40
Elle
16:00.
Je sursautai en entendant ses paroles. Quand je me tournai, je le vis.
Il était derrière moi, main dans les poches, casquette sur la tête.
Il me fixait et je n'osais pas répondre.
-Qu'est-ce que tu vas encore m'inventer ? Que c'est ta grand mère ? Que c'est ta sœur ?
Je baissai les yeux. Des larmes menaçaient de couler. J'étais obligée de tout lui avouer. Mais quelques parts, ne serait-ce pas la meilleure solution?
-Sofia, dit il en se baissant à la hauteur. Qui est ta mère ? Ou bien plutôt, ou est ta mère ?
Je me mis à pleurer. Je pleurais à grosses larmes. Je n'arrivais pas à comprendre pourquoi je m'étais mise à pleurer, mais j'en avais besoin.
J'avais besoin de me vider un bon coup. Je vis malgré mes larmes un sentiment de compassion dans les yeux de Justin, il ne savait pas comment faire face à moi.
Il était confronté au problème de comment consoler sa petite amie quand elle se met à pleurer devant vous.
Je me réfugiai contre lui, continuant à pleurer sur son épaule. Il ne sut tout d'abord pas quoi faire puis il finit par poser ses mains sur mon dos.
Puis pris d'une tendresse indescriptible, il me serra plus fort contre lui et caressa mon dos avec ses mains.
-Bébé, arrêtes de pleurer, s'il te plaît, me chuchotait il au creux de mon oreille.
Il m'apportait de la chaleur, son corps était chaud, il était protecteur. Je me sentais en sécurité avec lui.
Je sentais des baisers sur mon front, des paroles douces à mes oreilles, mais je continuais à pleurer, parce que ça n'allait pas ramener ma mère.
...
J'étais assise sur mon lit et attendais que Justin revienne. Il avait décidé de me préparer un chocolat chaud pour que nous puissions discuter de ce que je n'avais jamais osé lui dire auparavant après qu'il m'ait ramené chez moi.
Il revint et ferma la porte derrière lui. Il retira ses baskets et vint s'asseoir à côté de moi. Il me donna mon chocolat et se coucha sur mes jambes.
-Vas y, raconte moi tout, dit il calmement.
Je voulus tout d'abord enlever sa casquette pour passer ma main dans ses cheveux mais il m'en empêcha.
Il avait aussi des explications à me donner.
-Ma mère est morte quand j'avais 2 ans, je n'ai donc pas vraiment pu la connaître, enfin j'ai vraiment très peu de souvenirs d'elle. Nadia est la meilleure amie de mon père comme je te l'ai expliqué et elle s'occupe de moi depuis la mort de ma mère, elle a voulu assurer cette tâche parce que mon père a beaucoup souffert de la mort de ma mère. Je n'en ai parlé à personne, à part à Ella, mais si je n'en parle pas c'est parce que j'ai du mal à le faire et en plus j'ai beaucoup souffert avant le lycée parce que je ne ressentais pas l'amour maternelle que chaque fille de mon âge avait, comprends moi, la première fois que j'ai eu mes règles j'ai dû en parler à mon père et il ne s'attendait pas à ça, c'était vraiment un handicap pour moi et du coup j'ai menti sur ma mère, à plusieurs reprises parce que j'avais honte de dire qu'elle était morte et que je n'avais donc pas de mère, dis je.
-Mais pourquoi tu ne m'en as pas parlé ? Demanda-t-il en fronçant les sourcils.
-J'avais eu peur, peur que tu me juges, que tu me critiques, que tu ne me vois plus comme avant, avouai je.
-C'est stupide Sofia, je t'aime et ce n'est pas de ta faute si tu n'as plus ta mère, comment tu as pu pensé que moi, ton propre petit ami, j'allais te renier parce que tu as perdu ta mère? Je ne te jugerais jamais pour ce que tu n'as pas, j'ai choisi de sortir avec toi pour des raisons précises qui font que je t'aime pour ce que tu es et pas pour ta vie.
Ce qu'il me disait me faisait chaud au cœur. Il arrivait à me faire sourire même quand ça n'allait pas.
J'arquai un léger sourire.
-J'ai été stupide tu as raison, dis je en baissant les yeux vers lui.
-C'est le moins que l'on puisse dire, dit il en riant.
Je ris avec lui. Il était beau quand il riait.
-Mais dis moi, elle est morte de quoi ta mère ?
Je laissai un blanc s'installer. Je sentais les larmes remonter. J'avais oublié ce détail. Ce détail qui me sensibilisait.
-D'une leucémie...dis je en me remettant à pleurer.
Justin me regarda profondément.
-J'ai peur de te perdre comme elle, dis je en ne pouvant m'arrêter de pleurer.
Il se releva en me regardant. Je cachai mon visage pour pleurer. Je ne pouvais pas supporter l'idée que j'allais peut-être perdre Justin comme ma mère.
Et c'était maintenant que je m'en rendais compte. Il ne sut pas quoi faire et me prit simplement dans ses bras, ne pouvant rien dire.
Après plusieurs longues minutes, je repris mon calme.
-Tu sais moi je resterais, je me battrais et je resterais pour toi, parce que nous sommes plus fort que la maladie, tu le sais Sofia, et tu y crois n'est-ce pas? Ta mère n'a peut-être pas su se battre jusqu'au bout, mais toi et moi on réussira à gagner.
Il prit ma main en l'embrassant.
-Répètes après moi, plus fort que la maladie, dis moi que tu y crois Sofia, dit il.
-Nous sommes plus fort que la maladie, Justin, affirmai je en lui souriant comme je pouvais.
-Je préfère te voir positive comme ça, je suis vraiment désolé pour ta mère, j'aurais jamais pu imaginer que ça soit dur pour toi, dit il. Tu as autre chose à me dire d'aussi important ?
Je fronçai les sourcils.
-Je pense que c'est le moment, je ne veux plus découvrir les choses, argumenta-t-il.
-Non, je t'ai tout dit, dis je en réfléchissant.
-Tant mieux alors, dit il en se redressant.
-Pourquoi tu ne veux pas enlever ta casquette? Demandai je.
Il la retira et je pus voir un trou sur la partie arrière de sa mèche. Rien de grave mais quelques choses d'assez visible.
-Oh...dis je.
-Oui oh, de toute façon je savais que ça devrait arriver, c'était les effets secondaires non? Conclut il en remettant sa casquette.
-Oui, mais tu ne penses pas que...
-Oui peut-être, mais elle m'a soûlé, je ne vois pas en quoi ça la dérangeait elle, si je veux garder ma casquette je la garde, me coupa-t-il.
Je haussai les épaules. Sa réaction devant la prof était plus compréhensible maintenant, mais quand même disproportionnée.
Il se leva. Il partait déjà.
-Bon, si tu as besoin de moi tu peux m'envoyer des messages je répondrais, prends soin de toi, moi je dois rentrer sinon mes parents vont me tuer, dit il.
-D'accord, répondis je simplement.
Il m'embrassa le front et me prit dans ses bras. Je sentis son odeur intensément. Je ne m'en défaisais plus.
-Je t'aime Sofia, me chuchota-t-il.
-Je t'aime aussi Justin, dis je en versant quelques larmes.
...
08:50.
J'arrivai dans la salle de classe non rayonnante, mais dans un état assez normal, je n'avais pas d'humeur précise aujourd'hui.
A vrai dire j'avais cogité toute la nuit sur ce qu'il s'était passé la veille avec Justin. Il avait été si gentil à mon égard, alors qu'il était censé m'en vouloir.
Je voulais lui prouver que je l'aimais et qu'il avait toutes les raisons de me faire confiance.
Je voulais lui montrer à quel point je l'aimais, le seul problème c'est que je ne savais pas encore.
En tout cas j'allais le faire. Je guettai sa place, sachant pertinemment qu'il ne viendrait pas.
-Alors? Demanda Ella.
-Alors quoi?
-Qu'est-ce qui te rend pensive?
-J'ai dit à Justin pour Abel, enfin il l'a découvert tout seul, il m'en veut, et il veut que je réfléchisses sur mes erreurs, sinon il...
-Te quittera ?
-C'est ce que j'ai compris.
-Tu vois...
-Non Ella, c'est bon, la coupai je. J'ai compris.
-Mais il faut avouer que j'avais raison, dit elle fièrement.
-T'as fini ?
Elle rit.
-Et il a découvert aussi pour ma mère, j'étais partie la voir hier et il m'a suivi, j'ai donc du lui dire, ajoutai je.
-Oh...comment il l'a pris?
-Il a trouvé stupide de ma part d'avoir pu penser ce qui m'a poussé à ne pas oser lui dire ça, expliquai je.
-Ça aussi je...
-Non. Tu ne m'avais rien dit.
-C'est vrai tu marques un point, mais votre couple maintenant ?
-J'en sais rien, il n'a pas l'air d'avoir eu encore l'idée de me quitter, il m'a dit qu'il m'aimait hier.
-Alors tout roule pour vous, affirma-t-elle.
-Ou presque...je revois Manuel cette semaine, marmonnai je.
-Le bg qui sert de neveu à Nadia? Dit elle un sourire malicieux sur les lèvres.
-Oui, lui, mais ne t'imagines pas de trucs, Justin est mieux, la contredis je d'avance.
-Mais Manuel est plus mûr, dit elle.
-Justin est parfait.
-Franchement je ne comprends pas pourquoi tu n'es pas sorti avec Manuel plutôt que Justin.
-Parce que j'avais perdu contact avec Manuel, et puis j'ai rencontré Justin avant de reprendre contact avec lui. Et de toute façon nos petits fleurets c'était juste des conneries d'enfance.
-Peu importe, il reste meilleur. En parlant de tout ça, à la soirée de Sean il s'est passé quelques choses avec Jacques, dit elle en souriant.
-Quoi? Vous l'avez fait?
-Moi j'étais trop bourrée pour m'en souvenir mais lui me l'a confirmé, dit elle tout heureuse.
-Oh super pour vous, mais tu es sûre que...
-Oh c'est bon Sofia, si Jacques me l'a dit je peux lui faire confiance quand même, s'énerva-t-elle. D'ailleurs t'aurais du venir c'était vraiment bien.
-Je ne pouvais pas c'était le jour où je me suis disputée avec Justin, et il ne m'aurait jamais emmené là-bas.
-Tant pis, mit elle fin à la conversation comme la prof venait d'arriver.
J'observai d'un coup d'œil rapide Jacques, quand Ella était bourrée elle faisait n'importe quoi et j'espérais vraiment que ça soit Jacques qui l'ait touché et pas quelqu'un d'autre.
...
Je rentrai chez moi tranquillement. J'avais passé une matinée plutôt simple, je n'étais pas fatiguée.
J'avais prévu de passer chez Justin en fin d'après-midi pour m'assurer qu'il aille bien.
J'ouvris la porte et un grand sourire apparut sur mes lèvres en voyant Nadia discuter avec Manuel. Il avait grandi, il était devenu si beau.
Il était brun, aux yeux verts, il avait les lèvres rosées et un teint frais. Sa dentition était parfaite, il avait grandi, enfin bref il était devenu magnifique.
Il se tourna et fut agréablement surpris de me voir. Il se leva et je m'avançai doucement vers lui pour le saluer.
Je ne savais tellement pas comment lui dire bonjour. Nous optâmes pour une simple bise, puis il prit les devants et me prit dans ses bras.
-Tu m'as tellement manqué Sofia, dit il de sa voix rauque et masculine.
Sa voix sonnait terriblement bien dans mes oreilles. Elle était sexy, elle était rauque et masculine, mais à la fois douce et protectrice. Il sentait tellement bon.
Mais pas aussi bon que Justin.
Il avait un accent espagnol, c'était aussi important à savoir.
-A moi aussi, finis je par dire.
-Tu es devenu si belle, encore plus que quand nous étions petits, précisa-t-il.
-Toi aussi tu as beaucoup changé, affirmai je.
-Je parlais justement de ce qu'était devenu Manuel durant toutes ces années, dit Nadia pour nous rappeler qu'elle était là.
-Et je lui disais donc que j'étais parti en Espagne faire mes études de droit, et que j'allais passer une formation très bientôt pour devenir avocat, continua-t-il.
-Oh fabuleux, dis je en m'asseyant entre Nadia et lui.
Il continua à nous expliquer ce qu'il faisait dans la vie. J'expliquai ensuite ma situation à moi, qui était plus simple.
Lui vivait seul là-bas et venait souvent voir sa mère à Boston. Moi vivait avec mon père à Los Angeles et était encore au lycée.
-Et sinon, où est ton père, j'aurais tant voulu le revoir, fit il.
-Il est en déplacement, tu restes combien de temps ? Demandai je.
-Deux semaines, je n'ai pas beaucoup de temps, dit il.
-Tu auras le temps de le voir en tout cas, affirmai je.
-Tant mieux. Alors dis moi Sofia, tu as quelqu'un depuis nos petites amourettes d'enfance ? Demanda-t-il.
Je rougis. C'était gênant. Surtout devant Nadia.
-Oui, avouai je.
-Oh, ça m'intéresse. Comment s'appelle-t-il ? Continua-t-il.
-Justin, Justin Bieber, dis je.
-Vous avez le même âge? A quoi ressemble-t-il?
-Oui, si tu veux je te le présenterais, il est adorable tu verras, dis je.
Non idiote tu ne le lui présenteras pas Justin parce qu'il ne l'aimera surtout s'il apprend que vous étiez « ensemble » quand vous aviez 8 et 11 ans, me cria ma conscience.
De toute façon je ne voulais plus rien cacher à Justin alors j'allais le faire, pour le mettre en confiance. De plus Manuel savait que j'étais en couple et le connaissant il n'allait rien tenter avec moi.
-Et toi, tu es sur quelqu'un ?
-Oh euh oui...ça fait 6 mois déjà, elle est restée en Espagne je n'ai pas pu l'emmener.
Et il était aussi en couple c'était bien.
-Comment s'appelle-t-elle ? Demandai je a mon tour.
-Johanna, dit il. Attends j'ai une photo d'elle sur mon téléphone, dit il en sortant son téléphone.
Il chercha quelques instants puis trouva une photo.
-Voila,, dit il fièrement.
-Elle est très belle, dit Nadia en souriant.
-Oui c'est vrai, tu l'as bien trouvé, dis je.
Elle était blonde aux yeux bleus, je savais qu'il avait toujours préféré les blondes.
-Bon je vais vous laisser j'ai des choses à régler avec mon agence de voyage, j'espère je pourrais vous ramener Johanna un jour, dit il en se levant. J'ai hâte de rencontrer Justin, je te laisses mon numéro pour qu'on puisse organiser ça.
-Oui oui t'inquiètes pas. C'est dommage que tu ne puisses pas rester plus longtemps, dis je un peu déçue.
-Mais tu le reverras, il a encore deux semaines ici, dit Nadia. N'est-ce pas Manu?
-Oh oui je me ferais un plaisir de revenir, dit il. Bon, à plus tard tante Nadia, dit il en lui faisant la bise. À plus tard Sofia, dit il en me faisant la bise à mon tour.
Je lui souris. Il s'en alla.
-Il est adorable n'est-ce pas? Dit elle.
-Il a surtout beaucoup changé, mais c'est vrai, il est toujours aussi mignon, dis je un peu pensive.
-J'espère qu'il ne te fera pas oublier Justin, dit elle en riant.
-Non jamais, j'aime Justin, je ne le laisserais jamais pour Manuel, et puis tu sais qu'il est en couple donc il n'a rien à venir chez moi.
-Si tu le dis, dit elle.
-Bon je dois aller voir Justin, je dois m'assurer qu'il aille bien, dis je en enfilant mes chaussures.
-D'accord ne rentres pas trop tard.
-D'accord.
Je m'en allai à mon tour.
...
Je sonnai chez les Bieber. Je me demandai si Justin allait voir parler avec moi.
En tout cas je m'inquiétais alors j'étais venu m'assurer qu'il aille bien. C'est Patricia qui ouvrit.
Elle fut contente de me voir comme d'habitude et me laissa entrer en me faisant la bise.
Elle me fit asseoir sur le canapé et vint avec un plateau de thé.
-Tu en veux? Demanda-t-elle.
-Oh oui merci, c'est très aimable à vous, dis je.
-Tout le plaisir est pour moi. Tu viens voir Justin c'est ça ? Vous aviez l'air en froid la dernière fois, la soirée s'est mal passé ce week end ?
-Oui, j'aimerais m'assurer qu'il aille bien, dis je. Disons que je l'ai vexé sans le vouloir et que ça a mené à une petite dispute, mais ça va s'arranger ne vous inquiétez pas.
-Ah d'accord, j'espère que ça va s'arranger comme tu le dis. Bon là il est en train de dormir, mais vu son état, je ne pense pas qu'il puisse parler, dit elle embarrassée.
-Comment ça ?
-Hier il est parti en cours alors qu'il n'était même pas en mesure d'y aller, quand il est rentré hier il a fait un malaise, et depuis il reste au lit, je m'inquiète beaucoup pour Justin, il maigrit beaucoup, il devient pâle, il devient plus compliqué, et j'ai peur pour lui. Il a fait une hémorragie, il a fait un malaise, et j'ose imaginer qu'il a déjà commencé à perdre ses cheveux, dit elle. C'est pour ça que j'ai du mal à le laisser continuer le basket, il a du t'en parler non?
-Oui il m'en a parlé, mais vous savez, Justin aussi souffre de sa maladie. Ça le fait souffrir de savoir que sa vie est différente des autres, ça le fait souffrir quand il doit rester chez lui se reposer au lieu d'aller en cours même s'il n'aime pas ça, ça le fait souffrir de devoir transporter sur lui un cathéter, subir les effets secondaires de la maladie, avec les incidents d'opération qui peuvent arriver comme l'hémorragie qu'il a fait ce lundi, et il aimerait juste, pouvoir garder ce qu'il peut garder. Il veut garder sa famille au moins, parce que même s'il ne vous le dit pas il vous aime, ses amis, moi, et par dessus tout le basket. Vous comprenez qu'il voit son avenir dans le basket, il aime ça comme une deuxième famille et vous ne pouvez pas lui priver de ce qu'il aime. Lui priver du basket c'est comme lui enlever sa mère, il ne peut pas l'accepter.
-J'en suis consciente mais j'ai tellement peur pour lui, je veux juste le...
-Préserver? Je sais Patricia et je comprend, c'est votre fils. Mais mettez vous à sa place deux minutes, imaginez qu'on vous empêche de faire une chose que vous aimez particulièrement alors que vous êtes déjà limité à plusieurs autres choses.
-Mais comment je peux être sûre qu'il ne risque rien, me demanda-t-elle.
-Venez avec moi à son entraînement vendredi, et vous verrez que vous pouvez avoir confiance en lui quand il vous dit qu'il peut continuer.
Elle réfléchit un moment puis me regarda.
-C'est d'accord, mais si je n'ai pas la preuve qu'il peut continuer à faire du basket, je lui interdirais de continuer, dit elle.
-Vous pouvez avoir confiance en lui, je vous l'assure Patricia.
—
Si vous voulez un média pour représenter Manuel faites moi signe 😊
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