03/12/2020

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Il y avait, sur la colline du pauvre village au fin fond de la Dordogne, une haute structure de pierres grises assemblées les unes sur les autres dont de belles vignes vierges étaient les voisines. Elle était surplombée d’un petit toit de bois, fait de chêne et de bouleaux, résistant aux intempéries les plus fortes par un miracle dont l’origine a toujours été inconnue.

Du dernier étage de cette tour, de petites vitres au verre propre comme un sou neuf permettait d’observer l’horizon. L’horizon fait de champs et de forêt, de maisonnettes et de tracteurs, de vaches et de prés.

Au pied de cette fine bâtisse, une porte en bois massif protégeait l’accès aux personnes bien trop curieuses et l’escalier de pierres, blanches comme la craie, se faisait prendre au piège par une multitude de brins vert. Et à l’intérieur de celle-ci, qu’y avait-il ?

Un homme, disaient certains, dont le visage est pâle comme un drap, possédant une barbe aussi noir que le charbon et des cheveux rasés laissant un crâne lisse et brillant. Une femme, disaient d’autres, dont la beauté resplendit et attire foule. Mais il se disait d’elle une personne machiavélique, ensorceleuse des pauvres innocents.

Un petit garçon aux cheveux blonds, une jeune fille au visage balafré, de nombreux récits se faisaient sur la tour de la colline du petit village de Dordogne. De multiples histoires, de  multiples légendes, de multiples croyances, qui laissaient sans grand mal l’image d’un lieu épique.

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Mot de la semaine : tower