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En fait c'est celui là le plus long chapitre de la fic 😭😂 6650 mots
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Ce chapitre est presque le même que le précédent, vu par Justin et avec la suite de ceux sur quoi j'avais fini le précédent chapitre, bonne lecture ☺️
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Lui
21:00.
Nous étions enfin chez nous. Nous nous apprêtions à ouvrir la maison à nouveau.
Ça me faisait du bien de retourner enfin chez moi. Sentir l'air convivial de notre maison me faisait amplement de bien.
Mes frères et sœurs se dirigèrent directement vers leurs chambres tandis que mes parents et moi rentrions les valises.
Une fois toutes les valises dans la maison je fermais la porte avant que les voisins viennent nous accoster pour parler pour rien.
C'était certes de bons amis de mes parents mais je n'avais clairement pas envie de parler avec eux.
-Vous avez besoin d'aides pour le déballage des meubles? Demandai je.
-Non c'est bon pour l'instant, va te reposer, dit ma mère.
J'acquiesçai et montai donc dans ma chambre. En entrant, un air frais passa sur moi ce qui me fis frissonner légèrement.
La chambre était sombre, je décidai donc d'allumer les lumières pour y mettre un peu de vie.
Mon lit était tout froid mais rien n'avait vraiment changé dans cette chambre. Je l'avais simplement laissé pendant plusieurs mois sans y mettre pied.
Je commençai à lui redonner donc vie. J'y remettais les maillots, les photos, les posters, et tout ce qui était placé dans ma chambre auparavant.
Je ne remettais pas tout car certaines choses iraient à Boston. Mais le peu que j'avais remis faisait déjà sentir que j'étais de retour.
Je remis des draps sur mon lit et finis par me coucher dessus. Je fixai le plafond, pensant à ce que j'allais faire maintenant que j'étais revenu à LA.
J'allais peut-être profiter de la plage, au mois de Décembre...
Ou plutôt aller me taper tous les films que j'ai manqué au cinéma, seul...
C'était vraiment pas un bon truc de revenir sans avoir de projet en tête en sachant que tous ses amis étaient partis à l'université et qu'on partait après.
Je soupirai quand on ouvrit la porte soudainement. C'était ma mère.
-C'est bien rangé ici, par contre il fait froid, dit elle en se protégeant les bras.
-Je suis d'accord avec toi, mais bon ça fait longtemps que je n'ai pas mis les pieds ici, dis je.
-Oui c'est vrai, alors, content de retrouver ton chez toi?
-Ouais, ça m'avait manqué tout ça, le paysage américain, l'air californien, dis je pensif. Et je vais pouvoir exploiter ma voiture à présent.
-Oui, ton père va la nettoyer d'ici demain et tu pourras t'en servir. Un ami de ton père devrait la ramener à Boston quand tu partiras, ajouta-t-elle. D'ailleurs j'ai une bonne nouvelle pour toi, enfin pour nous.
-Dis moi, dis je.
-Eh bien voilà, récemment ton père a été contacté par son ancien patron et lui a proposé de revenir dans l'entreprise maintenant qu'elle fonctionnait un peu mieux. Comme tu le sais ton père a été beaucoup touché par son virement de l'entreprise et il a beaucoup hésité avant de rappeler son employeur tout à l'heure et de lui dire qu'il acceptait de rejoindre à nouveau la boîte.
-C'est cool ça, ça veut dire que niveau financier...
-On ne sera j'espère plus à sec, dit elle en souriant.
-Je pense que c'est une bonne chose, dis je satisfait.
-Il voulait le fêter autour d'un repas à Noël, histoire de tu vois, dit elle satisfaite.
-Ouais c'est vraiment cool en tout cas, mais maintenant qu'on est revenu et que tout est à peu près rentrer dans l'ordre, qu'est-ce que vous allez faire vous?
Elle hésita avant de répondre.
-Ce ne sont pas des questions que tu devrais te poser Justin, mais si tu veux tout savoir, je vais bientôt accoucher et puis tu sais ce n'est pas facile pour moi, on est jusqu'à présent rester ensemble jusqu'au bout pour vous mais les aller-retour pour aller voir Josh ne me plaise pas vraiment et je pense que je vais attendre la naissance de votre futur petit frère pour entamer une procédure de divorce.
-Oh...tu penses que c'est...
-Je sais pardonner beaucoup de choses Justin, mais même si j'aime ton père je ne peux pas tout tolérer venant de lui et Josh est une raison de trop, ce n'est pas contre lui, mais à partir du moment où il m'a trompé, j'ai su que c'était partie remise pour nous.
-Donc ça veut dire que...
-Oui Justin, après 19 ans de relation je quitte ton père, et il est au courant.
-Comment il le prend?
-Mal, mais de toute façon il a dit qu'il continuerait à m'aimer et qu'il comprenait ma décision qui était humaine selon lui.
-Au moins il est compréhensif.
-Je sais que cette décision ne va pas vous plaire à Jazmyn, Jaxon et toi, mais c'est mieux ainsi, je n'ai pas dit que je n'avais plus de sentiments pour ton père mais c'est trop dur pour moi de le regarder et de savoir qu'il a une double vie, même s'il ne ressent strictement rien pour Zaria.
Je la regardai. Elle avait l'air triste de me dire tout ça. Je pris sa main dans la mienne et posai un doux baiser sur cette dernière.
-T'as fait le bon choix maman, et je ne t'en veux pas, tu es et tu seras toujours ma mère peu importe les choix que tu fais.
Elle me sourit et s'asseyant à côté de moi et en posant sa tête sur mon épaule.
Après tout ce qu'elle avait fait pour moi, elle méritait de savoir que je l'aimais plus que tout au monde.
...
14:00.
Nous venions de finir de manger et ma mère m'avait annoncé au dernier moment que nous allions voir Sofia.
Elle estimait que plus vite je lui parlerais, plus tôt toutes ces histoires seraient réglées. Mais je n'étais pas du tout prêt à la revoir.
C'était trop tard selon elle parce qu'elle avait appelé son père le matin même de notre arrivée.
Nous étions donc en route pour le quartier des Jamora. J'étais anxieux. J'avais terriblement chaud et pensais à toutes les choses que je pourrais lui dire.
Comment allait elle réagir en me voyant? Comment allais je réagir en la voyant?
Trop de questions trottaient dans ma tête. Mon frère et ma sœur étaient eux en revanche plus qu'impatient de revoir mon ex petite amie, évidement le contexte n'était pas le même pour eux.
Ma mère remarqua mon mal-être.
-Justin calme toi, je suis sûre que tout va bien se passer.
-Pourquoi tu ne me dis pas tout simplement ce qu'elle vous a dit à vous?
-Parce que vous avez besoin de parler ensemble et de mettre les choses au clair ensemble.
Je soupirai. Elle abusait. Je regardai donc par la fenêtre et reconnus soudainement les maisons du quartier de Sofia.
J'y étais venu tellement de fois que je connaissais l'emplacement de chaque maison et après combien chaque pâtés de maison fallait il que nous passions.
Et là le nombre de pâtés de maisons étaient passés. Mon père s'arrêta brusquement provoquant l'excitation de mes benjamins.
Et l'augmentation de mon stresse par la même occasion. Nous descendîmes de la voiture.
Je récitai toutes les prières que je connaissais pour qu'il n'y ait personne dans la maison. Mais le karma s'initia dans mes espérances quand le père de Sofia ouvrit la porte.
Si je faisais un malaise maintenant, aurais je un moyen d'éviter la discussion?
-Bonjour Patricia, dit il en souriant à ma mère. Bonjour Jeremy, dit il a mon père. Et bonjour les enfants, dit il en s'adressant à mes benjamins.
Ils le saluèrent et entrèrent. Il ne manqua pas de féliciter ma mère pour le bébé. Il me vit et sourit deux fois plus.
-Justin ! Ça fait plaisir de te revoir ! Qu'est-ce que tu as grandi mon garçon, dit il en me faisant une accolade.
J'acceptai son accolade et me détachai de lui poliment.
-Je suis aussi content de vous revoir monsieur Jamora, dis je gêné.
-Tu as oublié ? Tu peux m'appeler James, n'aies pas peur, dit il en souriant.
-Ah oui c'est vrai excusez moi, depuis que Sofia et moi on n'est plus...enfin...
-Peu importe, ça restera toujours James pour toi, dit il. Vas y entre.
Je le remerciai et entrai dans la maison.
-Bon Sofia n'est pas encore là, elle ne devrait pas tarder, dit il en ramenant de quoi grignoter.
-Pas de problèmes nous avons notre temps, dit mon père.
-Parfait, alors comment c'est Paris? Demanda James. Une ville romantique dit on?
Mes parents rirent et commencèrent à lui expliquer ce qu'il s'était passé pour nous à Paris.
James écoutait attentivement tandis que Jazmyn et Jaxon s'étaient résolus à ne faire que manger comme la conversation ne les intéressait pas.
Quant à moi je regardai la nourriture sans manger, trop de nerveux pour le faire.
Je regardai plus l'horloge qu'écoutait leur discussion. Je fus soudainement interpellé par le père de Sofia.
-Donc tu vas pouvoir rejoindre ton école très bientôt? Me demanda-t-il.
-Euh...oui c'est ça, en Janvier je commence l'année à Boston.
-C'est super ça.
-Et Sofia ? Elle devrait être aussi à Boston non? Demanda ma mère.
Cette question m'intéressait. Que faisait elle encore à Los Angeles alors qu'elle avait une année à préparer?
-Elle a eu des problèmes de santé qui lui ont empêché de réaliser son rêve au dernier moment. L'intégration de l'école ne se fait qu'en Septembre et elle va donc perdre une année. Elle en est consciente et ça l'attriste mais bon, on ne peut pas tout avoir dans la vie.
C'était dommage car elle avait toujours rêvé d'aller là-bas, enfin du moins quand elle a été fixé sur ce qu'elle voulait faire par la suite.
La porte s'ouvrit soudainement et nous entendîmes la voix de Sofia.
Et je mentirais si je disais que ça ne m'avait pas une putain de choses en entendant le son de sa voix arriver à mes oreilles.
Ce qui m'entraîna à sourire inconsciemment. Elle arriva dans le salon et ses yeux s'écarquillèrent.
Elle était devenue putain de belle, en la reluquant plusieurs fois d'affilées, il n'y avait aucun doute, la Sofia que j'avais laissé n'était pas la même que celle que j'avais en face de moi.
Elle resta scotchée face à nous, n'étant sûrement pas prête à nous voir débouler dans son salon en train de papoter autour de gâteux et d'autres niaiseries du style.
Je la vis déglutir.
-Sofia ! Cria Jazmyn en courant vers elle.
Elle sentit le choc qu'il eut entre son corps immobile et celui de la gamine. Elle la serra très fort contre elle puis Sofia se décida à l'accompagner dans son étreinte.
Je la fixais. Ça la perturbait et je le savais. Je n'avais pas perdu le don de percevoir quand elle était déstabilisée ou non. Et elle le lisait dans mes yeux.
Jaxon accompagna la cadence dans la session des câlins. Et après avoir câliné les deux petits Bieber, elle demeura toujours bloquée face à son père, à mes parents , et à moi.
Elle était absolument magnifique. Ses lèvres étaient toujours aussi pulpeuses et son visage toujours aussi simple et magnifique. Son corps était devenu plus affirmé, plus féminin, elle avait pris de la poitrine mais je n'en étais pas plus sûr que ça. Elle était tout simplement belle, toujours aussi putain de belle.
Elle se mordit la lèvre délibérément devant moi, me prouvant qu'elle avait réellement envie de m'embrasser, et elle savait que je le savais. Je souris malicieusement en me levant. C'était réciproque.
-Chérie, Justin avait besoin de te parler assez rapidement, il n'a pas beaucoup de temps ici et voulait mettre assez vite les choses au clair avec toi, dit son père.
Ma mère lui lança un sourire timide.
-Oui...oui il n'y a pas de soucis, dit elle. En tout cas ça fait plaisir de vous revoir la famille Bieber, dit elle en souriant nerveusement.
-Ça nous fait tout autant plaisir de te revoir Sofia, dit mon père.
Elle baissa la tête et avança vers l'escalier, suivie de très près par moi. Je stressais quand même un peu, qu'allait il se passer?
Nous arrivâmes devant la porte de sa chambre et elle posa sa main sur la poignée de la porte. Elle se retourna un instant pour croiser mon regard. Je m'étais appuyé contre le mur derrière moi, attendant qu'elle ouvre la porte.
Dès que j'en aurais l'occasion, je l'embrasserais comme un fou. Elle se décida enfin à ouvrir la porte.
Sa chambre n'avait typiquement pas changer, toujours la même. Elle resta au milieu de la pièce ne sachant pas trop où se mettre.
-C'est malsain, dis je en souriant en coin.
Elle fronça les sourcils ne comprenant pas ce que je baragouinais.
-De vouloir m'embrasser devant nos parents, argumentai je en faisant un tour de la pièce.
Elle me regarda en rougissant. Elle était comme timide face à moi, alors qu'elle ne l'avait jamais été auparavant, mais je devais l'avouer, ces retrouvailles étaient assez gênantes pour le coup.
-C'est jolie ici, ça n'a absolument pas changé, toujours aussi rangé et, conviviale ? Dis je.
Je touchai un peu les meubles et observai quelques photos qu'elle avait laissé traîner, des photos de nous. Elle s'approcha pour les ranger.
-C'est rien je voulais juste...commença-t-elle à dire avant que je ne stoppe sa main s'apprêtant à ranger les photos.
-Garder des souvenirs? Je sais que tu avais envie, je t'ai pas quitté à la loyale, t'avais des choses à me dire et besoin de réconfort et j'ai pas été très sympa avec toi, je ne me suis même pas excusé de t'avoir fait autant de mal, dis je.
-Je n'ai jamais réussi à faire le deuil de notre relation Justin, j'ai accepté qu'on ne soit plus ensemble, mais je n'ai pas réussi faire fuir les sentiments que j'avais pour toi, avoua-t-elle en reposant les photos.
Je la regardai et passai ma main sur sa joue en la caressant avec mon pouce. J'approchai mon visage du sien. Je sentais que l'occasion se prêtait bien.
-Moi non plus, dis je en tentant de l'embrasser.
Elle m'arrêta et je la regardai frustré par son stop.
-Pourquoi tu la fais Justin? Pourquoi tu m'as quitté ?
Je reculai et passai ma langue sur mes lèvres en soupirant.
-Je n'étais pas bien, j'étais bouleversé, il s'était passé trop de choses, la mort de Jacques, apprendre que je devais tout quitter pour Paris, j'avais pas supporté. J'avais réfléchi avant de quitter l'équipe et de te quitter toi, ça n'a pas été facile, et même quand je t'ai vu pleurer j'ai eu envie de te réconforter, de te dire que j'étais désolé de te faire ça, mais je n'ai pas eu le courage, je ne voulais surtout pas le faire parce que ça m'inciterait à vouloir me remettre avec toi, alors qu'il le fallait, je me disais que durant ces 9 mois tu allais m'oublier, que ça ne serait plus pareil, que notre relation ne serait plus la même, et tout le monde m'incitait à me remettre avec toi, mais ça avait été mon choix personnel, je l'avais fait et je me disais que je n'avais pas à revenir en arrière, surtout quand j'ai reçu cette photo, ou plutôt ces photos.
La rupture avec Sofia avait été l'épisode de ma vie le plus douloureux que j'avais connu.
-Que Lewis t'avait envoyé, dit elle en se tenant le bras.
-C'était quoi ce bordel? Dis je en m'asseyant sur son bureau.
-Quel bordel? L'envoi des photos ou le sale coup que Jacques a monté contre nous?
Je n'accrochais plus, j'étais perdu.
-Le soir de ton anniversaire où tu as demandé à Jacques de me raccompagner, il ne l'a pas fait, commença-t-elle les larmes aux yeux. Il m'a violé ce soir là Justin, dans sa voiture, dans un quartier complètement paumé à l'opposé de chez Martin. Il l'a fait en prenant en plus une vidéo qu'il a pris soin d'envoyer à Ella pour lui briser encore plus le cœur après qu'ils aient rompu...Ça m'est retombé dessus Justin, et quand ça retombe sur toi ça fait très mal.
je n'arrivais pas à le croire, et je ne voulais surtout ne pas le croire; c'était exactement le genre de vérité trop dure à accepter que j'avais toujours voulu éviter. Elle me raconta donc tout ce qui s'était passé, du viol jusqu'à l'intervention de la police dans toute cette histoire. Les larmes coulaient sur son visage mais à présent, j'étais là pour les sécher et c'était en effet la seule chose que je voulais faire, la réconforter.
Je finis par la prendre dans mes bras voyant que c'était beaucoup trop pour elle. Je lui caressai le dos en tentant de me consoler. Je me sentais con, con de ne pas avoir cherché à comprendre le pourquoi du comment. Con d'avoir réagi avant de comprendre, j'étais mal et je sentais que j'avais une part de responsabilité dans toute cette histoire.
-Quand je suis venue trouver du réconfort auprès de toi, tu ne m'en as pas donné, dit elle en continuant à pleurer.
-Et je regrette Sofia, crois moi je n'ai jamais voulu te faire du mal mais j'ai trouvé que c'était la meilleure solution.
-Et tu le penses toujours? Demanda-t-elle en se détachant de moi un moment.
-Non, parce que j'ai encore besoin de toi dans ma vie, dis je en essuyant les larmes qui coulaient sur son visage.
Elle me sourit mais ses larmes ne cessaient pas de couler.
-Et ce Lewis si je l'attrape, jurai je.
J'avais vraiment du mal à comprendre pourquoi ce con de Lewis avait accepté de faire autant de mal à mon ex pour de l'argent, j'aurais porté plainte à la place de Sofia.
-Ça ne sert à rien, de toute façon le mal est fait, mais ce que je ne comprends pas c'est pourquoi Jacques est allé faire tout ça contre toi et moi?
-On s'était embrouillé avant, dis je en grimaçant. Je lui avais annoncé pour mon départ à Paris et lui avais demandé de m'oublier, et il a dû prendre ça comme une sorte d'abandon car il avait des problèmes avec sa famille et je ne pouvais pas l'aider, ma mère aurait refusé de toute façon.
-Il était tordu quand même, c'est même pas humain de penser faire des choses comme ça à son meilleur ami, dit elle choquée.
-Je sais Sofia, mais c'était la face de Jacques que j'ai toujours refusé de voir, dis je. Et comment t'as fait après?
-J'ai commencé à voir la psychologue du lycée, elle m'a beaucoup aidé contrairement à ce que les autres peuvent penser. Elle m'aidait à garder mon calme et à me concentrer sur mes priorités.
-Ça a fonctionné ?
-Oui, beaucoup, et c'est grâce à elle si je suis comme ça aujourd'hui, dit elle en souriant légèrement.
-Tant mieux, dis je. Mais un accident de voiture quoi, comment t'as pu me cacher ça ?
-Je pense pas que tous les ex petits amis aimeraient savoir que leurs ex ont des pulsions suicidaires.
-C'est vrai, dis je. Je dois t'avouer que ça n'a pas été facile pour moi non plus, après t'avoir appelé pour te dire que j'allais sûrement mourir, j'y croyais plus du tout, je pensais vraiment que c'était la fin pour moi. Et j'ai tenté de sauter de mon immeuble, heureusement que ma mère était là pour m'en empêcher parce que j'étais vraiment prêt à sauter.
-Et tu me rapproches d'avoir tenté de me suicider alors que toi tu l'as aussi fait? Dit elle.
-Tu t'es jetée dans les roues d'une voiture !
-T'as tenté de sauter du haut d'un immeuble par ta fenêtre !
-Moi je n'ai pas abouti, toi si.
Elle ne dit rien. Justin : 1; Sofia : 0.
-Mais au final, tu as vu que j'avais raison et que tu avais raison, nous sommes plus fort que la maladie Justin, dit elle en haussant les épaules.
-Oui mais ce n'est pas fini, j'ai encore du chemin à faire.
-Oui mais ce chemin tu le feras à Boston, et tu ne seras pas tout seul, dit elle.
-Ouais, c'est vrai.
Nous nous regardâmes un moment. Je lui souris.
-Tu sais la période de fin d'année a été dure pour moi, et je me suivis longuement et souvent demandé ce qu'il se serait passé si tu n'étais pas parti, si tu étais resté et que tu ne m'avais pas quitté, ni moi ni l'équipe d'ailleurs.
-Quoiqu'il arrive, Jacques aurait quand même eut ses problèmes, et il se serait peut-être aussi suicidé. Ce qui l'a poussé à se suicider au final c'était le fait de ne plus avoir de solutions, de voir ses proches l'abandonner et de ne plus pouvoir rien faire, pour sa maison, sa petite sœur et pour lui même.
-Je le comprends, de nous 3 c'est lui qui a été jusqu'au bout de ses peines, dit elle. D'ailleurs comment ça s'est passé ton séjour à Paris ?
-Si je commençais à te raconter maintenant ça serait trop long, mais c'était sympa, plus sympa que ce que je ne le pensais. Ce qui a été vraiment lourd à supporter ça a été le fait que je t'ai quitté, la maladie et toutes ces photos, toute cette routine qui s'accumulait, j'avais l'impression de tous les jours faire la même chose. J'espère qu'on aura l'occasion d'en discuter autour d'un café un jour, si ça te chante, dis je en lui faisant un clin d'œil.
-Tu m'invites à aller boire un café? Toi? Justin Bieber? Je suis flattée, dit elle en souriant.
-Prends ça comme tu veux, moi j'appelle ça discuter autour d'un café, tout simplement, dis je. Mais sinon, quel projet t'as pour cette année, normalement à cette heure ci tu devrais être à Boston, demandai je. Quel problème de santé t'as eu pour ne pas pouvoir y aller?
-Oui...j'avais des problèmes à cause de l'accident et du coup ça m'a empêché de commencer une année là-bas.
-Vraiment, c'est con putain ! M'exclamai je.
-Ouais mais c'est pas grave, après tout j'ai fait ce que je pouvais pour arriver jusqu'à là et ça sera sûrement pour l'année prochaine, dit elle.
-Tu dois être quand même dégoûté.
-Ouais mais je peux rien y faire Justin...
-Moi en tout cas je trouve ça dommage, et je pense que tu devrais...
-Justin, me coupa-t-elle. C'est bon, je le ferais l'année prochaine et tant pis pour cette année.
Je hochai la tête. Je trouvais qu'elle le prenait vraiment à la légère alors qu'elle m'en parlait à chaque fois que lui prenait il n'y a même pas un an.
-Puis de toute façon je pourrais préparer l'année d'après comme ça, et rester avec mon père comme ça, ajouta-t-elle. Penses à ton année toi, ne t'inquiètes pas pour moi.
Je lui souris simplement.
Je descendis du bureau pour aller toucher les affaires de bébé qui traînait dans sa chambre.
je trouvais ça bizarre qu'il y en ait.
-Des affaires pour bébé ? Quoi vous attendez un enfant ? Nadia est enceinte ?
-Non c'est la cousine de Nadia qui faisait un vide grenier pour après déménager et le temps que son enfant arrive on garde les affaires chez nous, répondit elle.
-Oh, j'aurais pensé que c'était pour toi ou pour ton père Nadia, dis je en jouant avec un nounours qui était dans le carton. D'ailleurs elle n'est pas là Nadia? Demandai je.
-Non, c'est un peu compliqué entre mon père et elle depuis que...
-Que quoi?
-Qu'elle a fait 3 mois en prison, dit elle.
-Quoi? Sérieux ? Pourquoi?
Elle s'appuya contre la porte en soupirant.
-Tu t'en souviens de Bryce? Demanda-t-elle.
-Oui très bien pourquoi ?
-Parce que c'est lui qui a tué le frère de Nadia il y a plusieurs années. Sur une dispute violente il a tiré sur lui et Nadia a tout vu. Elle n'a d'ailleurs jamais été divorcée de lui à cause de cette histoire.
-Qu'est-ce que ça veut dire ça ? Qu'elle a gardé le secret de la mort de son frère par amour pour...
-Non c'était pas par amour Justin, elle a fait ça parce qu'elle avait peur de Bryce. Elle a tenté plusieurs fois de déclarer le divorce mais Bryce lui interdisait. Il lui a envoyé plusieurs lettres et l'a fait chanté plusieurs fois aussi, et c'était vraiment pas possible pour elle. Elle a gardé tout ça pour elle pendant plusieurs années.
-Et comment ça s'est su?
Elle déglutit.
-Tu t'en souviens de Manuel ? Son neveu ?
Je ne pouvais pas oublié cet enfoiré de première division.
-Oui aussi, mais qu'est-ce que ce couillon a avoir dans l'histoire?
-Sa mère c'était la femme du frère de Nadia mort et Bryce a tenté de la tuer sous mes yeux. J'ai prévenu les pompiers mais il m'a fallu beaucoup de temps pour dénoncer Bryce, par simple peur. J'ai dû mener mon enquête pour tout comprendre, jusqu'à parler à Bryce lui même, mais au final Nadia a été simplement condamné pour obstruction à la justice.
-Elle s'en est pas mal sortie quand même, dis je.
-Tu m'étonnes, et ça c'est rentré dans un de mes problèmes quotidiens, c'était horrible pour moi, soupira-t-elle.
-Je m'absente 9 mois et il y a tout ce tas de choses qui se passent.
-Moi aussi j'ai manqué 9 mois de ta vie Justin, dit elle en souriant.
-Oui, c'est vrai, mais on n'a pas énormément de temps même si on est venu que pour ça, en tout cas je pourrais te dire des tas de trucs sur mes 9 mois à moi, dis je fièrement.
Elle roula des yeux. Je devais l'avouer, je trouvais que discuter avec Sofia était la chose qui m'avait le plus manqué durant ces 9 mois.
-Donc tu t'es disputée avec Ella à cause du viol dont tu as été victime, à assister à une tentative de meurtre à ton insu, as été harcelée, et tu arrives quand même à rester force malgré tout.
-C'est dur de rester fort Justin, dit elle.
-Oui mais toi, tu l'es, et je t'assure que je me sens vraiment con de pas avoir été là, de ne pas t'avoir simplement dit que je partais pour Paris et au lieu de te quitter par-dessus le marché, je me rends compte que j'ai été con.
-Je ne peux pas t'en vouloir Justin, tu as cru bien faire.
-Sauf que j'ai merdé, comme d'habitude, dis je.
Je me mis devant elle et l'invitai à venir vers moi. Elle fronça les sourcils mais le fit.
Je la serrai contre moi. C'était bon de l'avoir contre moi. Elle se mordit la lèvre. J'avais envie de rester dans ses bras à jamais.
-J'espère que tu sauras me pardonner, chuchotai je.
-Bien sûr Justin, bien sûr que je te pardonne, dit elle.
Un silence s'installa entre nous alors que je la tenais toujours contre moi.
Je me détachai un instant et la regardai droit dans les yeux. Elle rougit pour la énième fois et je me mis à rire.
-Quoi? Y a quoi de drôle ? Demanda-t-elle perdue.
Je continuai à rire sans rien lui dire. Elle m'appela mais je riais. Sa bouille était si adorable qu'elle en devenait trop mignonne.
Elle fit la moue, abandonnant l'idée de savoir ce qui me faisait rire.
Je me tournai vers moi en me calmant.
-Putain t'es tellement petite à mes yeux que ça te rend mignonne, dis je. Et puis si tu voyais ta tête, t'es toute rouge.
-Hey, dit elle en me tapant le bras vexée.
Je ris à nouveau. Beaucoup trop mignonne, et extrêmement bandante.
-Tu me l'avais déjà dit ça, lors de notre deuxième ou troisième cours de soutien, dit elle en me regardant intensément.
Je la regardai intensément à mon tour.
-C'est vrai, dis je en me rapprochant d'elle. Je l'avais dit, dis je en l'embrassant, mais cette fois ci, sans qu'elle me repousse.
Ce fut comme une explosion d'émotions positives en moi. J'étais complètement envoûté par le goût de ses lèvres.
Elle embrassait encore très bien. Je sentais ses lèvres sur les miennes, suivant ma cadence toujours plus entraînante que jamais.
Mes mains arrivèrent autour de sa nuque, lui caressant cette dernière tout en suivant le rythme passionné de notre baiser.
C'était un baiser de retrouvailles, un doux baiser de retrouvailles. Je ne me focalisais que sur elle, sur ses lèvres que j'avais juste envie de garder sur les miennes.
Je nous fis reculer jusqu'à la porte pour la plaquer agressivement contre cette dernière ainsi que ses bras.
J'avais mes mains sur ses poignets qui étaient scotchés à la porte. En la plaquant contre cette dernière, elle fit un bruit sourd.
-Élégant Bieber, susurra-t-elle amusée contre mes lèvres.
-Toujours Jamora, dis je en reprenant le baiser de plus belle.
Ma langue voulut se joindre à la partie, ce qui entraîna sa langue à faire de même. Elle perdait du souffle mais voulait tout sauf arrêter ça.
Je descendis à son cou. Je coinçai mes dents contre sa peau, éclatant ses vaisseaux sanguins.
Je lui arrachai un suçon que j'avais pris soin de faire et embrassai mon œuvre. Je continuai à donner des baisers au dessus de sa poitrine sans aucune gêne.
J'observai son corps jusqu'en bas et attrapai brusquement ses cuisses pour me porter.
Shit.
Je nous emmenai vers son bureau et dégageai d'un coup de main toutes les affaires étalées sur ce dernier.
Elle entoura ses jambes fortement à mon bassin, elle savait que j'aimais ça.
Je la fis asseoir dessus et continuai à l'embrasser. Je remontai sa robe au fur et à mesure, voulant aller plus loin. J'avais envie d'elle, c'était clair.
Je la remontai progressivement mais elle stoppa mes mains. Je n'en comprenais pas pourquoi elle nous mettait autant de stop.
Elle mit soudainement ses mains sur le bas de mon tee shirt pour me le retirer. Ses yeux accrochèrent les tatouages présent sur mon torse.
-T'es toujours aussi bien sculpté, chuchota Sofia au creux de mon oreille avant de faire passer ses lèvres sur mon torse.
Je poussai un soupir, la laissant parsemer mon torse de doux baisers. Elle savait parfaitement comme me détendre.
Elle détacha ses lèvres de mon torse et les ramenai à mes lèvres. J'étais à présent torse nu devant elle.
Je lui ordonnai de descendre du bureau et elle s'exécuta. Je pris sa main et nous emmenai sur son lit.
Je la couchai sur ce dernier et passai au dessus d'elle. Je sautai légèrement dessus.
-Toujours aussi solide, fis je remarquer.
Elle rit et approcha mon visage du sien pour que nos lèvres se rejoignent à nouveau.
Je passai ma main entre ses jambes, appuyant sur sa partie intime tandis que nous nous embrassions passionnément.
Son souffle avait tendance à se couper à cause de mes attouchements. Ça faisait longtemps que je n'avais pas fait une chose pareille avec elle.
Je fis monter sa robe jusqu'à ce qu'elle ne soit plus sur elle et tombai nez à nez avec sa poitrine qui avait augmenté de volume.
Je jurai pour moi-même.
-Je pensais que c'était juste une impression mais putain, c'est réel, dis je en la touchant. Je te laisse 9 mois loin de moi et tu deviens aussi bandante, dis je en m'amusant à appuyer sur sa poitrine avec mes mains.
Elle posa son doigt sur mes lèvres en me demandant de me taire. Je mordis ma lèvre inférieure avant de passer ma langue sur mes lèvres.
J'allais aller jusqu'à bout de ce que je voulais faire avec elle, c'est à dire l'amour.
J'en avais strictement rien à faire qu'il y ait nos parents ou pas, ou même que je sois malade ou pas, j'avais envie d'elle et c'était dans mon boxer que mes pulsions étaient les plus présentes.
Je posai de petits baisers sur la partie visible de sa poitrine puis embrassai son épaule et fus tenté de retirer la lanière de son soutien gorge mais elle se releva brusquement pour m'embrasser longuement.
Nos deux corps étaient bien collés l'un contre l'autre brûlant d'impatience de ne faire plus qu'un.
Je me détachai de ses lèvres un instant et me rapprochai de son oreille.
-Sofia je ne peux plus attendre là, j'en ai vraiment envie maintenant, chuchotai je à son oreille.
Elle coupa son souffle en ne me répondant pas. J'estimais donc que j'avais le feu vert.
Je baissai mon jean devant elle, ce qui la fit froncer les sourcils un instant.
Je voulus baisser mon boxer mais elle m'en empêcha.
-Quoi? Pourquoi tu fais ça ?
-Justin on ne peut pas, dit elle le souffle court.
-Pourquoi on ne peut pas? J'ai un préservatif dans la poche de mon pantalon t'inquiètes pas, affirmai je.
-C'est pas ça Justin, dit elle. Ça fait juste...trop longtemps que je n'ai pas fait ça avec quelqu'un et j'aimerais oublier la dernière fois que ça s'est passé, dit elle en me regardant droit dans les yeux.
C'est vrai que la dernière fois qu'elle avait fait ça ce n'était même pas consenti.
Et je comprenais sa réaction, mais j'étais déçu. Je me levai donc et remis mon jean.
Elle vit que j'étais frustré et légèrement déçu mais je ne pouvais pas lui en vouloir, elle n'était pas à l'aise.
Elle se leva et arriva à ma hauteur.
-Justin?
-Ça va Sofia, je vais bien t'inquiètes ce n'est pas grave, dis je.
-Justin regarde moi, dit elle en me regardant droit dans les yeux.
Je soupirai et la regardai. Elle prit possession de mes lèvres et me poussa vers son bureau.
Je la portais pour qu'elle s'assoit dessus. Elle attrapa ma nuque durement pour plaquer ses lèvres correctement contre les miennes.
Elle passa sa main sur mon jean, puis détacha ma ceinture. Elle ouvrit le bouton de mon pantalon.
Elle passa sa main dans mon boxer et attrapa ce qu'elle voulait attraper pour littéralement le branler.
Je voulus jurer mais elle m'empêcha de décoller mes lèvres des siennes. C'était agréable, c'était putain d'agréable.
Je grognai contre ses lèvres, et ce manège continua un bon quart d'heure avant qu'elle lâche finalement mon pénis et qu'elle se décolle de mes lèvres.
-Pas aujourd'hui Justin, dit elle une fois que je fus revenu des toilettes, parce que j'avais dû y courir après tout ça.
-Je ne te presse pas Sofia, dis je en lui souriant.
Elle sourit et j'allais m'asseoir sur son lit, en l'invitant à venir à mes côtés.
Elle s'assit sur moi, bien qu'elle était encore en sous-vêtements. Je caressai ses cheveux qui tombait sur son dos.
-Justin, me dit elle.
-Oui?
-Il s'est passé quoi avec ton père ?
-Comment ça il s'est passé quoi avec mon père ? Demandai je.
-Je sais pour Zaria, lui et Josh, argumenta-t-elle.
Et merde...de toute façon elle serait amenée à le savoir.
-Qui t'a dit ça ? Demandai je.
-Je les ai vu entrer dans la voiture de ton père une fois, c'était un peu avant que vous reveniez, genre un mois ou deux. J'ai recroisé Zaria quelques temps plus tard et me suit faite passer pour une amie de ton père pour tout savoir.
-C'était après qu'il ait perdu son boulot, il était mal et il a eu une aventure avec elle, juste l'affaire d'un soir. Sauf que quelques mois plus tard on a reçu une lettre de Zaria où elle disait qu'elle était enceinte de mon père et qu'elle exigeait qu'il paie une pension alimentaire et qu'il voit le bébé régulièrement.
-Oh mon Dieu, et qu'est-ce que ta mère en a pensé ?
-Elle était vraiment énervée contre lui, mais apparemment elle savait déjà pour son adultère. Elle a pris sur elle et a accepté qu'il paie cette pension et qui voit le bébé au moins une fois par mois, ce qu'il fait en ce moment depuis sa naissance en Septembre dernier. Ce n'est pas une situation qu'elle aime mais elle fait avec.
- Et toi qu'est-ce que t'en penses ?
-Moi au début ça m'a énervé, et je lui en ai longtemps voulu pour ça, je ne pensais qu'il pouvait trahir ma mère à ce point. Mais je lui ai pardonné, je suis contraint d'accepter Josh de toute façon parce qu'il reste mon frère, et que c'est comme ça.
-Et Jazmyn et Jaxon, ils le savent ?
-Non pas encore, mais ça c'est le problème de mes parents, pas le mien.
-Et comment ta mère compte gérer ça avec l'arrivée de l'enfant qu'elle porte?
-Elle veut divorcer, elle trouve que ça sera mieux pour tout le monde et que comme ça, elle vivra la conscience tranquille.
-Je la comprends, dit Sofia.
-Et moi aussi. Elle m'a clairement expliqué que c'était trop pour elle et qu'elle n'y arriverait pas, elle ne veut pas vivre comme ça.
-Elle est quand même forte ta mère.
-C'est ma mère après tout, me vantai je.
Elle sourit simplement. Elle se releva et s'habilla.
-On descend, proposai je.
-D'accord, mais s'ils nous demandent ce qu'on est maintenant, on leur dit quoi?
-Réconciliés, rien de plus, ils n'ont pas besoin de savoir.
Elle rit légèrement en arrangeant sa robe correctement puis nous ouvrîmes la porte.
-Au fait c'est une fille ou un garçon ?
-Un garçon, répondis je.
-Encore un bad boy dans la famille, dit elle amusée.
-Toujours à notre poste t'inquiètes pas, affirmai je.
Nous arrivâmes dans le salon et ils sourirent en nous voyant.
-Alors? Demanda ma mère.
-Alors quoi? Demandai je.
Ils se regardèrent entre eux.
-Vous êtes à nouveau ensemble? Demanda James.
-On est...tenta de dire Sofia.
-On est réconcilié, la coupai je. Ce qu'on est l'un pour l'autre ça nous regarde. Bon on y va ? On a des choses à faire nous, les encourageai je.
Ils haussèrent les épaules et se levèrent, pour le plus grand désespoir de Jazmyn et Jaxon.
-Bon eh bien je vais vous raccompagner, dit James.
Ils se dirigèrent vers la porte. Jazmyn et Jaxon avaient l'air vraiment déçu.
-On reviendra jouer avec Sofia d'accord ? Leur promis je.
-C'est vrai ? Demanda Jaxon.
-Oui, c'est vrai, affirma Sofia en lui souriant.
Les deux gamins s'excitèrent ce qui tire Sofia. Ils passèrent tous la porte mais je retins Sofia dans la maison.
-On arrive, dis je à ma mère.
Elle acquiesça et je fermai la porte puis plaquai Sofia contre cette dernière.
Je l'embrassai sauvagement mais elle eut quand même la possibilité de me suivre dans mon élan.
Je la portai pour qu'elle enroule ses jambes autour de mon bassin. Nos respirations étaient plus que bruyantes.
Sofia coupa un instant le baiser.
-Pourquoi tu fais ça ? Demanda-t-elle.
-Parce que je ne veux pas le faire devant nos parents pour te dire au revoir.
Elle se mordit la lèvre inférieure. Nous entendîmes les appels de ma mère.
Je regardai Sofia et lui plantai encore deux trois baisers sur les lèvres avant de la laisser descendre.
Nos regards restèrent accrocher l'un sur l'autre pendant une dizaine de minutes.
-Tu m'as manqué Sofia, dis je en remettant une mèche de ses cheveux derrière son oreille.
-Toi aussi Justin, dit elle en caressant ma nuque avec son pouce.
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