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Lui

16:30.

Je sortais de cours. J'avais passé une bonne fin de journée en fin de compte, je n'étais resté qu'avec ma petite amie en même temps.

Je sentais bien que j'avais foutu mon amitié avec Jacques en l'air, mais je ne voulais pas qu'il ait ma maladie sur le dos autant que moi, sachant qu'il avait déjà ses propres problèmes.

Je ne voulais pas qu'il pense à mes problèmes de santé ou même qu'il s'inquiète alors qu'il avait plus important à régler.

J'étais quelque part un peu triste, mais c'était mieux pour lui qu'il m'oublie.

En voulant rejoindre ma moto, j'entendis une voix derrière moi.

-Salut Bieber, dit Sean.

Je me retournai brusquement pour lui faire face.

-Sean? Mais qu'est-ce que tu fais ici ? Demandai je.

-Je viens te voir, je n'ai pas le droit de venir voir mon vieux pote Justin, dit il.

-Pourquoi t'as manqué le match mercredi? Tu sais ce qu'il s'est passé ?

-Pourquoi je l'ai raté, c'est parce que j'avais des problèmes à régler Justin, et tu sais que j'aurais manqué ce match pour rien au monde, mais là c'était trop compliqué. Et si par « ce qu'il s'est passé » tu veux parler de votre défaite, ou du fait que tu aies enfin révélé la vérité à tout le monde sur ton état de santé, ou plutôt du fait que tu aies quitté l'équipe, oui je sais tout ça.

-Je vois que tu as été bien informé, dis je. Et quel genre de problème ?

-Peut-être qu'un jour je t'en parlerais, mais là je ne sais pas si c'est le moment de le faire. En tout cas aujourd'hui je viens te dire quelques choses de plus important que mes problèmes.

Il sourit puis me regarda droit dans les yeux.

-Je m'en vais.

-Tu t'en vas ?

-Oui, je m'en vais.

-Tu t'en vas où? Je ne comprends pas Sean, dis je perdu.

-Je m'en vais, je quitte l'équipe, le lycée, ma vie a Los Angeles.

-Mais où tu vas ? Demandai je.

-Je ne pourrais pas te le dire parce que ça fait parti des choses que je te dirais peut-être un autre jour, mais je pars loin en tout cas.

-Et ta famille ? Ils sont au courant.

-Pour ceux qui me servent de famille crois moi c'est à cause d'eux que tu dois entendre cette connerie qui est réelle.

Je baissai la tête. Je sentais les larmes me monter aux yeux.

Je ne voyais pas pourquoi je voulais pleurer, moi aussi j'allais les laisser ici.

-Justin, je n'aime pas dire ça comme ça, mais je pense que c'est un adieu que je vais te dire là. Je ne pense pas qu'on se reverra, mais si nos chemins venaient à se rencontrer à nouveau, j'espère pouvoir te raconter ce qu'il se sera passer pour moi. Mais je pense que tu l'apprendras de la bouche d'une autre personne avant que ce moment arrive.

-Sean putain pourquoi tu fais ça ? Demandai je en le regardant droit dans les yeux, même si j'étais prêt à pleurer comme une salope.

-Justin, dit il en posant sa main sur mon épaule. Je veux que tu restes fort, je veux que tu te battes contre ta maladie et que tu ne fasses pas les mêmes conneries qui m'auront mené à partir aujourd'hui...

-Mais qu'est-ce que t'as fait putain !?

-Tu le sauras assez vite, pas par moi mais tu le sauras. Restes le Justin que j'ai connu, dans deux jours tu auras 18 ans et je te souhaite que du bonheur à Sofia et toi. Mais ne prends jamais le même chemin que moi s'il te plaît.

Je ne comprenais rien. Pourquoi me disait il tout ça ? Pourquoi partait il ? Je voulais des réponses mais je savais qu'il ne m'en donnerait pas.

-Allez, bonne continuation. Adieu Bieber, ça aura été un plaisir de te connaître, dit il en me tapant l'épaule amicalement.

J'entendis ses pas lourds. Je me tournai pour lui dire quelques choses mais il avait disparu. Je venais de perdre un de mes plus grands amis.

Je ne savais pas comment réagir. Je levai la tête vers le ciel. Mes larmes coulaient le long de mon visage.

J'avais l'impression que tout était fini pour moi.

Sean partait sans rien m'expliquer, Jacques ne me parlait plus, qu'allait il se passer après pour moi?

Je soufflai. Je pris ma moto et me conduisis vers chez moi, les larmes coulant abondamment sur mes joues.

Sean allait me manquer. Tous les souvenirs que j'avais avec lui défilaient dans ma tête. 

Je fermai les yeux un instant puis décidai d'entrer dans un bar.

Je m'installai et attendis qu'un serveur vienne prendre ma commande.

Un serveur vint après plusieurs minutes qui furent extrêmement longue pour moi.

-Votre service de commande n'est pas très rapide, me plaignis je.

-Bon écoute si t'es pas content tu peux sortir, t'es pas tout seul ici mon vi...commença à s'énerver le serveur.

-C'est bon, dis je en enlevant mon casque. Sers moi ce que vous avez de plus fort.

-Hum...je ne sais pas si je peux te servir ça, t'as une carte d'identité, dit il en me regardant d'un regard perturbé.

Je devais avoir les yeux rouges sang tellement j'avais pleuré pendant que je conduisais.

-Je suis majeur dans deux jours ça te suffit pour me donner cette putain de bouteille d'alcool forte?

-Crois moi, si je te la donne, même ta mère ne voudra pas te voir dans un état pareil, dit il.

-J'en ai plus rien à faire d'accord ? La bouteille et vite.

Il alla prendre un litre. J'étais prêt à me shooter parce que j'avais perdu un pote. Putain quel bouffon j'étais.

Mais je m'en foutais, car je voyais ma vie s'assombrir au fur et à mesure. Alors je bus cul sec. Et mon cerveau s'éteignit pendant les plusieurs longues heures où je me shootais.

...

Je n'avais aucune idée de l'heure qu'il était, de l'endroit où j'étais, mais j'étais affalé sur une table et j'avais l'air d'être seul dans la pièce.

Je tentai comme je pouvais d'ouvrir mes yeux, mais mes paupières me l'interdisaient. J'avais terriblement mal au crâne.

Je soufflai et tentai de me lever mais je tombai directement.

Je restai au sol une bonne dizaine de minutes. Quand j'entendis des appels. Des appels d'une voix que je pouvais reconnaître facilement.

-Justin lèves toi, qu'est-ce que tu fais ici à une heure pareille ? Dit la voix de mon père qui tentait de me relever.

Mon corps se mettait en appui sur lui.

-Allez mon vieux, on y va, dit il d'un ton déterminé. Merci de m'avoir appelé bonne soirée, s'adressait il a des gens mais je ne pouvais pas savoir qui c'était avec le peu d'énergie que j'avais.

Il m'entraîna jusqu'à sa voiture je suppose et attacha ma ceinture.

-Je suis encore capable d'attacher une ceinture tout seul papa, me plaignis je.

-Justin cesse tes conneries, tu tiens à peine debout, dit mon père. Tu sais que ça fait plus de 5 heures que ta mère et moi t'attendons? Heureusement que les gens de ce bar m'ont prévenu que tu étais là-bas. Qu'est-ce qui t'a pris de prendre une bouteille aussi forte?

-Je sais plus, tout me fait chier, j'ai envie de me suicider, dis je.

-Dis pas de conneries Justin, concentres toi un peu. Il s'est passé quelques choses avec Sofia?

-Sofia? M'interrogeai je.

-Oui Sofia, ta petite amie tu t'en souviens?

-Ah oui ! La bonne grosse chienne que je me suis tapé mercredi avant le match et qui m'a sucé la bite en me disant que c'était la dernière fois qu'elle le ferait.

Mon père soupira. Je n'avais clairement pas les idées en place.

-Ça ne sert à rien de parler avec toi maintenant, marmonna-t-il. Tu vas rentrer et aller au lit parce que si ta mère te voit dire de telle chose elle risque de faire une attaque.

-Comme l'attaque que j'ai fait avec mon canon dans le vagin de S...

-Ta gueule Justin, finit par dire mon père.

Je ris amusé puis laissai ma tête cognée contre la fenêtre puis m'endormis. J'étais vraiment trop shooté pour dire quelque chose de censée.

...

11:20.

Le réveil fut atroce pour moi. J'avais l'impression de sortir de plus de mille ans de sommeil.

J'étais dans mon lit, en pyjama ou du moins en boxer, le minimum. J'avais vraiment réussi à me déshabiller dans l'état où j'étais?

Je ne me comprenais pas. Je regardai dans le vide. Je ne me souvenais plus des conneries que j'avais sorti la veille. Mais j'espérais n'avoir blessé personne.

Au moment où je voulus me lever ma mère entra dans la pièce. J'eus le réflexe de repartir dans mon lit.

-Tu es enfin réveillé, dit elle en venant s'asseoir à côté de moi.

-Il faut croire oui, qu'est-ce que j'ai fait hier ?

-Ça c'est toi qui devrait me le dire. Quand ton père est venu te chercher tu as dit des choses sur tes rapports avec Sofia puis ensuite tu...

-Qu'est-ce que j'ai dit sur nos rapports ? Demandai je précipitamment.

-Crois moi tu ne veux pas le savoir, et puis je ne vais pas répéter car nous ne t'avions jamais connu aussi vulgaire, dit elle. Bon ensuite tu t'es endormi comme ton père a vu que ça ne servait à rien de te parler t'as ramené à la maison. Il a dû te déshabiller enfin du moins comme tu as l'habitude de dormir, et tu t'es endormi comme un bébé une seconde fois mais jusqu'à ce matin. Bon tu comptes me dire ce que tu faisais dans ce bar?

Je me souvins soudainement ce que je faisais dans ce bar, et rien que d'y penser j'étais mal.

-Sean est parti sans me dire pourquoi, j'ai perdu un grand ami maman, il m'a dit que c'était un adieu, et je l'ai très mal pris sachant que Jacques était en froid avec moi depuis jeudi.

-Pourquoi Jacques et toi êtes vous en froid? Demanda-t-elle comme si notre amitié l'intéressait vraiment.

-Je lui ai demandé de m'oublier, je lui ai dit que je partais, et il a pris ça comme une forme d'abandon. Alors ça plus le départ précipité de Sean, j'ai pas pu supporter alors je me suis dit que...

-L'alcool serait ton refuge? Ça n'a jamais été une solution Justin, c'est un refuge pour tout le monde mais un poison surtout. Mais tu veux vraiment partir ?

-Je ne sais pas maman, il me reste encore le plus gros de mes soucis, Sofia. Je l'aime et je n'ai pas le courage de lui dire que je dois partir loin d'elle, moi-même je ne le supporterais pas, avouai je. Et je sais que c'était pas une bonne idée de faire confiance à l'alcool.

-Je sais que c'est un choix difficile Justin mais tu dois en faire un, et peu importe celui que tu feras, il faudra toujours que quelqu'un souffre.

Je déglutis. Dis comme ça c'était dur.

-En tout cas je sais que c'est dur, mais il faut que tu restes fort mon cœur, dit elle en caressant mon genou.

-Maman, j'ai besoin d'un câlin, dis je en lui tendant mes bras.

Elle me sourit et vint me prendre dans ses bras. Elle m'embrassa les deux jours et me regarda droit dans les yeux.

-Mon Justin Bieber est fort et je sais qu'il fera les bons choix, dit elle d'un ton convaincant.

Je souris simplement. Elle se leva et se dirigea vers la porte.

-Ton petit déjeuner t'attend encore en bas, mais avant je pense qu'une personne voudrait discuter avec toi, dit elle en laissant entrer Jaden.

Je fus surpris de le voir ici. Ma mère ferma la porte.

-Jaden, qu'est-ce que tu...

-C'est moi la bouche qui te donnera les réponses que tu attends sur Sean.

J'écarquillai les yeux. Il prit la chaise de mon bureau et s'assit dessus avant de commencer.

-Déjà saches que je suis tout autant triste que toi que Sean soit parti, d'ailleurs on l'est tous, mais c'est comme ça et c'est aussi pour lui qu'il est parti.

Je déglutis une seconde fois. Je sentais que je n'étais pas prêt à entendre ce que j'allais entendre.

-On a découvert de la drogue dans la chambre de Sean, la police a découvert de la drogue dans la chambre de Sean, juste après ses parents. Sean est toxico, il se droguait, il était malade, et en découvrant ça ses parents ont décidé de l'envoyer en cure de désintoxication, au Texas.

-Quoi? Mais comment? Pourquoi?

-Tu dois te demander comment il a fait pour nous le cacher? Il se dopait, disons qu'en cours et avec nous il était le Sean saint et gentil, et que chez lui il devenait un toxicomane complètement détraqué de 18 ans. Apparemment cette histoire ne date pas d'hier, ça fait longtemps qu'il avait commencé. Ça peut paraître incroyable, mais notre Sean était un adepte de la drogue.

Je regardai le vide. Ça faisait froid dans le dos. Putain comment avais je pu passer à côté de ça ?

C'était improbable. Sean, un si gentil gars, un si bon gars.

-Mais comment tu sais tout ça toi?

-Il me l'a dit, il n'a eu le courage de le dire qu'à moi, mais je suis sûr qu'il ne m'a pas tout dit, je ne l'ai pas forcer à m'en dire plus, c'était déjà assez dur comme ça pour lui d'avouer tout ça à quelqu'un. Il m'a juste demandé de faire passer le message à tous ses potes. Voilà maintenant tu sais tout.

-Putain, j'étais pas prêt.

-Personne n'était prêt à découvrir ce visage de Sean. Et s'il t'a parlé de ne pas prendre le même chemin que lui, il te parlait de la drogue, au début tu goûtes pour voir comment ça fait, mais quand tu sombres dedans, tu n'en ressors plus. Certains meurent, d'autres arrivent à s'arrêter, et les gens comme Sean partent en désintoxication.

J'avalai difficilement ma salive. J'étais dégoûté de ne pas avoir vu ça plutôt. J'aurais pu tenter de l'aider, même si je ne voyais pas comment.

J'étais finalement heureux pour lui qu'il aille se faire soigner, ça voulait dire que même si ses parents avaient dû le forcer, il tenait encore à sa santé et à lui.

-Merci Jaden, merci de m'avoir dit tout ça, dis je. Maintenant je comprends mieux.

-Et tu ne peux pas lui en vouloir, dit il en plus.

-Non, je ne peux pas, je ne peux que le comprendre.

-Bon reposes toi bien, à plus tard Jay.

Il ouvrit la porte et s'en alla après que je l'ai salué.

Je décidai de sortir de mon lit une dizaine de minutes plus tard. Je voulus descendre mais vis la chambre de Jaxon ouverte, ce dernier à l'intérieur en train de regarder des photos.

Je fronçai les sourcils. Je toquai doucement puis il me laissa entrer.

-Je dérange ? Demandai je.

-Non, dit il d'une petite voix.

-Qu'est-ce que tu fais ?

-Je regarde les photos de mon copain et moi, dit il.

-Pourquoi tu fais ça ?

-Parce qu'il déménage ce week-end et que je ne vais plus jamais le revoir parce qu'il part à Boston et que Boston c'est loin d'ici.

-Oh Jaxon, dis je en posant ma main sur son épaule.

-C'était mon meilleur ami, dit il en passant une main sur ses yeux.

-Jaxon, je sais que c'est dur pour toi, mais tu sais moi aussi je viens de perdre un ami précieux.

-Il déménage?

-Non, pas exactement. Il va se faire soigner dans un autre pays qui est en Amérique du Sud.

-Et tu es triste?

-Oui très, c'était un bon ami. Mais je me dis que s'il part c'est parce qu'il est obligé et qu'il faut qu'il se fasse soigner pour que je puisse un jour le revoir en pleine forme. Donc toi tu devrais te dire que s'il part c'est pour une raison et que tu seras peut-être amené à le revoir un jour, d'accord ?

-Oui tu as raison Justin, merci, dit il en me souriant.

Je lui souris en retour et m'éloignai de la chambre de mon frère. J'étais au moins content de lui avoir appris quelques choses.

...

J'avais passé la journée en boxer. J'avais eu tellement la flemme de tout. Et bizarrement ma mère ne m'avait rien dit.

Il était déjà 20 heures passé et j'étais en train de parler en messages avec Martin.

Quand je pense que le lendemain j'avais 18 ans. Je n'avais rien prévu et mes parents ne m'en avaient même pas parlé.

Soudainement, on sonna à la porte. Ma mère alla ouvrir et tomba nez à nez avec Sofia.

Je les entendis se faire la bise puis plus rien, elle parlait trop doucement pour que je puisse comprendre un mot de ce qu'elle se disait.

Sofia entra ensuite dans la pièce après avoir je pense saluer mon frère et ma sœur.

Elle était assez bien vêtue. Elle portait une robe saumon sans manche avec un décolleté plongeant, assez courte ou du moins juste au dessus de ses genoux, avec un long manteau noir et des escarpins de la même couleur que sa robe.

Elle avait aussi lissé ses cheveux. Elle était totalement sexy. Porter un boxer n'était plus avantageux à présent.

-Salut Justin, dit elle en venant s'asseoir à côté de moi.

-Salut Sofia, mais pourquoi t'es habillée comme ça ?

-Ça ne te fait pas plaisir ?

-Oh...euh...si, dis je le regard plongé dans son décolleté.

-J'ai appris pour Sean, et je suis désolée pour toi, dit elle en posant sa main sur mon genou.

-Oh tu sais c'est rien. C'est la vie, dis je.

-Bon vas prendre une douche et t'habiller convenablement, on sort ce soir, dit elle.

-Mais en quel occasion? Et puis j'ai pas la tête à sortir ce soir.

-Pour ton anniversaire.

-Mais c'est demain, dis je.

-Et alors? Allez ! Me poussa-t-elle vers l'étage.

Je fus donc forcé de prendre cette putain de douche, mais elle avait un décolleté plongeant, je pouvais difficilement lui dire non.

Après une bonne douche d'une vingtaine de minutes, je sortis tout propre.

Elle m'attendait dans ma chambre. Elle avait déjà sorti les vêtements que j'allais mettre, c'était assez détendu pour une soirée mais je ne dis rien et les mis.

Une fois habillé et parfumé, elle tourna autour de moi pour vérifier si tout était bon.

-Parfait, affirma-t-elle.

-Bon maintenant tu vas enfin me dire pourquoi tu as mis cette robe aussi moulante et sexy, dis je en la tirant vers moi.

Elle rit simplement. Je passai de petits baisers dans son cou puis descendis mes baisers dans son décolleté. Elle soupira longuement.

Je descendis la brettelle de sa robe qui fit découvrir son sein droit.

Je l'attrapai dans ma main puis tirai sur son téton avec mes dents. Puis je me mis à jouer avec.

Elle accrocha ses mains fortement à mon tee shirt. Mon autre main remontait petit à petit sa robe, cherchant à faire découvrir sa culotte qui devait être en dentelle, comme toujours.

Elle finit par me repousser et par se rhabiller quelques secondes plus tard.

-Pas maintenant Justin, dit elle en posant ses mains sur mon torse. Allez on y va, dit elle.

Dommage que ça avait été aussi court. Je lui pris la main puis nous descendîmes.

-Bon amusez vous bien les jeunes, dit ma mère.

-Parce que t'étais d'accord pour que je parte avec elle? Demandai je.

-Bien sur, j'ai confiance en Sofia, dit elle.

-Attends avant de partir je dois te bander les yeux, dit Sofia.

-Mais comment je vais conduire si je ne vois rien...

-Chut, dit elle en posant son doigt sur mes lèvres, laisses toi faire.

Je la laissai donc faire puis nous sortîmes. Nous entrâmes dans une voiture et Sofia ordonna au conducteur de conduire. J'avais bien sûr aucune idée de qui ça pouvait bien être.

Le trajet ne fut pas très long et nous arrivâmes rapidement, du moins d'après ce que les sons de la voiture me faisait comprendre.

On m'ouvrit la portière puis je sortis avec l'aide de Sofia.

-Fais attention y a des marches, dit elle en marchant avec moi.

Je l'écoutai puis nous arrivâmes enfin devant l'infrastructure.

-Tu es prêt, demanda-t-elle.

-Je suppose que oui, répondis je.

Elle enleva ce qui me couvrait les yeux puis ouvrit la porte.

Je vis tous mes amis ainsi que plusieurs personnes du lycée crier un grand « Surprise ».

Putain de merde.

-Joyeux anniversaire bébé, me dit Sofia en m'embrassant furtivement.

Je n'étais pas du tout prêt à ça.

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