20/03/2021

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Mes mains tremblent, ma respiration se saccade.

-          Allez, je ne veux pas te presser mais grouille-toi !

Je fronce les sourcils. Facile de dire ça, ce n’est pas toi qui va faire exploser toute la baraque si ça foire de même pas un millimètre !

Je fais une énième vérification mentale, j’ai pris les bons fils, je les ai coupés au bon endroit, il me suffit de les rapprocher pour qu’ils se frôlent et qu’ils stoppent cette foutue tuerie. Si je me plante, on ne sera plus de ce monde.

Je me concentre à nouveau, c’est maintenant ou jamais, de toute façon il va bien falloir se lancer à un moment.

Tandis que je retiens ma respiration, les fils de fer s’effleurent délicatement, je serais rapidement fixé.

Une détonation retentit, Marguerite tombe à côté de moi, le front perforé. Je sens la sueur couler dans mon dos, non, c’est plutôt le sentiment d’être la prochaine cible qui me guette. Mais je ne peux pas angoisser maintenant, ni pleurer tout de suite, quitte à mourir, autant que ça soit une mort utile.

Une seconde explosion mais je ne ressens rien, c’est moi cette fois qui l’ai enclenchée. La centrale située à l’autre bout de la ville vient de péter. C’est fini, ils ne peuvent plus être alimentés, bientôt ils cesseront de fonctionner. J’aurais voulu voir la joie de mon frère lorsque les cyborgs tomberont à ses pieds sans aide, mais je ne peux pas. Une balle s’est incarcérée dans le pied de l’armoire et celle-ci vient de flancher. Je perds conscience.

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Mot de la semaine : wires