ...

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Affaire à suivre. 😉 Alors, que pensez-vous de ce chapitre ? Il ne fait qu'un peu moins de 1600 mots mais je n'avais pas envie de continuer ce chapitre après haha. ❤️

Bisous.❤️