31

Lui

15:50.

Je m'étais réconcilié avec ma mère, du moins c'est ce que je sentais dans nos discussions, parce que j'avais finalement accepté de reparler avec elle.

Mais elle était catégorique sur une chose : elle ne voulait ni entendre parler de Jacques ni me savoir avec lui. Et bien sûr, j'allais tout de même traîner avec lui, mais cela était un détail.

Je reprenais l'entraînement de basket. C'était l'une des seules choses qui me faisait oublier la maladie, avec Sofia. J'étais décidé à lui avouer mes sentiments pour elle lors de ce dîner, au moment où nous serions un peu plus seuls.

J'avais décidé ça après l'avoir raccompagné chez elle la veille. Je n'allais pas manqué une occasion aussi donnée. Et j'avais envie que ça change entre nous, les petites attentions que je lui portais semblait la gêner, voire même l'embarrasser, et j'avais peur que ça ne soit pas réciproque, même si elle avait été la première de nous a avoir dit « Je t'aime ».

Je me changeai donc quand je sentis une main se poser sur mon épaule.

-Bah alors Bieber, c'est quoi ces marques rouges sur ton dos? Demanda Sean.

-Ah mais c'est vrai ça, t'as de belles griffures sur le dos, remarqua Martin.

-Dis nous qui tu te tapes Bieber, dit Jaden amusé.

-On sait tous qu'il se tape Jamora voyons, dit Jacques en riant.

Ils rirent tous.

-Les gars arrêtez, c'est pas elle, dis je en mettant mon tee shirt.

-Bah alors? C'est qui? Demanda Cole surpris.

-C'est ma petite sœur, on était à la piscine et puis elle s'amusait sur mon dos, mentis je.

Bien sûr que c'était Sofia, et c'était la fois où elle m'avait griffé le dos après mon rapprochement vers elle.

-Ça semble normal pour toi d'emmener ta sœur à la piscine en Janvier? Demanda Alfredo.

-Roh et puis les gars vous m'emmerdez, soufflai je.

-En tout cas c'est sur que ça ne pas être Sofia vu qu'elle est pour moi, dit soudainement Abel.

Non. Pas ce fils de pute.

-Arrêtes tu sais très bien qu'elle n'avait pas apprécié ce baiser, dis je en m'énervant.

-Peut-être, mais elle continue à me parler, dit il.

Ma mâchoire se contracta, elle ne m'avait pas dit ça. Ça m'énervait de savoir quelle continuait à parler à cet abruti, c'est comme ci j'étais...jaloux?

Jaloux d'Abel? Putain de merde.

-Je t'interdis de l'approcher, lui dis je en l'approchant.

-Sinon quoi? Dit il en haussant les sourcils.

-Commences pas Abel, dit Jaden en voulant calmer les tensions.

-Non, j'aimerais savoir et qu'il va faire, ça fait déjà un moment qu'il manque les entraînements alors qu'il est notre capitaine, j'aimerais savoir pourquoi il ne veut pas que je l'approche vu qu'elle a l'air d'avoir un certain rapport avec ses absences, dit il.

-C'est vrai Justin, t'es pas mal absent ces derniers temps, avoua timidement Cole.

Je soupirai.

-J'ai des problèmes personnels les gars, mais ne pensez pas que je vous abandonne, vous savez que j'aime le basket autant que vous, affirmai je.

Je ne voulais pas leur dire que j'allais commencer un traitement spécial pour ma leucémie dont il n'était toujours pas au courant.

-Mais Justin on est une équipe, pourquoi tu ne nous en parles pas? Demanda Sean.

Je regardai Jacques pour qu'il m'aide. C'était le seul qui connaissait la vérité alors c'était le seul à pouvoir m'aider à sortir de cette situation.

-Bon les gars on va être en retard, go ! Dit il.

Ils lui suivirent. Sauvé ! Même si je voyais que dans le regard d'Abel il cherchait à en savoir plus.

Nous rejoignîmes le terrain. Mon humeur changea directement en voyant   Sofia à mon entraînement. Elle avait pour l'instant certes l'attention rivée sur ses cahiers mais elle était là et c'était le plus important pour moi.

Je commençai donc mon entraînement en lui lançant quelques regards, espérant qu'elle me regarde.

Après avoir terminé mon entraînement spécifique, je vins poser ma serviette et ma bouteille à côté d'elle comme à mon habitude.

-Tu me la gardes? Demandai je.

Elle leva les yeux vers moi en souriant.

-Avec plaisir, sourit elle.

J'adorais la voir sourire. Il y avait les gars, je ne pouvais lui donner un baiser publiquement, ils allaient me prendre la tête avec une tonne de questions sur un baiser banal.

Mais j'avais gardé en tête que je devais l'interroger sur le fait qu'elle parle toujours avec Abel, je ne comprenais pas.

J'allais donc devoir attendre la fin de l'entraînement.

Après plusieurs paniers et plusieurs balles mises dans le panier, l'entraînement prit fin.

Les gars se dirigèrent vers les vestiaires alors que j'allais récupérer mes affaires auprès de Sofia.

-T'as été parfait comme d'habitude, me complimenta-t-elle.

-Merci, dis je simplement en prenant mes affaires qu'elle me tendait, ça te dérangerait de m'attendre devant la grille, il faut que je te parle, et comme ça me permettra de te ramener chez toi.

Elle acquiesça. J'allais donc me changer. Je sortis rapidement en saluant mes amis et la retrouvai comme convenu devant le lycée.

Je montai et attendis qu'elle soit bien installée pour m'en aller. J'allais nous emmener dans un parc, si on venait à se disputer, je voulais qu'on puisse le faire librement.

Nous arrivâmes devant un parc publique. Nous descendîmes de la moto et entrâmes dans l'espace.

Nous marchâmes sous les lueurs de la nuit qui menaçait de tomber. Un silence était présent entre nous. Il était gênant.

Je décidai de le couper en allant droit au but.

-Pourquoi tu continues à parler à Abel? Demandai je sans même la regarder.

Je fus amené à le faire pour vérifier si elle serait disposée à me répondre, et presque comme si cela était prévu, elle fronça les sourcils.

-Ne fais pas l'innocente, je sais que tu continues à lui parler il me l'a dit, soufflai je.

-Justin tu ne vas quand même pas croire que j'ai vraiment l'intention de sortir avec Abel ?

-Pourquoi pas, tout est possible il suffit d'y croire, dis je indifférent.

-Justin c'est n'importe quoi, j'avoue que je parle toujours avec Abel parce qu'en dehors du fait que tu le détestes et qu'il m'ait embrassé, il reste une personne totalement sympathique, affirma-t-elle. Et je lui ai clairement fait comprendre que je te préférais à lui.

-A vrai dire je ne sais pas si je dois te croire Sofia, avouai je.

-Ce n'est pas parce que je parle avec le mec que tu dois le plus détesté sur Terre que je veux forcément me le faire une fois que tu auras le dos tourné, je ne suis pas comme ça Justin !

-Excuses moi mais j'ai le droit de m'inquiéter quand tu parles avec mon pire ennemi, ça me semble normal, dis je.

-Mais tu peux me faire confiance, je lui ai clairement dit, droit dans les yeux, d'un ton des plus sérieux que je n'envisageais strictement rien avec lui et que j'étais plus intéressée par toi, me dit elle en s'arrêtant devant moi.

Je soufflai. Ça n'empêchait pas que ça m'énerve. Je la devançai en mettant mes mains dans mes poches d'un air lasse.

-Justin, Abel reste quelqu'un de compréhensif et il m'a affirmé qu'il avait compris, continua la blonde en me suivant.

-C'est pas l'impression qu'il m'a donné. Je lui ai interdit de t'approcher en tout cas, dis je.

-Mais tu crois que t'es qui? Pourquoi tu vas lui interdire m'approcher? Tu t'offres des libertés que je n'accepte pas Justin, dit elle. T'es pas mon père tu sais !

-Je connais Abel depuis plus longtemps que toi pour savoir que c'est une saloperie, il veut juste te mettre dans son lit et je le sais, haussai je le ton.

-Et qu'est-ce qui me dit que toi tu veux pas le faire ?

Un blanc s'installa entre nous. Elle allait trop loin.

-Tu crois vraiment que j'ai que ça comme ambition?

-On est bien parti pour en tout cas, dit elle en croisant les bras sous sa poitrine.

-J'ai mieux à faire que de coucher avec une fille comme toi, dis je en haussant les sourcils.

Elle me gifla ouvertement. Je rêve c'est elle qui m'avait provoqué. Je tins ma joue en la regardant.

-T'as peut-être mieux à faire que de coucher avec une fille comme moi, mais en attendant dans toute cette histoire c'est toi qui a été le premier me toucher pas moi, cracha-t-elle.

Elle fit demi tour. Je compris rapidement qu'elle rentrerait à pied. Je ne pensais pas que Abel serait un si gros problème entre nous deux. Mais il était évidement hors de questions que je m'excuse.

...

19:30.

Je me préparai pour aller au dîner que le père de Sofia avait organisé. Si j'y allais, c'était uniquement pour le respecter et parce que ça serait malpoli de ma part de décliner l'invitation sous prétexte que je me suis embrouillé avec sa fille avec je me suis presque envoyé en l'air devant lui.

J'avais mis un jean noir avec une chemise blanche, le seul gros effort que j'avais fait de la soirée.

J'avais décidé de ne pas vraiment coiffer mes cheveux ne sachant de toute façon pas comment le faire.

J'enfilai mes chaussures et la veste descendit parfumé et on peut dire coiffer, ou pas.

Ma mère observa ma tenue et grimaça.

-Quoi encore ? Demandai je.

-Tu comptes sortir comme ça ? C'est le père de Sofia sois un minimum présentable, dit elle.

-J'ai mis une chemise c'est déjà pas mal, dis je.

-Bon, tu rentres à quelle heure ?

-Je ne sais pas, je vais pas y passer ma vie, à 22 heures c'est claqué, dis je simplement.

-D'accord tu passeras le bonjour à son père et à Sofia de ma part, et prends ma voiture ça sera plus prudent, dit elle en me lançant les clés.

Je le pris et sortis. Je pris la voiture de ma mère. Je sentais mal ce dîner.

Mais je devais prendre sur moi, pour le père de Sofia.

J'arrivai finalement à l'adresse du restaurant qu'elle m'avait donné et sortis du véhicule après l'avoir garé.

C'était sûrement des trucs de riche ici. Je rentrai et tentai de trouver leur table.

Je vis Sofia au fond de la salle. Je me dirigeai donc vers elle, je me demandai pourquoi était elle seule?

-Salut, dis je presque froidement.

Elle me vit mais ne répondit pas. C'était l'effort de trop pour elle. Elle était quand même belle, elle avait une robe rouge moulante lui arrivant au dessus des genoux.

Elle était une fois de plus légèrement maquillée et avait détaché ses cheveux. Sa poitrine était bien mis en valeur dans cette robe et je devinai, sans aucun effort, qu'elle ne portait pas de soutien gorge.

Tout ce qu'il y avait de plus bandant. Même en froid elle arrivait à me mettre dans tous mes états.

Je la vis lancer des coups d'œil à ma chemise, je savais que ça ne la rendait pas indifférente.

-Ne te retiens pas de dire que je suis beau dans cette chemise, la piquai je.

-Tais toi Justin, tu es stupide, dit elle.

-Moi en tout cas je ne me retiendrais pas de dire que tu es sexy dans cette robe, et que je te prendrais bien dans les toilettes du restaurant, ignorai je sa remarque.

-De toute façon tu ne penses qu'à ça, dit elle agacée.

-Pourtant ce n'est pas moi qui porte la réputation de mec qui baise chaque soir.

Elle ne répondit pas, ayant les yeux rivés sur quelqu'un qui arrivait derrière nous.

-Oh Justin tu es enfin la ! Dit son père en coupant la discussion.

-Bonjour monsieur Jamora, dis je en me levant pour lui serrer la main.

-James, appelles moi James, dit il en me tapant l'épaule. J'étais en train de m'entretenir avec un ami, c'est le gérant du restaurant.

-Oh il n'y a pas de mal vous savez.

-Tu es très bien vêtu dis moi, tu ne trouves pas chérie ?

-Papa, est-ce qu'on peut juste passer à table ? Demanda Sofia ignorant la question.

James grimaça puis se tourna vers moi.

-Depuis ce matin c'est la même chose, elle veut éviter de parler de ce dîner ou même de toi, il s'est passé quelques choses?

-Rien de grave ne vous inquiétez pas, dis je.

Nous nous installâmes donc et commençâmes à commander.

Je sentais que la soirée serait longue. Nous étions à une table à 4. Sofia en face de son père et moi en face de la chaise vide, l'attention serait donc sur moi.

-Je tenais aussi à vous remercier pour mon père, c'est vraiment aimable de votre part, dis je.

-Oh ce n'est rien, c'est pour une bonne cause après tout.

-Merci, vraiment.

Il me sourit simplement.

-Alors, si j'ai bien compris vous vous êtes rencontrés quand on vous a demandé de faire les cours de soutien ensemble, enfin quand on a demandé à Sofia de t'en donner, dit James.

-C'est ça, affirmai je.

-Et qui a commencé à se reprocher de l'autre?

Je toussotai nerveusement. C'était moi évidement.

-C'est Justin, dit Sofia en regardant son père.

-Et depuis quand?

-Avant les vacances de Noël, dis je gêné.

-Mais qu'est-ce qui t'as autant attiré chez ma fille?

-Je ne sais pas trop, dis je en réfléchissant.

-Mon corps dis le tout de suite, dit elle en me fixant.

-En parti, puis il y a eu ton intelligence, le fait que tu ne sois pas autant attiré par moi que les autres filles, le fait que tu aies continué de croire en moi quand moi-même je ne voulais pas continuer les cours de soutien.

-C'est vrai que Sofia est une perle, affirma son père.

Il sentait bien qu'il y avait une tension présente entre nous.

-Et sinon parles moi de toi Justin, tu es capitaine de l'équipe de basket c'est bien ça ?

-Oui c'est ça.

Je commençai à expliquer ce que je faisais dans l'équipe, pourquoi j'avais décidé de me présenter comme capitaine, ce que représentait le basket pour moi etc...

-C'est passionnant, tu sortiras avec un basketteur Sofia, dit James à sa fille.

-Si j'ai encore envie de sortir avec lui, dit elle.

Il déglutit quand nos plats arrivèrent. Nous remerciâmes le serveur et commençâmes à manger.

-Vous ne trouvez pas que ça manque de sel? Je vais aller en chercher, dit James en se levant.

Il ne restait plus que Sofia et moi.

-Tu es donc toujours aussi énervée ? Je te rappelle que je n'aurais pas dit ça si tu n'avais pas douté de mes intentions envers toi, dis je.

-Je n'aurais pas dit ça si tu ne t'étais pas emporté à propos de Abel, se défendit elle.

-C'est un dîner que ton père a organisé respectes moi un minimum, j'aurais pu ne pas venir.

-Mais tu es venu.

-Pas pour toi, mais pour ton père.

-Très bien.

Il revint avec le sel. Elle voulait être froide avec moi? Je serais froid avec elle. 

Nous mangeâmes en écoutant les explications de James sur sa fonction, ou son travail peu importe, qu'il s'était décidé à nous raconter pour contourner les sujets qui concernaient Sofia et moi.

Mais une question trottait dans ma tête. Qui était la mère de Sofia ? Si je n'avais pas la vérité de sa propre bouche, je l'aurais de celle de son père.

-Mais où est votre femme, ou du moins la mère de Sofia?

Sofia s'arrêta de manger. Elle me fixa en fronçant les sourcils.

Elle tourna son regard vers son père d'un air insistant.

-Hum...Sofia n'aime pas en parler, dit il embarrassé.

-Mais j'aimerais juste savoir o...

-Tu ne l'as pas entendu ? Je ne veux pas en parler, cracha-t-elle.

-C'est bizarre, tu as tendance à vouloir éviter ce sujet, dis je sèchement.

-De toute façon ça ne te regarde pas, dit elle en fronçant les sourcils.

Je ne persistai pas. Cette famille était vraiment étrange quand il s'agissait de la mère de Sofia.

C'était limite étrange.

Nous passâmes rapidement au plat suivant.

-Et donc tu es de quel origine?

-Je suis canadien, je suis né au Canada mais mes parents ont rapidement voulu déménager à Los Angeles, expliquai je.

-Sofia aime beaucoup les canadiens, n'est-ce que pas chérie?

Je surpris Sofia en train de se mordiller la lèvre inférieure en rougissant. Alors comme ça un petit faible pour les Canadiens ?

-Et vous? Demandai je.

-Je suis australien, et la mère de Sofia est californienne, je suis venu faire mes études à Los Angeles et j'ai rencontré la mère de Sofia, dit il.

-J'ai toujours aimé les australiennes, elles ont un côté, je sais pas, pensai je. Elles ont ce petit truc en plus que n'ont pas les canadiennes, dis je.

-Bon alors ça tombe bien pour Sofia, affirma son père.

Sofia perdait complètement le fil de la discussion, elle ne faisait qu'écouter ne pouvant s'arrêter de rougir. Je décidai de la mettre encore plus mal à l'aise.

Je passai ma main sous la table en glissant cette dernière sur la cuisse de Sofia.

Elle me lança un regard noir. Sa main voulut enlever la mienne une première fois.

Je souris malicieusement. Ce jeu m'amusait assez.

Je repassai ma main sur sa cuisse mais cette fois ci, elle se contenta de me regarder. Son père avait les yeux fixés sur son plat, savourant chaque bouchée.

Je caressai dans un premier temps sa cuisse. Elle poussait de longs soupires. Mais elle essayait de les camoufler un maximum.

-Je trouve que votre ami fait du bon boulot, son restaurant marche assez bien, affirmai je.

-Oh oui, il m'a expliqué comment il a commencé, il venait d'arriver à Los Angeles juste après moi...commença-t-il à raconter.

J'écoutai attentivement ce qu'il disait tout en remontant vers la culotte de Sofia.

Je tirai un peu dessus mais ne parvins pas à la lui retirer car elle m'y empêcha.

-Sofia tu m'as l'air un peu agité, tout va bien? Demanda James.

-Euh oui oui papa, je...je voulais juste voir si j'avais des médicaments parce que je sens que je commence à avoir mal au ventre, mentit elle.

-Ta période menstruelle commence ? Demanda son père plus discrètement.

-Je pense, dit elle.

Je la regardai en faisant les gros yeux. Elle n'avait quand même pas ses règles?

Elle me regarda avec un sourire narquois.

Si elle avait ses règles ça serait vraiment dégueulasse et bizarre car ça voudrait dire qu'elle aurait sûrement un tampon sur elle.

Cette idée me dégoûtait.

-Excuses nous de parler de ça à table, mais bon il faut bien qu'elle en parle à quelqu'un, dit James.

Ce qui voulait dire que quoiqu'il arrive sa mère ne vivait pas avec eux.

-Je trouve qu'ils mettent un peu trop de temps avec les desserts, je vais aller voir ce qu'il se passe, dit James en se levant.

Sofia se tourna directement vers moi.

-A quoi tu joues?

-A rien, je m'amuse juste un peu, histoire de te rendre mal à l'aise, dis je en souriant.

-Ça ne m'amuse pas moi.

-Non, ça t'excite, rectifiai je. Mais tu as vraiment tes règles ?

-Peut-être, sourit elle a son tour.

-Joues pas à ça avec moi réponds.

-Je ne joues pas, ça m'amuse juste un peu, fit elle.

-Très drôle Jamora, je suis sûre que tu as juste dit ça pour pas qu'il ne se doute de quelques choses.

-Mais comment tu peux vouloir faire ça devant mon père?

-Pour te faire chier, je suis sûr que tu veux te prêter au jeu.

-Je ne m'y prêterais pas, pas devant mon père.

-Alors enlèves la, lui ordonnai je.

-J'ai dit pas...

-Il n'est pas là au moment où je te le demande.

Elle soupira. Je fis mine de chercher quelques choses sous la table pour être sûr qu'elle l'enlevait bien, et elle le faisait réellement. Je me mis à quatre pattes sous la table et me devant elle en voyant le bout de tissus arriver à ses pieds.

-Tu vois qu'on peut jouer ensemble finalement, dis je en souriant.

-Connard, dit elle.

J'embrassai sa cuisse. Elle passa ses mains dans mes cheveux. Elle voulut pencher la tête en arrière mais ne put le faire se rappelant que nous étions au restaurant.

Je fis entrer dans ma main dans sa robe rejoignant son intimité. Je caressai tout d'abord sa lèvre vaginale, ce qui la fit soupirer plus fort et plus irrégulièrement.

-Justin arêtes je t'en supplie, dit elle dans un soupire.

Je ris. Je ne comptais pas arrêter bien sûr.

Je me remis à ma place initiale pile au moment où son père revint.

-Ça y est ils arrivent, c'était un problème de commande.

Nous acquiesçâmes. Nos desserts arrivèrent et nous continuâmes à discuter.

Je repris ce que j'avais commencé en passant ma main sous la robe de Sofia. Elle agrippa sa robe fortement.

Je rentrai un doigt en elle. Elle poussa un gémissement qui coupa la conversation.

-Sofia ça va? Demanda son père.

-Oui je...elle tenta de reprendre son souffle...j'ai juste eu une douleur rien de grave, dit elle en rougissant.

Je continuai de lents va-et-vient avec mon doigt. Elle essayait juste de se retenir de gémir.

Je m'arrêtai à la fin du dîner, donc 10 minutes plus tard.

-J'avoue que j'ai bien mangé, dis je satisfait.

-C'est vrai, moi aussi, dit James. Et toi chérie ?

-Oui oui, dit elle en essayant je pense, de remettre sa culotte.

Nous sortîmes donc du restaurant.

-Je vais saluer mon ami, attendez moi à l'extérieur.

Nous nous exécutâmes.

-C'était une bonne soirée tu ne trouves pas ? Dis je.

-Tu le fais exprès ?

-Pourquoi je le ferais exprès ?

-Pour me faire chier.

-Bien vu, dis je en riant. Ma chemise t'a plu?

-Ma robe aussi?

-La robe oui, ton sous-vêtement encore plus, maintenant réponds.

-Peut-être qu'elle m'a plu.

-Je suis sûr que si, dis je les mains dans mes poches.

-Tu ne crois pas que tu me dois quand même quelques choses?

-Si c'est des excuses dont tu parles, je ne le ferais pas.

-Super, et bien je te souhaite une agréable soirée, dit elle en s'installant dans sa voiture.

Je la regardai s'en aller sans même la retenir.

Son père arriva.

-Où est Sofia? Demanda-t-il.

-Elle était fatiguée, elle est rentrée dans votre voiture.

-Eh bien je vais te laisser alors, je pense que tu pourrais être un bon petit ami pour ma fille, tu n'es pas un voyou à ce que je vois, et je suis sûr que tu sauras prendre soin d'elle, pour le temps que vous resterez ensemble, sourit il.

-Merci pour ce dîner James, dis je en lui serrant la main.

-Merci à toi d'être venu, tu seras toujours le bienvenu chez moi en tout cas, dit il en souriant.

Je m'éloignai de lui en lui faisant un signe de main comme au revoir.

Ce qui était sûr, c'est que je n'avouerais pas mes sentiments à Sofia avant longtemps.

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