Chapitre 31.

Si Mia ne pensait pas que c'était impossible, elle aurait dit qu'une partie de l'âme de Sirius venait de se loger dans la sienne. C'était une sensation étrange, comme si elle savait désormais qu'elle ne serait plus jamais seule.

Incapable de s'en empêcher, Mia se mit sur la pointe des pieds pour souder ses lèvres aux siennes. Il répondit immédiatement en envahissant sa bouche et ses sens, pétrissant ses fesses entre ses mains pour l'inciter à lever une jambe. Il logea sa braguette tendue contre ses chaires moites pour lui faire sentir l'étendue de son désir.

— Dans ta chambre, souffla Mia.

La pièce était poussiéreuse et qu'importe combien elle voulait Sirius en elle, elle ne ferait pas ça ici. En gentleman, le Vhampyr la souleva, et elle enroula les jambes autour de sa taille. À grand pas, il la ramena jusqu'à la chambre. Le chemin lui parut interminable, si bien qu'elle se tortillait d'impatience contre son corps brûlant, l'embrassant dans le cou jusqu'à ce qu'il referme la porte de sa chambre et la laisse glisser en bas.

Mia avait les veines en feu, elle ne prit pas la peine de se la jouer sensuelle et ôta ses vêtements.

— Mia, protesta Sirius lorsqu'entièrement nue elle se colla contre lui pour l'embrasser en défaisant sa ceinture. Tu n'es pas dans ton état normal.

Mia poussa un petit grognement impatient, ses mains tremblaient tellement qu'elle n'arrivait pas à défaire la boucle.

— Je suis parfaitement lucide et je sais ce que je fais ! assura-t-elle en se dressant frénétiquement sur ses talons. Je peux te réciter le tableau périodique pendant que tu te déshabilles si tu veux ? H, Li, Be...

Il la coupa d'un baiser après avoir arraché son t-shirt et l'attrapant par la taille il la jeta presque sur le lit. Mia rebondit une fois, puis une seconde fois lorsque Sirius lui sauta dessus, après s'être débarrassée de son pantalon. Son sexe, long et raide pesa contre sa hanche. Il s'empara de nouveau de sa bouche et elle tendit la main pour l'entourer et le guider vers elle. Elle était tellement excitée qu'il glissa sans résistant et ils poussèrent un soupire commun. Sirius la couvrait de baisers, comme s'il lui était impensable d'arrêter de la toucher et Mia passait frénétiquement les mains sur ses épaules et son torse puissant alors qu'il se mettait à boucher enflammant toute ses terminaisons nerveuses.

Mia avait l'impression de sentir à la fois son propre plaisir et celui de Sirius alors qu'il allait et venait au plus profond de son être, décuplant les sensations jusqu'à la faire hurler de plaisir.

Mia s'étira dans le lit comme une chatte rassasiée. Entièrement nue elle se réveillait d'un profond sommeil. Elle avait l'impression d'être toute courbaturée après avoir... joué, avec Sirius pendant plusieurs heures. Mia se sentait bien, mais...

Elle était immortelle.

Mia s'assied dans le lit, faisant glisser le bras de Sirius sur son ventre. Quelques heures plus tôt, elle était aux portes de la mort, et voilà qu'elle venait en quelque sorte de les verrouiller, avec l'aide de Sirius. Est-ce que ça avait changé quelque chose dans son corps ? Elle était Vhampyre ou humaine, du coup ? Ses cheveux resteraient-ils blancs ? Et sa vision nocturne ? pourrait-elle se nouveau s'exposer au soleil ? Avait-elle une force sur humaine ?

Sirius grogna.

— Tu cogites, souffla-t-il en ouvrant un œil.

Mia lui lança un regard interloqué. Son lien avait Sirius... qu'est-ce que ça lui coûtait ? Est-ce qu'elle était immunisée au pouvoir Vhampyr ?

Incapable de tenir en place, Mia se leva pour s'habiller, Sirius soupira dans son dos et se redressa à son tour.

— Où files-tu comme ça ?

— Au labo, faut que je fasse des tests, que je vérifie que ça à bien fonctionner, on est sûr de rien, et après je veux te faire des test aussi, et j'ai un million de questions au moins à poser à Azael, elle est dans le coin ?

Sirius se frotta la tête et se leva, sublime dans sa beauté, il lui donnait l'eau à la bouche.

Concentration, Mia, s'admonesta-t-elle, qu'ai-je fait de mon soutien-gorge ? Oh, peu importe.

Elle enfila un t-shirt qui après réflexion n'était pas à elle et son jeans, incapable de retrouver sa culotte et sortie. Sirius la suivit après avoir mis un pantalon, mais pas de haut.

— Tu ne veux pas manger un truc avant ?

— Non, je veux me tester à jeun, je mangerais lorsque je saurais quel régime me correspond, oh ! j'ai oublié mes lunettes, réalisa-t-elle en se frottant le visage.

Elle s'arrêta si brusquement que Sirius lui rentra dedans, et s'il ne l'avait pas entouré de ses bras elle se serait effondrée.

— Tu vois nette ? demanda-t-il.

Elle observa l'autre bout du couloir.

— Parfaitement...

— C'est une bonne nouvelle, ça veut dire que le transfert a fonctionné.

— Où que je suis une Vhampyre, rétorqua-t-elle.

Elle se remit en marche et atteignit le labo quelques minutes plus tard sans avoir croisé personne, elle comprit pourquoi en voyant l'heure, ils étaient en plein milieu de la journée. Aucune importance.

Elle attrapa une seringue neuve et se prépara pour prélever son sang. Sirius l'observa s'agiter dans le labo alors qu'elle lançait le séquencement de son propre ADN dans la machine, il la laissa prélever son propre sang, sans un mot. Les gestes de Mia étaient saccadés, précis, mais presque brusques ou paniqués.

— Mia, interpella Sirius lorsqu'elle renversa une éprouvette vide dans sa précipitation. Mia ! insista-t-il quand elle l'ignora.

Elle reposa les résultats que l'ordinateur venait d'imprimer, incapable de les lire tant elle tremblait. Sirius mit sa main sur la sienne et l'attira à lui.

— He, mon ange, tout va bien... susurra-t-il.

— Non ! s'exclama Mia d'un air hystérique. Je suis immortelle Sirius ! enfin, en théorie, comment j'ai pu passer du stade de quasi morte au stade d'invulnérable ? C'est long, l'immortalité ! Je ne pourrais pas le cacher à mes voisins ou à mes amis ! Faut que je quitte mon boulot, enfin, si j'ai encore un boulot, Je vais voir mes parents mourir et moi je vais rester jeune et même Gribouille va mourir et peut être que ça t'a fait du mal à toi... et... et...

Elle fondit en larme. Les bras de Sirius autour de ses épaules lui faisaient l'impression d'une couverture chaude et rassurante. Il la berça doucement contre son cœur, attendant tranquillement qu'elle se calme d'elle-même.

— Chuuut, je sais que ça fait peur, chuchota-t-il lorsqu'elle se mit à hoqueter, calmant ses sanglots. Mais tu n'es pas seule, Mia, je suis là, je ne te laisserais pas, je t'apprendrais à vivre parmi nous, on va apprendre ensemble ce que tu es devenue et je serais là de A à Z.

Mia l'enserra dans ses bras, la joue pressée contre son oreille, et elle songea que, si Sirius ne lui avait jamais dit qu'il l'aimait, ça, c'était une preuve plus que suffisante. Sirius l'aimait. Mia n'avait pas besoin de mot, elle était une scientifique, les mots n'était pas des preuves fiables, mais ça ? Le cadeau unique de son immortalité, le soutien inébranlable d'un homme qui aurait pu avoir n'importe qui, et une promesse d'un Vhampyr ayant grandit à une époque ou donner sa parole avait valeur de contrat.

Mia releva la tête vers Sirius, les yeux humides, le cœur battant fort. Oui, l'immortalité c'était terrifiant, mais auprès de Sirius ? Elle avait hâte de la découvrir.

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Hello ! oui oui, je suis tardive ^^' désolée !

Mais que vois-je ? Mais oui, c'était bel est bien le dernier chapitre de ce tome ! o/

Pleurer pas, il reste encore un épilogue croustillant à vous mettre sous la dent que je publierais soir dimanche à la place du chapitre de Lueur Sauvage (je suis à la bourre, et en plein partiel haha) soit mercredi prochain !

bref, j'espère que ce chapitre vous à plus !

Kiss

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