Chapitre 39
POV YOONGI
TV :...
J'ai faim. Maman et papa ont dit qu'ils reviendraient bientôt, mais ça fait longtemps. Ils prennent beaucoup de temps. Je me lève et erre à travers l'appartement, évitant les bouts de verre et les seringues usagées, à la recherche de nourriture. Je soulève les vêtements qui jonchent le sol, rien. Je vais alors près du frigo sachant d'avance que je n'allais rien y trouver.
Une odeur de moisissure en sorti. Je l'avais senti tellement de fois, que je n'y prêtais plus attention. À ma grande surprise, j'y trouvai quelques choses. Je m'emparai de ma trouvaille. C'était, il me semble, un fruit. Est-ce normal qu'il soit marron ? Je ne sais pas. Il était mou et odorant mais la faim me tordait le ventre. J'ouvre ma bouche le plus grand possible, et approche l'aliment. Je m'arrête à quelques centimètres, hésitant.
Voulais-je survivre à ce point ? Au point de me sentir capable de consommer tout ce qui me tombait sous la main ? Et si je mourrais à cause de ça ? Qu'est-ce que la mort déjà ? Est-ce si horrible ? Je ne sais pas, mais j'ai peur. Je ne vis pas car j'ai peur de mourir, je vis car c'est la seule chose que je connaisse. Même si je ne l'aime pas, la vie est quelque chose auquel je m'accroche. Ou peut-être pas.
Peut-être est-ce juste douloureux d'avoir faim. Voilà pourquoi, sans aucune moral, je voulais manger ce fruit. Mes jambes cèdent, je m'écroule, mais me rattrape avec ma main gauche. De la droite, je tenais mon trophée en le maintenant en hauteur. Je tremblais d'épuisement, chaque seconde passée à me tenir éveillé me demandait un effort surhumain. Je devais prendre des forces.
Je n'hésite plus. Je retiens ma respiration, enfonce le fruit dans ma bouche et le mâche violemment, avant de l'avaler d'une traite. La tête baissée, j'halète bruillamant pour reprendre mon souffle. Le goût ne fût que de passage, donc je ne le sentais plus. Par contre, l'odeur nauséabonde infectais mes mains, et mon visage. Je regardai le plafond afin de ne pas y penser, mais c'était impossible.
J'eus un haut-le-cœur que je tentai de contenir, en vain. Je vomis tout ce que j'avais avaler. Et même plus encore. J'avais l'impression de cracher mes entrailles. Mon ventre se contractait violemment, expulsant chaque trace de nourriture qu'il aurait pu me rester. Mon corps se démenait grâce à je ne sais quelle énergie pour me tuer. J'allais mourir par mes propres mains ? Quel horreur. Je ne voulais pas.
Tous les efforts que j'avais fait, toutes les peines que j'avais enduré pour m'empêcher de m'écrouler, seront anéanti... par moi. Quel horreur. Comment pouvais-je me tuer sans mon accord ? Comment mon corps avait-il put prendre le dessus sur ma volonté ? Comment ? Quel horreur ! Quel horreur ! Quel horreur !
Je m'arrête, je n'avais plus rien à vomir. Je tombe, dans cette humide et nauséabonde flaque. Je ne peux plus bouger. Pas même sortir de cette abomination m'était possible. J'avais froid, et un vide s'était installé en moi. Je ne ressentais plus rien. Je ne pouvais penser à rien. D'ailleurs, je n'en avais aucune envie.
À quoi pouvais-je penser sur mon lit de mort ? Qu'est-ce qui serait assez important pour que ce soit ma dernière pensée ? Rien, voilà tout. Je passais mes journées à regarder des lignes et lignes de lettre et de signe incompréhensibles sur la télévision infonctionnelle. Sinon, j'avais de bref passage en mémoire de mes géniteurs. Même s'ils étaient, pour la plupart, globalement joyeux.
Peu importe, la mort me tendait les bras, des bras protecteur et chaleureux. Elle venait me rassurer, me dorloter... m'aimer. Je t'aime également. Je t'aime toi et ton amour pour moi. Toi et ta chaleur, toi et tes bras. Mais surtout, toi et ton couteau dissimulé. Tu le tiens derrière ton dos, afin de ne pas m'effrayer. Ne prend pas cet air surpris, je l'ai vu, mais ne t'inquiète pas, je sais qu'il est nécessaire... à ma liberté.
Je ne m'étais jamais senti aussi bien. Je voudrais mourir encore et encore. Ce sentiment, cette sensation de bien-être qui m'envahit, je la veut pour toujours. Je me sentais partir. Alors je ris, je ris si fort, que j'en pleurais. Je hurlais de rire, un rire libérateur. J'expulsais de ma voix mes sentiments inutile. Je meurt.
Je me réveille en sursaut. J'étais en nage. Je regardai de haut en bas, de droite à gauche. Je scrutait l'obscurité les yeux écarquillés de peur. Une douleur me pris à la tête. Je... j'étais mort non ? Dans ce rêve, non, ce souvenir. J'étais sensé mourir. Je l'était littéralement, alors pourquoi le soi-disant dernier moment de ma vie n'avait été qu'une brève période ? Si futile, que je l'avais oublié ?
Quelque chose ou quelqu'un m'aurait sauvé ? Ou plutôt, empêché ? Dans ce rêve, la mort me paraissait la plus belle chose au monde, alors me l'enlever était m'empêcher d'être sauvé. Je ne comprend rien, j'étais seul. Et pourtant on serait venu, pour moi ? Et à ce moment précis ? Mais quand j'y pense, où suis-je ? Je ne vois rien. Je... je suis peut-être juste mort.
Ma respiration s'accélère, mes muscles se contractent et ma bouche s'assèche. Les mains sur la tête, je tentai de calmer mon mal de crâne en le serrant. J'avais si mal, que j'agrippais mes cheveux en faisant des mouvements de va-et-vien dessus.
Alors j'aurais inventé toute cette histoire d'orphelins ? Toutes ces aventures n'avaient été qu'imagination ? Non, je refuse d'y croire. Il y a quelques heures seulement, je me chamaillais avec quelqu'un. Qui encore ? Je ne sais plus. Je suis certainement dans la maison de... de qui ? Que... ? J'avais des gens avec moi. J'en suis sûr. Mais qui étaient-ils ? Aucune idée. Je n'arrive pas à me rappeler. Pourquoi ? Pourquoi ?
MOI *hurle* : Pourquoi !?
J'avais arraché mes cheveux. Ça me calma légèrement. Je posai mes avant-bras sur mes jambes, et observai mes mains invisibles dans la pénombre. La porte s'ouvre laissant entrer une lumière jaune et aveuglante. Une silhouette la bouche de part sa présence. Il pourrait peut-être m'aider.
MOI : Suis-je... mort ?
??? : Oui.
Je l'observais les yeux effarés, et des larmes roulèrent silencieusement sur mes joues. Qui était-ce ? Je-
??? : Pwahahahaha !
Il se tordait de rire. Je le regardai avec incompréhension.
??? : T'aurais dû voir ta tête !
Je reconnais cette voix, c'est celle de...
MOI : Jungkook.
JK : Oui ? C'est bon, t'as fini de chialer ?
Je n'aurais pas pus tomber sur pire.
MOI : Je vais te tuer.
JK : Comment tu comptes faire ?...
Il prit une voix grave.
JK : Tu es mort.
Je me lève et court après lui.
JK : "suis-je... mort ?" Pwahahahaha...
Il courait à travers toutes les pièces en riant. Comment avais-je pus oublier un enfoiré pareil ?
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On a tous remis en question la série quand Jungkook à prétendu que Yoongi était mort Haha.
J'espère que ce chapitre vous aura plût, je voulais plus développer l'histoire de Yoongi, mais ça serait beaucoup trop simple. Alors j'en ai mis un extrait, vous aurez peut-être la suite dans... ( attendez, je compte... 1... 2... 3... 6... )
environ 26 chapitres.... ( 10 pour ne pas être exact).
Je sais qu'il fallait que j'attende pour faire un autre chapitre intéressant, mais j'avais beaucoup trop d'inspiration. Désolé pour ceux/celles qui s'attendaient à un autre chapitre détente. Je me rattraperai sur le prochain... ou pas.
Enfin Breeeefff. N'oubliez pas : Portez-vous bien, aimez "seul" et...
Sur ce...
Biz 😘
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