Les jeux vidéos
Lundi 15 avril
Le plus difficile quand tu dois écrire, et cela ne compte pas seulement pour les dissertations, c'est de trouver ou tout simplement de savoir sur quoi écrire. Parce que parfois il ne suffit pas de trouver un thème sur lequel divaguer, il faut aussi que celui-ci ait assez de pistes à explorer pour atteindre l'objectif de mots qui nous ait donné, ou que nous nous sommes fixé.
Car depuis le début de ce défi, j'ai quand même eut plutôt de la chance dans mes trouvailles de thème, et la plupart d'entre eux se sont en quelque sorte imposés à moi : quand je me suis blessée, bam ! parlons des blessures; quand ce fut le premier jour des vacances, bam ! parlons des vacances; quand je me suis remise d'une gueule de bois, pif paf pouf ! parlons de l'alcool. Certains peuvent considérer cela comme beaucoup de chance, ou de la triche, moi je trouve ça plutôt pratique dans tous les cas. Car en plus quand je devais écrire 5 chapitres car j'avais pris du retard, bah je ne pouvais juste pas me permettre de réfléchir pendant toute la journée à un thème sur lequel écrire et développer des idées.
Et là, après un paragraphe, vous devez vous dire : « Mais patatedouuuuce, tu nous as déjà parlé de l'inspiratiooooon, tu triiiiches ». Et vous avez peut être un peu raison ! Mais laissez-moi introduire mes parties comme je le souhaite bon sang ! A moins que ce ne soit une ruse pour divaguer sans raison car je n'ai pas encore trouvé du sujet à traiter. Vous seriez déçus n'est-ce pas ? Mais ne vous en faite donc pas mes loulous ! Je vous fait marcher depuis tout à l'heure, rolalah. Quelle susceptibilité. (Vous sentez l'auteure qui s'énerve contre elle-même ? Mort de rire comme disent les jeunes)
Nan, cette introduction démesurément longue était vouée à introduire le pourquoi du comment j'ai choisi le thème d'aujourd'hui, que vous avez sûrement déjà découvert dans le titre de chapitre. Tout ça pour dire que le thème m'est venu alors que j'étais en train de jouer à la PlayStation 4, à Detroit: become human (si on pouvait me rémunérer pour ce placement de produit s'il-vous-plaît !) quand je me suis dit : « Hmmm. Parlons jeux vidéos, c'est sympa comme thème ça. »
Donc nous voilà !
Comment commencer à parler de ce sujet ? Bah parlons de comment est né mon amour pour cet art, car je considère ça comme une certaine forme d'art en non seulement de divertissement ouais. Et bien, il a commencé alors que je ne savais pas encore lire et que j'avais une VSmile, de VTech, une entreprise coréenne, et j'espère que vous avez connu cette console orange car c'était trop de la balle. Il y avait pleins de jeux différents, avec les univers de Dora, Batman, Spiderman ou Winnie l'Ourson, pour apprendre à lire, calculer.
J'ai retrouvé une photo sur internet, je suis fière de moi, vous pouvez m'applaudir. (Note : non je ne me suis pas auto-applaudi pour de vrai cette fois)
Cette console c'était le feu de Dieu, seule l'élite y a eu droit. Et note : pour ceux qui pensent que les "millenials" ne l'ont pas eu, je suis une 2001.
Mon jeu favoris était d'ailleurs celui sur la photo, Winnie L'ourson et la chasse au miel. Ne jugez pas le titre, j'étais petite ok ? Le but c'était de retrouver pleins de miel pour faire une fête avec ses amis à la fin, et je parle bien entendu des amis de Winnie l'ourson hein.
En tout cas de ce que je me souviens.
Bref, après la VSmile, la deuxième console à rentrer dans ma vie fut la NintendoDS. De base, c'était celle de ma mère, qu'elle avait acheté pour ne pas s'ennuyer en restant à l'hôpital après une opération. Premier jeu : Super Mario Bros, j'étais pas forcément très douée mais il a créé mon amour pour la licence Nintendo.
Plusieurs années plus tard, c'était au tour de la Nintendo3DS, car ma sœur avec eu la NintendoDSi, et que la Nintendo appartenait en théorie à ma mère, même si en pratique j'étais celle qui y jouait le plus. A moi les jeux Pokémon ! A moi les professeurs Layton ! A moi la gamme complète des jeux de la licence Nintendo, MOUAHAHA.
En parallèle il y a aussi eu la Wii, que j'avais acheté avec mon argent, que j'avais économisé petite ! Qui a ensuite déménagé dans notre maison de vacances en Italie, car nous avons acheté la WiiU avec ma petite sœur. Puis il y a un an environs il y a eu la Nintendo Switch, que nous avons acheté ensemble. Je la voulais pour jouer à Undertale et le nouveau Pokemon, et surtout parce que Nintendo avait annoncé qu'ils n'adapteraient plus les jeux pour la WiiU à l'avenir.
Puis durant ces vacances de Noël, je suis tombée amoureuse. J'avais déjà découvert ce jeu grâce à Sora, le YouTuber gamine de Montpellier, si je me souviens bien. C'était mon cousin qui l'avait offert à son frère de mon âge, et ils m'ont laissé l'essayer, et j'ai joué au premier niveau.
Detroit : become human.
J'ai sauvé avec succès la petite fille, sans que Connor ne meurt. Et le courant est bien passé entre ce jeu et moi. Le soir même, j'avais pris ma décision : j'achèterais la PlayStation 4, même si ce n'était que pour jouer à ce jeu. Il en valait clairement la peine. Quelques jours plus tard, j'avais commandé une PlayStation avec un pack Red Dead Redemption 2. L'ironie, c'est que j'avais acheté Detroit : become human avant même que la console n'arrive, car il y avait une gigantesque promotion à la Fnac sur le jeu pour les adhérents de la carte Fnac.
J'étais si heureuse que j'ai littéralement dormi avec, et je ne déconne pas.
Alors quand j'ai enfin pu y jouer, j'étais si heureuse. J'ai terminé les deux premiers niveau d'un coup. Je fouillais le moindre recoin dans le jeu, je m'attachais rapidement aux personnages, et je prenais les meilleures décisions possible. En une semaine de jeu, semaine de cours bien entendu, j'ai fini une première fois le jeu.
Tous les personnages avaient survécu, et j'avais sûrement eu la meilleure fin possible dans le jeu. Où les androïdes étaient considérés comme une nouvelle espèce vivante. Et Connor n'est pas mort une seule fois ! Markus était pacifiste aussi.
Le seul hic : Luther est mort. Et ça m'a vachement plombé le moral ça. Pauvre Luther quoi, merde, il a pas du tout mérité ça ! Ce mec était beaucoup trop gentil.
J'ai recommencé une deuxième fois le jeu, en me donnant pour objectif de faire mourir Connor à la moindre occasion, et que Markus fasse une révolution violente. Pour un peu voir toutes les choses que j'ai pu loupé en choisissant d'être tout doux comme un agneau. Mais du coup, pour le terminer plus rapidement, j'ai fait mourir Kara et Alice sur l'autoroute, en même temps que Connor, pour gagner une mort et me débarrasser d'une trame narrative complète sur laquelle je ne devrais plus me concentrer et perdre du temps de jeu.
Je sais, c'est cruel. D'ailleurs ma sœur m'a engueulé plutôt violemment quand elle a vu que pendant le QTE j'avais posé la manette à côté de moi et que je regardais tous ces androïdes mourir sous mes yeux sans rien faire. Mais moi-même ça me faisait mal de les voir comme ça, mais c'était pour gagner des trophées et pour tenter d'avoir le dernier trophée, celui que l'on obtient pour avoir obtenu tout ceux du jeu. Donc ça en vaut la peine... et bon, je n'oublierai jamais la première fois que j'y ai joué, la partie que je considère comme ma véritable expérience du jeu.
Et je ne suis pas un monstre non plus ! J'ai laissé s'écouler plusieurs jours entre la fin de ma première expérience, parce que je venais tout de même de vivre quelque chose d'intense, la fin d'une vie presque, et le début de ma seconde partie.
Mais j'avance beaucoup plus lentement d'ailleurs. Je l'ai commencé il y a bien trois mois et je ne l'ai toujours pas terminée alors que si j'avais continué avec le même rythme de jeu j'aurais pu le terminer déjà bien trois fois, voir beaucoup plus mais je minimise quand même mon addiction.
Mon amour des jeux vidéos reste intact, mais temps de jeu varie selon les périodes. Il y a des moments dans l'année où je ne peux pas passer au moins une heure par jour sans jouer, et parfois des périodes où je ne joue pas pendant plus d'un mois. Surtout que mon attention se déplace d'une console à une autre : je fais une finette sur la ps, puis sur la Nintendo3DS, puis je suis plutôt jeu mobile, puis je suis sur la Nintendo Switch, puis je reviens à la ps.
Et puis il y a les périodes où je ne touche pas à une seule console, parce que je me remets à lire pour de vrai, pas à lire des postes sur les réseaux sociaux ou des fanfictions. Non non non. Des périodes où je me remets à lire des livres papier. Ça m'est arrivé au début de l'écriture de cette histoire d'ailleurs, quand j'ai recommencé la saga Percy Jackson, de Rick Riordan.
Je vais le redire pour la millième fois sûrement : Percy Jackson est sous-côté, caché dans l'ombre des Harry Potter.
Bref, pour en revenir aux consoles dans ma vie, j'ai eu plus de consoles et je suis tombée amoureuse de plus de jeux que de personnes dans ma vie. Ça peut vous paraître triste, mais moi je trouve ça plutôt marrant. Car il y a eu des chefs d'œuvre dans le monde des jeux vidéos, surtout depuis que le genre des jeux à choix s'est encore plus développé.
Au fond un jeu, c'est un peu comme une personne : on a des coups de cœur, de véritables histoires d'amour, et des coups de gueule.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top