|| Chapter four

Cependant cela ne m'empêche pas d'être agacée, mais de quoi ? Après réflexion, je dirais plutôt de qui...

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Je sais très bien de qui au fond de moi, mais étant donné que le bus s'arrête, cela m'empêche finalement de réfléchir. Je coupe définitivement la musique et range mes écouteurs dans la poche avant droite de mon jean.

Je me dirige vers la porte avant du bus, alors qu'ils sont tous épatés et mettent dix millions d'années à descendre, bien sûr ce n'est qu'une expression vous vous en doutez, du moins je le suppose.

Je décide donc de descendre avant eux, en leur demandant un à un, gentiment vu que je lui suis, de se décaler. Mais une fois descendue, je suis comme eux, c'est-à-dire à regarder le stade plus qu'étonnée de sa grandeur.

- Alala, les Russes en font de belles choses, m'exclamais-je tout bas.

- Totalement d'accord avec toi, s'exclama une voix masculine qui m'était inconnue derrière moi.

Je me retourne et aperçois un garçon, auquel je donnerais bien mon âge avec maximum deux années de plus, plutôt mignon je dois l'avouer, et je finis par me rappeler le nombre de Français que j'ai rencontré en Russie, c'en est tout de même étonnant il faut l'admettre. C'est vrai, il faut se la payer le voyage, l'hôtel, les transports, et j'en passe.

- Tu es Français ? L'interrogeais-je.

- Oui, enfin mon père est d'origine Alsacienne, mais ma mère vit ici.

- Ah ok. Et tu as quel âge ? Continuais-je.

Je vois alors un sourire en coin apparaître, et comme j'en ai l'habitude, ses yeux se baissent vers ma poitrine, ok ! Ici, enfin comme partout ailleurs vous me direz, tous les hommes sont comme cela, je ne le laisse pas me répondre et lui tourne le dos.

En même temps, j'ai commencé à lancer la discussion, j'aurais très bien pu l'ignorer mais non il a fallu que comme toujours, que j'ouvre ma bouche et que je parle de choses en plus si banales. Je m'en vais finalement en direction du stade, puisque mon père et toute la compagnie étaient déjà partis dans cette direction.

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Je suis assise à la place qui m'est destinée, de là où nous sommes assis, je dois avoue que la vue est plutôt agréable et belle d'ailleurs. Nous sommes au bout, pratiquement dans le coin du stade et vers le début de la piste, à quelque rangées des journalistes.

Je pense que nous avons une meilleure vue ici que les personnes étant en plein milieu du stade, sans m'en venter bien sûr !

Je prends une photo et la mets dans ma story Snapchat ainsi que sur Instagram. Je décide de le mettre en veille car j'ai cru apercevoir la tête immonde de cet Antoine Griezmann sur la story d'Hernandez, ahh l'horreur !

Je mets mon téléphone dans ma poche arrière et après quelques minutes d'attentes, les joueurs rentrent finalement sur le terrain.

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Le jeu est très tendu, nous sommes déjà à la 10ème minutes et je vois la tête des supporters Français, c'est vraiment étrange comme sensation d'être là et de voir tout le monde stressés. C'est vrai, habituellement je le regarde sur mon canapé, où je suis accompagnée simplement de mon père, ainsi que de nourriture hein.

Alors que je commençais un peu à perdre espoir, je vois Kylian Mbappé nous taper un énorme sprint, on pourrait penser qu'il est imbattable mais lorsqu'il tombe a cause de la jambe d'un joueur de l'équipe adverse, je me rends compte, comme tous les français, qu'il ne l'ai pas tant que ça. L'arbitre arrête le jeu, et... ce sera...

- It's a penalty, it's a penalty for the France !

- Ouiiiiii, criais-je sans m'en rendre compte.

Je voyais tous les français faire battre leur drapeau, il faut que la France gagne cette coupe du monde, ce serait tellement beau pile 20 ans après.

Je vois le numéro 7 se mettre en place, qui n'est autre qu'Antoine Griezmann. Je ne l'aime vraiment pas mais j'espère malgré tout qu'il va réussir son tir, pour la France.

Et je le vois le visage serré, il analyse sûrement. Je sens déjà qu'il va le rater ce pénalty, mais lorsque que je le regarde à nouveau, je ressens un espèce de frisson me sortant entièrement de mes idées. Déboussolée, après quelques secondes je décide donc de tourner légèrement la tête mais l'arbitre siffle. Griezmann tire à sa gauche, et c'est...

- Goalllll !!!! 1-0 for France, annonça le haut parleur.

Je voyais l'euphorie des supporters français, ainsi que les têtes baissées des Argentins. Ok, je devais l'admettre, son but était divinement beau, il a du talent, un petit peu.

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Le match était tendu, encore. J'avais envie d'aller aux toilettes, je pense que c'était sûrement dû au stress. Et sans que je m'y attende, j'entends des supporters Argentins crier et jurer en leur langue. Je me retourne et vois que le tableau des scores affiche 1-1. Et merde, enfin pardon, purée de pomme de terre, bref, ils ont égalisé les salops !

La mi-temps se fait entendre peu de temps après par le sifflet de l'arbitre. Les français ont marqué très rapidement mais les Argentins ne veulent pas perdre, et ça se comprend car ce match est tout de même décisif. Ce qu'il faut voir c'est que même si les français ont marqué on va dire prématurément, au final à la mi-temps il y a égalité ! Donc ce ne change strictement rien..

Bref, mon envie d'aller aux toilettes me dépasse, je préviens donc mon père que je dois y aller, et me dirige d'un pas rapide en direction de celles-ci. Pratiquement aucuns panneaux ne les indiquent, où est-ce que je suis encore tombée bon sang ? Cependant je ne peux plus me retenir, alors je me décide à les chercher par mes propres moyens, tant pis si je me retrouve je ne sais où, je dois les trouver et vite !

Je tourne donc à gauche, puis à droite, de nouveau à gauche et ça n'en fini plus. Je cherche désespérément ces foutues wc visiblement TRÈS bien cachés, à croire qu'ils y trafiquent des armes ou je ne sais quoi d'autre.

- Vessie pourrie ! M'exclamais-je en continuant d'avancer en suivant mon instinct.

Je marche lorsque soudainement, je sens des mains se poser sur mon épaule gauche. Je me retourne et mets immédiatement une gifle à cette personne, ils me fatiguent vraiment les mecs et ce n'est plus une priorité pour moi. Mais je deviens vite désabusée en voyant qui est cette personne.

- Oh pardon je suis désolée ! M'exclamais-je.

- Vous n'avez pas le droit d'être ici Mademoiselle !

- Pardonnez moi, mais je cherche les toilettes...

- Et vous me dites que vous ne pouvez pas demander à quelqu'un de la sécurité !?

- Écoutez Monsieur Deschamps, emmenez-moi aux toilettes et après je me débrouille !

- Très bien, faisons comme ça. Affirmait-il en commençant à marcher.

J'avais mis une gifle à Didier Deschamps, bordel.. Rien n'allait aujourd'hui.

Lorsque je vis un panneau à ma droite, avec écrit « toilets » et une porte blanche en dessous de celui-ci, je compris que j'étais arrivée à destination, si je puis dire. Je le remercie donc assez gênée et rentre dans celles-ci.

Bon, je vais vous épargnez les détails, je pense que nous sommes d'accord là dessus. Je me lave par la suite les mains dans le lavabo puis les essuie avec du papier. Oui, j'ai horreur des sèches-mains qui mettent pleins de bactéries et de microbes.

Une fois mes mains sèches, je jette le papier dans la poubelle puis sort. Il n'y avait plus personne. Je regrette d'avoir laisser le grand Didier Deschamps s'en aller, car maintenant je n'ai plus personne à qui demander ma route.

Je ne sais plus par où je suis passée, je me dirige vers ma droite car, bah... je ne sais pas vraiment pourquoi en fait. Je marche plusieurs dizaines de mètres avant de faire demi tour, il me semble que je venais de l'autre côté. Je me dirige donc de l'autre côté, repasse devant les toilettes, puis continue ma route.

J'arrive à une sorte de « carrefour ». Pas le magasin bien évidemment, juste quatre chemins qui se croisent. Cela ne m'était pas arrivé à l'allée, je ne venais donc pas de là.

Je fais à nouveau demi tour et tourne à gauche, puis à droite, ainsi de suite. J'entends des bruits, qu'elle bonne nouvelle je ne me suis pas perdue dans un couloir top secret, je ne vais pas me faire tuer yess !

Cependant je tourne ma tête de gauche à droite et ne vois absolument personne, ça c'est tout de suite moins cool..

Je marche encore quelques mètres et arrive à un angle. Lorsque je tourne à celui-ci pour continuer ma route, j'entends deux hommes rirent et je les vois. Se sont des agents de sécurité, oh non ! Où est-ce que je suis arrivée encore.

J'entends soudainement, des Argentins crier, et zut !  Il faut que je parte de ce couloir au plus vite car s'ils me voient, ils pourraient penser que je suis une sorte « d'espionne » pour écouter leur stratégie, enfin vous voyez ce que je veux dire, et alors là ce serait la fin.

C'est donc par conséquent que je me dirige vers l'autre côté, c'est-à-dire de la direction de là où je venais. Ça fait au moins cinq minutes que je tourne en rond, le match reprends dans quatre minutes, enfin les joueurs rentrent sur le terrain dans quatre minutes. Retrouver cette sortie est donc ma priorité numéro un !

Je tourne dans une sorte d'épingle, lorsque je me prends l'épaule d'une personne, je dirais que c'est un homme.

Je lève la tête et... oh mer... zut de flûte ! Je déteste la situation dans laquelle je me suis mise, mais vraiment.. tout ça à cause de ma vessie à deux balles ! La prochaine fois ça m'apprendra à boire autant en si peu de temps.

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Et voilà, c'est encore un chapitre court (un peu plus de 1500 mots), mais j'ai essayé d'écrire le plus que je pouvais, car je voulais vraiment couper à ce moment là de l'histoire, désolée je suis un peu sadique, oups tout le monde va le savoir maintenant.. 😬

Vous pensez que c'est qui « l'homme » qu'elle a percuté ? ❤️

N'hésitez pas à liker et surtout me dire ce que vous en pensez, car les likes sur une histoire c'est bien je dis pas mais savoir ce que vous en pensez je trouve ça mieux ;

Bisous.❤️

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