DJISLIME SHIT LOVE [JULY 2]
(oui c'est un Djislime. oui c'est un repost. ya les raisons en bas du chapitre)
"𝐋'𝐮𝐧𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐠𝐫𝐚𝐧𝐝𝐞𝐬 𝐝𝐨𝐮𝐥𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐞𝐬𝐭 𝐝'𝐚𝐢𝐦𝐞𝐫 𝐮𝐧𝐞 𝐩𝐞𝐫𝐬𝐨𝐧𝐧𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐥'𝐨𝐧 𝐧𝐞 𝐩𝐞𝐮𝐱 𝐩𝐚𝐬 𝐚𝐯𝐨𝐢𝐫"
03ʜ57 :
ꪶa musique a fond dans les oreilles, les mains dans les poches, les larmes aux coins des yeux. C'est l'ambiance qui anime mes pensées extérieurs comme intérieur. Mes pas lourd claquent sur le béton des rues de Paris, je ne prend pas la peine d'éviter les flaques d'eau.
Dans ma tête résonne juste un prénom, celui qui me donne envie de l'étriper des qu'il franchis ses lèvres :
Lyane.
Lyane.
Lyane.
Ce prénom qu'il a constamment à la bouche depuis qu'elle lui a envoyer ce foutu texto.
Putain, il ne parle que d'elle du matin au soir.
Lyane par-ci, Lyane par-là. Et moi, pendant tout ce temps, je lui souris et lui dis qu'elle a l'air sympa, que j'espère qu'elle l'aimera encore après les années. Alors que je veux juste lui hurler de ne pas la revoir. Que je ne m'en remettrai pas. C'est égoïste, je sais.
Mais pourquoi choisirai-t-il une meuf qui l'as abandonné pendant 10 ans à son meilleur pote qui a toujours été présent pour lui ?
Lyane.
Lyane.
Lyane.
Salope.
Salope.
Salope.
Parfois, je me demande si le destin a bien fais de me placer sur son chemin. Je pense que c'était un nouveau coup de poignard dans mon ventre, une nouvelle raison de me dire que je ne serais jamais aimé comme je le veux.
Que je ne trouverais jamais le bonheur.
Que je suis vouée à souffrir, encore et encore.
Que l'amour n'est définitivement pas fais pour les gens comme moi.
J'ai essayer, des centaines de fois, d'oublier, d'arrêter de me faire souffrir comme ca, de ne pas me tourner vers cet hétérosexuel si flagrant.
Mais je n'ai pas réussis à arrêter de l'aimer. Sinon, c'est pas drôle.
Et maintenant, il va revoir son premier amour, celle qu'il a aimé, celle qu'il aime encore, pendant que moi je souffrirai silencieusement en le regardant me la présenter comme sa copine.
Putain, je ne sais pas si je vais m'en remettre un jour.
Je m'arrête enfin dans ma marche nocturne quand j'atteins un endroit par lequel je n'aurais jamais voulu passer : l'appart de Sid.
Mon contience habituel m'aurais dit de rentrer. Celle d'aujourd'hui me dis de tracer ma route et de l'envoyer chier si il m'appelle.
C'est ce que j'aurais fais si ce bouffon ne venais pas de remarquer ma présence depuis son balcon.
- Max ! Frère tu montes ?
Non.
- Ouais ! J'arrive ! Répondis-je cependant, incapable de refuser.
Putain, pourquoi faut-il qu'on soit aussi faible quand il est question de la personne qu'on aime ?
~♡~
04ʜ09 :
- ꪻu fout quoi dehors sous la pluie quatre heure du mat ? Me demande Sid une fois que je le rejoins dans son appart. Sous la pluie et sans manteau en plus.
- Pardon maman, j'avais besoin de réfléchir ! Retorquais-je, ma réponse un peux trop sarcastique.
Il ne relève pas mon humeur massacrante, préférant me passer un pull à lui à la place. Mon cœur se soulève dans ma poitrine quand son odeur s'infiltre dans mes narines, j'essaye de ne pas y penser et enfile son pull deux fois trop grand pour moi.
- Et toi tu fout quoi a ton balcon comme un bouffon à quatre heure ? Tu t'es cru pour Juliette ?
- Ô Roméo ! Pourquoi est tu Roméo ? Renie tes manières et abdique tes fringues.
- J'ai dis Roméo et Juliette pas Cinquantes Nuances De Grès, abrutit !
Il éclate de rire, son rire se répercute dans mon ventre, me fais frissonner.
- J'arrive pas à dormir, confesse-t-il d'un ton plus sérieux. Je stresse pour demain.
Demain. Ses retrouvailles avec Lyane. J'hoche la tête et m'assois à côté de lui.
- T'as peur de quoi ?
- Qu'elle ai changé, qu'elle sois plus celle que j'ai connu. Celle que j'ai aimé.
Le coup est brutale, je me fais violence pour ne pas exploser les émotions que je contiens depuis trop longtemps déjà. Ma mains viens se poser sur son épaule, il tourne la tête vers moi, je tente tant bien que mal de le rassurer, alors que j'ai juste envie de lui crier que cette meuf ne lui mérite pas.
- Sid, si elle t'as recontacter c'est qu'elle... t'aime encore. Sinon elle t'aurais déjà oublié et serais aller voire ailleurs. Elle n'as pas changé, elle est toujours celle que tu crois.
Celle que tu aimes.
Celle qui a réduit mes derniers espoirs à néant.
- Tu crois ?
J'espère que je me trompe.
- J'en suis persuadé.
Son visage s'étire en un petit sourire, il m'enlace pour me remercier, je profite de ce contact qui ne sera beaucoup moins fréquent après.
- Merci Max, j'ai de la chance de t'avoir comme ami.
"Ami". Pourquoi ce mot sonne si creux dans ma tête. Pourquoi ce n'est pas plus ? Pourquoi je souffre a nouveau ? Pourquoi je ne peux pas goûter au bonheur, moi aussi ? Suis-je vraiment destiné à ressentir des sentiments envers des personnes inaccessibles ? A revivre ce schéma encore et encore ?
Le pire est que je n'arrive même pas à lui en vouloir. Il pourais briser mon cœur des centaines et des centaines de fois, je continuerais toujours de ramasser les morceaux pour les recoller et revenir vers lui.
C'est affreux ce que je vais dire, mais peux être que le schéma de l'amour n'est pas fais pour moi.
- Max, tu pleures ?
Je relève la tête vers Sid, qui me regarde avec un air angoissé. Je prend contience que je me suis mis a pleurer sans le vouloir. Que l'accumulation à fais que mes larmes ont débordés.
Je détourne le regard et m'empresse d'effacer les pleurs coulant sur mes joues, mais elles sont immédiatement remplacés par de nouvelles.
- C'est rien ça coule tout seul. Essayé-je de le rassurer entre deux sanglots.
- Non je vois bien qu'il se passe un truc. Dis moi.
- Force pas, j'te dis qu'il y a rien.
Mon ton sec le fais se taire, je me relève et récupère mon sweet avant de partir.
- J'vais y aller, faut que tu dormes pour demain.
Je suis arrêter par une main qui attrape fermement mon poignet. J'essaye de me dégager, mais c'est peine perdue avec ma force de fourmi.
- Putain Max, pourquoi tu me fuis toujours quand tu va pas bien ?
Peux être parce que si je dis la vérité notre amitié est foutu ?
- Je te dis que je vais bien bordel ! M'emportais-je alors que j'essaye une nouvelle fois de me dégager de son emprise.
- Je te connais et je sais très bien que t'es dans le mal la !
- FERME TA GUEULE !
Il ne dis plus rien pendant plusieurs secondes, et quand je retire sa main de mon poignet une nouvelle fois, il n'oppose plus de résistance.
- M-
- Sid t'es aveugle ou quoi putain ? Depuis tout ce temps t'as pas compris pourquoi je pete des câbles quand on parle d'elle ? Je souffre depuis des jours, tu parles d'elle matin, midi, soir ! J'en peux plus de sourire et de dire que je suis content pour toi, j'en peux plus de faire semblant, de me voiler la face, d'essayer d'oublier. D'essayer de t'oublier toi ! De me persuadé qu'être ton meilleur ami me suffit. Que pendant que tu me fais des éloges sur ton premier amour, je donnerais tout pour être à sa place !
Il ne dis rien, sûrement parce qu'il n'y a rien à dire. Tout a été posé la, devant nous. Mes sentiments. A voire maintenant ce qu'on en fais, si il les dégage d'un revers de la main ou si il essaye de les préserver et de leur donner une chance.
Et puis, pour sauter a pied joins dans le vide, je rajoute dans un presque chuchotement :
- Parce que je t'aime Sid, je t'aime a en crever. Et ça fais mal de crever d'amour pour une personne qui s'en bas les couilles.
Voilà, la maintenant il ne peux pas nier que notre relation n'est pas 100% platonique.
Si au départ, il ne réagit et prend le temps d'assimiler les infos, il finis par relever la tête vers moi, déboussolé par ce qu'il viens d'entendre. Ses yeux se mettent à briller, ses doigts jouent avec sa bague.
- Je... Je sais pas quoi dire... C'est...
Je n'arrive pas à répondre quoique ce soit, comme si mon aveux m'avais rendu muet.
Sidjil inspire un grand coup, et avoue, les larmes aux yeux :
- Je suis désolé de ne pas t'aimer comme tu le penses... Je te jure que j'aimerais, mais je n'arrive pas a ressentir ce truc envers toi.
Je baisse les yeux, ravale les larmes qui s'étaient arrêter depuis quelques minutes.
Je le savais. Je le savais, mais ça fais quand même mal. Horriblement mal.
Sid se lève pour venir entourer ses bras autour de moi, je suis incapable de parler.
- Je suis désolé, Max. Vraiment désolé...
Je repond enfin à son étreinte avec toute la force que je possède - ce qui n'est rien du tout, en réalité - et les larmes coulent de nouveaux.
Il ne m'aime pas ?
Il ne m'aime pas.
Il ne m'aime pas...
Je quitte son étreinte, trouve la force de place quelques mots :
- Je... Vais y aller. J'espère qu'on pourra se revoir.
- J'espère aussi, je suis encore désolé.
Je rabat la capuche de son pull sur ma tête, il ne fais pas de commentaire sur le fait que je parte avec. Mes pas quittent l'appart, mais mon cœur reste brisé a jamais dans cette pièce.
Je remet vite mes écouteurs sur mes oreilles pour essayer de penser a autre chose, la musique que j'étais entrain d'écouter reprend.
"Quel idée daimer cette femme qu'on ne soumet pas ?
C'est plutôt nul comme fin, en plus ça nique le r'frain"
J'avais oublié que la musique que j'écoutais n'est pas du tout dans le thème pour se changer les idée.
C'est plus fort que moi, les larmes refont surface. Une fois dehors, je regarde une dernière fois l'immeuble, Sidjil est de nouveau a son balcon. Il me regarde, je croise son regard, mes yeux restent accrocher aux siens quelques secondes, je finis par detourner le regard et de nouveau marcher dans la nuit. Je ne sais pas ou je vais, je m'en fout parce que pour l'instant, je veux juste me perdre et tout oublier.
Je reçoit un message, je suis surpris de trouver le nom de Sid a l'écran. Son message a le don de doubler mes pleurs.
Sidjil - Aujourd'hui à 04ʜ38 :
ne t'inquiète pas, je suis facile à oublier.
***
Seuls les vrais savent que c'est un repost mdrrr.
Nan enft ça me saoulait d'avoir une histoire a part de Djilsime, dcp j'lai mis la, calculer juste pas que c'est pas un Joystu svp merci 🙏🙏
(ptn jsuis une fraude c'est pas possible)
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