18

Elle

17:30.

Nous étions en train de réviser. Justin avait bizarrement refusé de jouer au basket pour faire cours et avait accepté la manière simple, prendre le cahier et réviser.

Il avait l'air investi à ma plus grande surprise. Et j'étais heureuse que tout soit à nouveau calme entre nous. J'étais heureuse car maintenant, tout était rentré dans l'ordre entre nous, j'avais promis à Justin de me taire et lui recommençait à me parler normalement.

Je me demandai même pourquoi c'était autant important pour moi qu'il continue à m'adresser la parole, peut-être parce qu'il ne devait pas traverser cette épreuve seul et qu'il avait besoin d'un soutien supplémentaire pour l'aider.

Enfin bref. La hache de guerre était, je suppose, enterrée. Nous étions étalés au sol, moi je révisais, Justin faisait un exercice.

C'était calme, mais ce n'était pas un calme gênant, ou un calme pesant, c'était un calme de concentration.

-Alors qu'est-ce que tu comptes faire pour les fêtes ? Me demanda soudainement le faux blond.

-Eh bien, j'espère passer Noël avec mon père, sinon je me contenterais de le passer seule ou avec Nadia devant un bon film si elle est là, et pour le nouvel an eh bien tu dois m'emmener à la fête de Jacques, dis je. Et toi?

-Rien je resterais avec ma famille puis à nouvel an je dois aller à la fête de Jacques, je lui ai promis, dit il.

-D'accord je vois, dis je pensive.

-Tu ne m'as pas parlé de la relation que tu as avec ton père, dit il en me regardant, son stylo à la bouche.

Je ne voulais pas me l'avouer mais il était vraiment sexy dans cette position.

-Je devrais ? Demandai je.

- Eh bien, tu sais que j'adore en apprendre plus sur toi, dit il en souriant.

J'allai craquer. Attendez, je trouvais vraiment Justin mignon ? Erreur totale, il avait simplement joué sur un autre de mes points faibles, son visage d'ange.

-Je m'entends vraiment bien avec mon père, en même temps il ne reste que lui, dis je simplement. Et comme je suis sa fille unique il n'a que moi à ses yeux et je trouve ça vraiment mignon, je pensais qu'avec son travail il ne pensait pas à moi mais si, c'est si gentil, dis je. Et toi?

-Avec mon père ça peut aller, avec ma mère, il soupira. Je l'adore, ça c'est sur, mais qu'est-ce qu'elle est chiante. Elle a failli me perdre à la naissance donc tu comprends qu'elle soit protectrice à mon égard, mais tu me comprends, c'est chiant pour un mec d'avoir sa mère toutes les heures sur son dos a vouloir connaître tous ses faits et gestes, souffla-t-il en allant s'installer sur mon bureau.

-Mais elle veut juste ton bonheur, dis je en lui souriant.

-Je sais, mais avec la maladie qu'on a appris il y a peu, dit il pensif.

Ah oui. C'est vrai. Un blanc s'installa. Je restai assise par terre l'observant assis sur mon bureau. Je décidai de me mettre face à lui en prenant la chaise de mon bureau et en m'asseyant devant lui.

-Pourquoi t'as menti sur ta mère ? Me demande-t-il.

Pourquoi fallait il toujours qu'il me pose des questions sur elle?

-Je n'ai pas menti, me défendis je.

-Arrêtes je l'ai lu dans tes yeux, chaque mensonge que tu faisais sortir de ta bouche se voyaient, dit il. Tu peux pas me la faire à moi, dis moi la vérité sur ta mère.

-Justin ça ne te regarda pas, dis je plongée dans mes devoirs.

-J'aimerais que ça me regarde maintenant, insistait il.

-Justin, ce n'est pas un sujet facile pour moi, alors si tu me respectes, laisses moi travailler, dis je.

-Très bien, mais j'ai une question, tu le pensais vraiment ce que tu as dit quand tu as déjeuné chez moi, a propos de si tu venais à sortir avec moi, demanda-t-il.

Je rougis. J'avais oublié que j'avais parlé de lui, devant lui.

-Ça te ferait plaisir que je te dise oui, n'est-ce pas?

-Oui, je l'avoue, dit il.

-Alors je ne le pensais pas, dis je en riant.

-Très drôle Jamora, ça t'amuse de reprendre mes attaques envers toi, dit il ironiquement.

-Te vexes pas Bieber, dis je pour continuer à le provoquer.

-Tu te crois drôle en plus? Dit il en haussant les sourcils.

-Il se pourrait bien que oui, dis je un sourire plaqué sur mes lèvres.

-Tu essaies de faire la maline avec moi? Me demanda-t-il amusé par mon insolence.

-Je n'ai pas peur de toi Justin Bieber, dis je en le regardant droit dans les yeux.

-Lèves toi alors, dit il les sourcils haussés.

Je me levai ne manquant pas de faire tomber ma chaise au sol. Il me ramena à lui. J'étais entre ses jambes, face à lui.

Je le regardai dans le blanc des yeux. Je n'avais pas peur de lui. Il me fixait. Ses yeux dérivèrent sur mes lèvres.

Il fit passer sa langue sur ses lèvres rosées. Mon corps n'écoutaient clairement plus mon cerveau.

Je n'avais qu'une envie, l'embrasser sauvagement. Mais je ne savais pas avec quelle retenue je me contenais de lui arracher un baiser sauvage et sensuel.

Il laissa ses yeux virés sur mes marques violettes qui mettaient du temps a vouloir se retirer de mon cou. Je compris tout de suite l'idée qui lui passait par la tête.

Je ne pouvais le laisser en faire un autre, mais j'en avais envie. Putain de merde.

Il posa sa langue sur la plus récente des deux marques que j'avais dans mon cou, ce qui provoqua un décharge électrique à travers tout mon corps.

Certaines filles auraient eu un putain d'orgasme en sentant la langue de Justin sur leur peau, mais moi j'étais tout simplement envoûtée, et Dieu seul savait que si j'en demandais plus nous irions au-delà des simples suçons qu'il me faisait.

Je me maudissais d'aimer ce qu'il me faisait, parce que nous étions sensés travailler, juste travailler. Et il a fallu que je le provoques pour faire démarrer la machine.

Il embrassait les suçons qu'il avait fait auparavant, cherchant le meilleur endroit pour en faire un autre. Je passai mes mains dans ses cheveux blonds.

Doux Jésus. Je commençai à tirer sur ses mèches blondes pendant qu'il faisait éclater mes vaisseaux sanguins de mon cou. Il savait les faire, c'était sûr.

Je penchai la tête en arrière. Mon corps était clairement en train d'en demander plus. Je poussai un gémissement, encore une fois, clandestin. Cela amusa Justin.

Quel enfoiré. Il finit de sucer ma peau puis descendit, m'obligeant à reculer à mon tour. Dites moi qu'il n'avait pas fini.

Il fit glisser son doigt sur la ligne présente sur ma mâchoire. Pourquoi me faisait il ça? Pourquoi continuait il a me chauffer ? J'allais vraiment finir par faire une connerie avec lui.

Il sourit malicieusement, me voyant déstabiliser face à lui. Il me porta par les cuisses, me couchant sur mon propre bureau. Ça devenait typique d'un film érotique.

Il avait simplement écarté quelques cahiers, se foutant complètement de ce qui était ou non tombé au sol. Il embrassa tout d'abord mon nombril, puis remonta petit à petit vers le haut, profitant de m'entendre respirer irrégulièrement.

Mon cerveau voulait que j'arrête tout, mon corps non.

Je ne faisais que tirer sur ses cheveux la pièce. La température ambiante de la pièce avait augmenté. Mon corps ne voulait que se donner à celui de Justin.

Et le pire ? C'était que je ne savais pas s'il partageait les mêmes émotions que moi ou s'il voulait juste le faire par pur plaisir.

Et je sentis que nous allions traverser la ligne interdite quand je vis la bosse se former dans le jean de Justin, et ses mains arrivées sur le bouton de mon jean. Il n'était quand même pas capable de me faire ça alors qu'il ne m'avait jamais embrassé, il n'aurait pas le culot de le faire.

Je commençai à me poser des questions en voyant mon jean arrivé sur mes genoux. Justin le fit complètement descendre, et je vis presque flou en le voyant au sol.

Il remonta à mes cuisses, les embrassant délicatement, remontant vers mon pubis. Il agrippa ma culotte avec ses mains et essaya de la faire descendre quand je l'arrêtai de suite.

Je ne pouvais pas faire cette putain d'erreur. Je n'étais pas prête, et je voulais pas le faire avec un mec que je n'avais non seulement jamais embrassé, mais qu'en plus je n'aimais peut-être pas réellement. Je ne voulais pas que ma première fois soit en réalité une baise sur un coup de tête.

Je me respectais et ne voulais pas gâcher cette expérience.

-Quoi? Demanda Justin alerté.

-On ne peut pas faire ça ? Dis je en remontant ma culotte rapidement.

-Faire quoi ? Demanda-t-il en passant ses mains dans ses cheveux encore plus perdu.

-On peut pas baiser comme ça parce que on en a juste envie, dis je. Je ne peux pas te laisser la rentrer parce que ça nous presse, dis je en attachant mes cheveux nerveusement.

-Attends tu croyais que j'allais la rentrer ? C'est pas parce que je bande que j'ai envie de faire disparaître la bosse, je ne suis pas du genre à faire ça parce que ça m'amuse, j'ai des limites Sofia, dit il en riant nerveusement.

-Et qu'est ce que tu comptais faire?

-Tu veux vraiment le savoir ? Me demanda le faux blond en s'avançant vers moi.

-Justin, dis je en reculant sa main.

-J'aurais su une fois que j'aurais été devant, dit il simplement.

Je soufflai en reprenant mon sérieux. Je me retrouvai sur mon bureau en culotte noire devant Justin, j'hallucinais. Si on me l'avait dit un jour, j'aurais ri.

Je décidai de descendre pour enfiler mon pyjama.

-T'as quand même un putain de cul Jamora, fit il remarquer.

-Justin je t'emmerde, dis je. Retournes toi je vais me changer.

-Je t'ai vu en brassière de sport, je viens de te voir en petite culotte et tu fais des manières pour des sous-vêtements ?

-Justin je suis sérieuse, retournes toi, répétai je.

-Bon bon, dit il. Tu viendras à la compétition de basket demain?

-Pour voir qui? Demandai je en fronçant les sourcils.

-Pour voir ton petit Bieber marquer des paniers, dit il en riant.

-Ouais c'est ça plutôt crever, dis je en cherchant un tee shirt.

-T'es sûre ? Demanda-t-il.

-Oui Justin j'en suis sûre, dis je sans porter trop d'importance à ce qu'il me disait.

Je sentis soudainement deux mains se poser sur mes seins. Oh putain de merde. J'allais vraiment finir par le tuer.

Il pressa ses mains dessus, me donnant un premier coup de chaleur affreux. Il n'avait pas le droit de me faire ça.

Qu'est-ce qui l'interdisait ? Rien bien sûr.

Il commença à les malaxer, et même si il y avait un tissu qui séparait ces derniers de ses mains, j'en ressentais un plaisir fou. Il fallait que je pense à remettre en question mon être tout entier.

Je tenais les vêtements le plus fortement possible avec mes mains. Ma tête regardait encore droit devant, mais mes membres voulaient me lâcher.

Il avait son corps collé au mien, et c'était horriblement agréable. Il sentait que j'étais déstabilisée, il m'analysait attentivement, toutes les expressions ou les sentiments que je laissais paraître sur mon visage ou à travers ma respiration, et il s'en servait pour me pousser à bout.

Et l'idée qu'il eut fut pire encore. Il passa tout d'abord une, puis les deux mains dans mon pull.

Je poussai un gémissement contre mon gré. Il passa ses mains sur mon soutien gorge, puis eut le courage de le détacher. Il entama de longs et agréables massages sur ma poitrine.

Je baissai ma tête vers le bas, j'étais dans un autre monde. Je ne pourrais même pas décrire ce monde.

Je me mordais tellement la lèvre que je sentis le goût du sang dans ma bouche. Je n'avais qu'une envie, le plaquer contre le mur et l'embrasser.

-Alors tu viendras? Susurra-t-il a mon oreille.

Je n'arrivais même pas a répondre. Je mis mes mains sur les siennes pour l'arrêter un moment.

-Oui je viendrais Justin, soufflai je.

-C'est tout ce que je voulais entendre, dit il en reculant.

Enfin. C'était enfin fini. J'étais peut-être un peu déçue mais c'était mieux ainsi, j'allais finir par avoir un orgasme sinon.

J'enlevai mon soutien gorge correctement, enfin celui que Justin avait dégrafé. Il prenait d'ailleurs ses affaires pour s'en aller. Je savais qu'à présent nous n'étions plus simples amis, sans pourtant être ensemble, ou bien nous étions devenus des amis vraiment très spéciaux.

Troisième marque de Justin en quatre semaines seulement. Shit.

Il revint soudainement à mon oreille alors que je venais de reprendre mes esprits.

-Alors je t'attendrais avec impatience, et en passant, je n'ai jamais eu la chance de toucher une poitrine aussi bien développée Jamora, finit il en sortant de ma chambre.

Sainte Vierge Marie mère de Jésus, que venait il de se passer?

...

19:50.

Nous étions bien installés dans les gradins. Les spectateurs étaient déchaînés. Le match n'avait même pas commencé et ils étaient déjà en train de crier.

La salle était remplie en partie des lycées de nos deux lycées différents, des parents des joueurs ou même de parents d'élèves tout court.

J'étais installée avec Ella, dans les places de devant, les places réservées en fait. Je ne pensais pas que Justin irait jusqu'à me réserver une place.

J'essayai d'oublier ce qu'il s'était passé la veille, mais si j'oubliais Justin me le rappèlerait par n'importe quel moyen, je le connaissais.

J'étais tendue. Je ne voyais pas ce qui me rendait aussi tendue. Le fait que Justin m'ait encore touché ou le fait qu'il soit passer à une étape supérieure.

Ça me faisait peur. Ella sentait bien que quelques choses me perturbaient et si elle me demandait ce qui n'allait pas j'allais encore devoir tout lui expliquer et je voulais m'éviter des reproches de sa part.

J'aperçus la famille de Justin plus loin vers le haut des gradins. Ils étaient tous présents. Ils devaient prendre la passion de leur fils très au sérieux.

-Ça va Sofia? Me demanda Ella.

-Oh euh oui, j'étais juste pensive, dis je.

-Et tu pensais a quoi?

-A rien d'interessant, dis je en fuyant son regard.

Elle baissa mon pull vers le bas et grimaça.

-Sofia...

-Et puis qu'est-ce que ça peut te faire si il m'en fait un à chaque fois que l'envie le prend? Demandai je pour me défendre.

-C'est pas sérieux ça Sofia, trouvez vous une relation cohérente, pas des baisers volés par ci par là, dit elle.

-Tu dis ça mais on ne sait même pas où tu en es avec Jacques, dis je.

Le match allait être annoncé.

-Bon on en reparle à la sortie, dit elle.

Les joueurs arrivèrent sur le terrain. Justin avait l'air en forme. Il était chou avec sa mini queue de cheval pour que ses cheveux restent en arrière et pas dans ses yeux.

Je ne le quittai plus des yeux. Il se déplaça pour aller saluer le capitaine de l'équipe adverse puis alla se replacer, pour que le match puisse commencer.

Et il commença, Justin avait l'air de beaucoup s'investir. Dans ses yeux, de la détermination se faisait voir. Il aimait ce sport et c'était sur.

Les joueurs de l'équipe de notre lycée était sur la bonne voix pour marquer leur premier point. Et se fut Jaden qui le marqua.

Il fut applaudit par le public et ses coéquipiers. Ça allait extrêmement vite, nous avions à peine le temps de compter les paniers marqués.

...

Le match venait de se terminer. Notre lycée avait réussi à remporter les matchs. C'était prévisible.

Justin avait été à fond, et pour une fois, je l'avais connu plus déterminé et sérieux que jamais.

Et j'étais fière pour lui. L'équipe était sûrement allée se remettre de ses émotions et célébrer sa victoire.

J'essayai de sortir malgré le monde qu'il y avait quand je fus interpelée par une voix familière.

Je me retournai et souris en voyant la famille Bieber derrière moi. Je me rapprochai d'eux.

-Bonsoir Sofia, dit Patricia enthousiaste.

-Bonsoir Patricia, bonsoir Jeremy , dis je en leur faisant la bise. Bonsoir vous deux, dis je en me baissant vers les frères et sœurs de Justin. Vous êtes venus voir votre frère c'est ça ?

La plus âgée des deux hocha la tête. Jaxon préférait cependant rester derrière sa sœur, manquant d'assurance.

-Et nous avons vu que t'y étais aussi, à une bonne place en plus, fit remarquer leur mère.

-Oui, c'est Justin qui me l'a réservé, c'est gentil de sa part, dis je en souriant.

-Quoi? Vous vous êtes réconciliés?

-Bien sur, nous avons pu parler calmement, et nous nous sommes réconciliés, dis je en remettant mon écharpe correctement.

Ils me fixèrent quelques secondes, puis reprirent le fil de la discussion.

-C'est bien alors, nous sommes heureux pour vous, bon on va te laisser il faut que nous rentrons, j'espère qu'on se reverra très bientôt, dit Patricia en me souriant.

Ils avaient l'air perturbé, je ne savais pas par quoi d'ailleurs.

Je repris mon chemin vers la sortie, sachant que Ella était sûrement en train de m'attendre impatiemment.

Je sortis enfin du gymnase puis de lycée et arrivai dehors, voyant Ella au loin.

-T'étais où ? Ça fait 10 minutes que je t'attends ? M'agressa-t-elle alors que je n'étais pas encore à sa hauteur.

-Je parlais avec la famille de Bieber, calme toi, lui dis je.

-D'accord d'accord, bon qu'est-ce que tu comptes faire pour Bieber et toi?

-Rien, dis je en entrant dans la voiture.

-Comment ça rien?

-Qu'est-ce que tu veux que je fasses franchement ?

-Je ne sais pas moi, officialiser une quelconque relation par exemple, me proposa-t-elle.

-Il n'y a rien à officialiser entre lui et moi, est ce que c'est pas plus mal que nous restions ainsi?

-Je ne sais pas Sofia, je ne sais pas. Mais saches que je ne veux pas que ça te fasse mal s'il va voir ailleurs si t'y es.

Elle avait raison, je ne saurais pas comment réagir s'il venait à toucher une autre fille.

On n'est pas ensembles, je ne vois pas pourquoi ça devrait me dérange, quoique...

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