06/03/2021

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Un jour nuageux, la moitié de mon âme s’est faite volée.

Mon cœur était rouge, mon cœur était plein, et d’un coup de vent, la foudre l’a déchiré.

La moitié est partie, et en la faisant glisser loin de mon corps, il a enlevé une part de moi-même.

Mais ce néant s’est vite comblé. Rempli d’obscurité, plus un rayon de passait, plus d’espoir, plus de sourire, j’hésitais presqu’à mourir.

Alors on s’accroche, on griffe la peau des autres, on attrape les mains tendues, on inspire calmement, on relâche les tensions.

Combien de temps prendra-t-il pour lâcher mon esprit, combien de temps prendrais-je pour le laisser partir, pour qu’il disparaisse de l’autre moitié ?

Alors j’attends, petit à petit, j’attends que mon cœur se reconstruise, je souffre mais je supporte, et je conjure le sort, priant pour aller mieux.

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Mot de la semaine : half