Chapitre 28 : LA FIN D'UNE CHOSE ET LE DÉBUT D'UNE AUTRE
— Euh... s'il-vous-plaît ?
Lanz se retourna pour voir son interlocuteur, une jeune elfe.
— Oui ?
— Il y a quelqu'un qui souhaiterait vous parler.
Lanz para une claymore d'Inconnu et acquiesça.
La jeune elfe se décala pour laisser voir trois personnes. Argantel, la Cheffe du Clan de la Terre. Breshka, vraisemblablement le bras droit du Sardiomage. Avel, le Chef du Clan de l'Air.
Ce fut l'homme masqué qui prit la parole :
— Comme vous le savez sans doute, mon nom est Breshka. je souhaiterais arrêter les combats et vous décerner la... la victoire.
— Euh, eh bien..., commença Lanz.
Surpris que cela soit aussi simple, le Roi accepta. Breshka et ses acolytes se détournèrent et Argantel et Avel crièrent un ordre. Lanz pressentait un leurre, mais rien ne se passa.
Plus tard, un autre homme encapuchonné rapatria tous les citoyens évacués à Elathe...
*
Après la bataille, Lanz, Saoirse et Howela s'étaient réfugiés dans la salle de rassemblement.
— Voyons... où sont Marzel et Flamel ? demanda le Roi.
Comme pour répondre à sa question, Flamel pénétra dans la pièce, l'air abattu.
— Notre héros ! s'exclama Lanz en l'accueillant à bras ouverts. Où est donc Marzel ?
Flamel ne répondit pas tout de suite. Finalement, il apprit la nouvelle au Roi entre deux sanglots.
— Oh mon Dieu, fit Lanz d'une voix grave.
Il semblait partagé entre l'envie de rester impavide et celle de fondre lui aussi en larmes.
— Que se passe-t-il ? demanda Karel, qui venait de surgir, accompagné de ses amis.
Ravalant sa salive, Lanz leur expliqua la situation.
Aucun des amis ne retint ses larmes. Même Irwin, qui pourtant s'attendait à voir Marzel franchir le pas de la porte, ne put s'empêcher de pleurer, laissant sa sensibilité l'envahir.
— Je dois y aller, prévint Saoirse.
Elle se leva, paraissant étrangement raide, et quitta la pièce.
— Moi aussi, ajouta Howela.
Elle se précipita sur les talons de Saoirse.
— Eh ! Attends !
Saoirse se retourna.
— Ah, c'est toi.
Howela la rejoignit en courant presque. Lorsqu'elle arriva aux côtés de Saoirse, elle ralentit le rythme.
— Je savais bien que l'on gagnerait cette bataille, observa-t-elle sur le ton de la conversation.
— Pas sans la mort de Marzel.
Howela ne répondit rien, se contentant de glisser son bras sous celui de Saoirse et de lui prendre la main. Celle-ci se laissa faire et elles se dirigèrent vers les écuries. Il y eut un long silence, que Saoirse rompit :
— Tous ses morts... quand tout ça sera fini, je quitterai l'armée, Howela. Peut-être même que j'irai faire un tour sur Terre...
Elle éclata d'un rire sans joie face à ces projets aux fondations salubres, puis lâcha le bras d'Howela pour aller s'occuper de son étalon.
Howela s'approcha silencieusement.
— Sois moins pessimiste, veux-tu ?
Elle leva sa main et tourna le visage de Saoirse vers le sien. Son regard bleu se plongea dans l'océan des yeux de Saoirse. Puis elles fermèrent les paupières et leurs lèvres se joignirent.
*
Lorsqu'elle revinrent, elles se dirigèrent main dans la main vers la salle à manger, où leurs amis les attendaient.
— Tu sais, observa Karel à l'oreille d'Irwin, j'ai réfléchi, et ça ne m'étonnerait pas du tout qu'elles soient ensemble.
— Tu n'as rien d'autre à observer ? répondit Irwin tout aussi bas.
Karel lui fit une grimace.
— Remarque, poursuivit Irwin, ce ne sera pas le seul couple venant de se former.
— Ah bon ? s'étonna Karel.
— Tu crois que je n'ai pas remarqué votre manège, à Angela et toi ? murmura Irwin.
— À table ! annonça Lanz.
Irwin quitta la compagnie de Karel, qui resta assis sur son banc, comme frappé par la foudre, à quelques mètres d'Angela.
— Ça vous concerne aussi, les amoureux ! lança Hadwin.
Irwin jeta un regard à Karel, signifiant « je te l'avais bien dit ».
*
Dis donc, deuxième chapitre aujourd'hui ! Alors, ça vous a plu ?
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top