Je voulais constamment sentir sa présence a mes côtés, tout le temps. Cette addiction grandissait lentement et ça m'effrayait de dire que je devenais dépendant de lui, j'angoissais quand il n'était pas là et je me mettais à chercher sa tignasse parmis celle des autres jusqu'à ce que mes yeux de ne repère sa silhouette debout de l'autre côté de la vitre qui nous séparait.

Il était au téléphone depuis je ne sais combien de minutes et semblait aussi bien paniqué que énervé, je me demandais qui cela pouvait bien être non que je sois jaloux loin de là, c'était de la pur curiosité. Il nous avait quitté en plein repas pour reprendre au téléphone et après avoir argumenté avec le professeur pendant des minutes ce dernier finit par être convaincu par les arguments du grisé, et depuis je le quittai pas des yeux non plus.

— Bien je vais en profiter pour parler de la répartition des chambres. commença le professeur d'histoire.

Je ne l'écoutai que d'une oreille.

— Min Yoongi avec Jung Hoseok. fit le professeur.

— Pourquoi je ne suis même pas étonné? souffla Yoongi.

— Parce que a que moi qui peut te supporter à part Jimin et Namjoon. sourit Hoseok.

— Yo Han avec Taehyung.

— Ah non je veux pas partager ma chambre avec lui !

— Et je veux savoir pourquoi Monsieur Kim?

— C'est personnel.

— J'ai décidé que vous serez avec Yo Han c'est ça soit vous dormez dehors !

Je l'entendis souffler, résigné. Il était assis juste en face de moi, mais ma tête était tournée vers la vite de mon côté gauche.

Jimin avait disparu de mon champs de vision et je ne sais pas pourquoi, sa présence me manquait déjà, horriblement. Je ressentai le besoin de le voir et surtout de lui dire ce que je ressentai pour lui depuis des semaines. Alors, pris d'une soudaine boule de motivation je me levai de ma chaise et partit à sa recherche, sous les regards interrogateurs des autres.

Je ne parvins pas à le trouver dans notre chambre, et plus ça s'éternisait plus j'avais le cœur qui battait un peu plus fort d'appréhension. Mes mains devenaient lentement moites et ma respiration s'accélérait elle aussi. Il ne se trouvait pas non plus aux recoins de la piscine ni derrière le bâtiment, je soupirais, lessivé.

Mon téléphone vibra dans la poche de mon jean, je fronçai les sourcils et me décidait tout de même à voir ce que c'était. Je reçu un message d'un numéro inconnu attaché d'un lien, c'était une video, curieux, je cliquai déçu avant d'augmenter le son parce qu'il était bas.

Je fu surpris de découvrir Jimin de dos il était au téléphone et semblait très en colère envers la personne au combiné. Je reconnu le toit du bâtiment et sans plus attendre je ne termine pas la vidéo et m'élance à sa recherche dévalant les escaliers comme si ma vie en dépendait. Bien que ce fût le cas.

Je n'avais pas peur qu'il me rejette parce que jetais heureux de l'aimer. J'étais heureux d'avoir connu le premier amour. Si il venait réellement à me rejeter, ça ne serait pas facile au début mais avec le temps ça finira pas me passer.

J'ouvris la porte qui menais au toit.

— Jim-

— Non toi écoute-moi bien. Si je t'attrape, je te fairais mordre la poussière et regretter de m'avoir rencontrer.

Je me tue. Je savais que c'était mal ce que je faisais, mais je ne voulais absolument pas le déranger dans sa conversation avec son ennemi attitré.

— Si tu touches à un seul de ses cheveux, je n'hésiterais pas à te tuer.

Je fronçai mes sourcils me demandant de qui pouvait-il bien faire allusion d'un coup.

— Ce n'est pas avec lui que tu as des comptes à rendre, mais avec moi. Montres-toi si tu as en est capable. Fais-moi voir ton visage face-à-face, je me fairais un malin plaisir à détruire ton portrait.

Mon téléphone vibrait dans ma main mais je n'en tiens point compte.

— Je sais que tu n'es pas loin allez viens.

J'avais soudainement peur ayant compris qui cela pouvait bien être. La personne qui voulait lui faire du mal était bien plus proche que l'on ne l'aurait imaginé. Je pivotai ma tête dans tous les sens avec pour espoir de tenter de repérer le criminel sans succès, mes lèvres se firent sèches et mon téléphone ne cessait de vibrer. Agacé, j'allais voir qui m'envoyait autant de messages et je constatais que ces messages venait de ce même numéro inconnu et étaient composés de copies du contrat passer avec Jimin.

Pourquoi et comment cette personne l'avait ?

Il y avait vingt pages en tout, je n'ai jamais prêté attention à le lire ni avant, ni maintenant puisque je connaissais déjà les 1.000 conditions de Mr. Park écrit noir sur blanc sur les feuilles. J'allais verrouiller mon téléphone lorsque je récu une autre vidéo, je baissais le son et cliquai dessus.

Jimin, Hoseok, Namjoon et Yoongi se trouvait dans une chambre d'hôpital, je reconnu cet endroit, ce lit d'hôpital, et ce jour. C'était lorsque Jimin est tombé dans les escaliers et qu'il m'a fait signer le contrat.

- À un jeu sûrement dangereux".fit Jimin.

Le silence revint mais ne dura pas aussi longtemps puisque Hoseok reprit la parole:

"- Dis juste que le gamin te plaît plus que ça ne le devrait. Déduit Yoongi.

- Arrêtes de dire des conneries Yoongi. T'as vu l'expression du gosse? On dirait qu'il veut le tuer à chaque fois qu'il voit Jimin, c'est une bombe à retardement ce gosse et très bientôt il va exploser.

- Il ne va pas exploser.

- Qu'est-ce que t'en sais?

- Mon instinct me le dit.

- Toi et ton foutu instinct je vous emmerde.

- Cessez de faire du bruit y a quelqu'un qui veut dormir ici.

- Ne réfléchis pas trop à comment tu vas faire pour le mettre dans ton lit, mais on sait tous que c'est impossible il t'aime pas. Cingla Hoseok en haussant les épaules."

Jimin laissa tomber son bras sur le haut de sa tête et regarda le plafond immaculé.

"- Je sais et c'est encore plus excitant n'est-ce  pas? plus la proie résiste, plus le jeu est intéressant.

- Je te parie 1. 296. 898,47 de Won qu'il ne va jamais finir dans ton lit. S'écria Hoseok enjoué.

"- J'accepte ton défit avec plaisir Hoseok. Répondis Jimin sur le même ton en tournant ma tête vers lui.

Je reculai d'un pas en arrière suivit d'un autre, mes mains commençaient à trembler et ma respirer a s'accélérer.

Hoseok sautilla sur place en se frottant les mains sournoisement.

"- Ok. Donc tu as trois mois à compter d'aujourd'hui; si je gagne tu devras m'acheter le Suibian* en édition limitée fais des mains du staff eux-mêmes.

Mes yeux commençaient à flouter accueillant mes premières larmes. Une déchirure dans ma poitrine me fit geindre de paine. Je posai ma main dessus tirant sur mes vêtements tentant en vain de la faire partir.

- Et si je gagne? Contra Jimin, intrigué.

- Je vais me percer les deux oreilles et me teindre les cheveux en roux. fit Hoseok.

- Pff... Ok...Ça me convient tout ça. sourit Jimin.

Je levais lentement mes yeux alors que la vidéo prenait fin. Il se trouvait toujours dos à moi et hurlait encore au téléphone.

Un jeu.

Tout ça n'était qu'un foutu jeu pour.

J'ai été berné pendant des semaines par un jeu menée par des gosses de riches.

Pourquoi je ne suis pas trop étonné?

Mon coude frappa violemment la porte en métal, me poussant à lâcher mon téléphone qui se brisa au sol. Alarmé par le bruit, Jimin se tourna vers moi, ses yeux colérique se tranformèrent en surprise et inquiétude lorsqu'il me vit. Il raccrochait rapidement avant de courir vers moi mais je m'empressai de le rejeter.

— Ne me touche pas.

— Mais enfin Jungkook tu saignes !

Je n'en avait que faire.

Il retenta, y mettant toute sa force autours de mon poignet, je plaquait mon torse contre le sien et le regardait dans les yeux avec toute la haine que je pouvais en ce moment ressentir envers lui.

—  Je t'interdis d'essayer de me dominer.

Il haussa un sourcil puis répondit d'un ton lourd:

— Je veux juste t'aider et comprendre ce qui te met dans cet état.

— Lâches-moi

— Pas tant que tu ne m'aurais dis ce qui se passe.

Un rire amère franchit la barrière de mes lèvres, ma tête partit en arrière. Il m'observait. Je dis de même, pris d'une poussée d'adrénaline je le repoussais violemment.

— J'espère que tu t'es bien amusé comme tu le fais avec ces putes. Qu'est-ce que j'ai été bête franchement qu'est-ce qui m'a réellement pris de croire que je pouvais te changer !? Eux ils n'ont pas pu ! Même ma propre sœur s'est bercée d'illusions en croyant qu'elle pouvait te changer !

Il approcha, je reculai.

— Jungkook-

— Je l'ai laissé me baratiner tout un tas de niaiseries à la con en me disant qu'elle avait raison. Quel abruti je suis d'y avoir crû sérieusement !

Je passai mes mains dans mes cheveux, les tirant brutalement, mes yeux piquaient, beaucoup trop au point d'être insupportable, mais la douleur poignante dans mon cœur elle me tuait.

— Je suis désolé.

Il avait compris de quoi je parlais, il n'y avait pas de doutes.

Et le fait que ce n'était ni un rêve, ni un montage fait par l'un de ces gens tordus qui étaient obsédés par lui me brisait un peu plus.

Je donnai un coup de point au mur de ma main blessé. Je ne ressentis pas la douleur.

— Désolé ? ( J'allais me poster devant lui, le visage en sueur, les yeux rouges de haine, la respiration erratique.) Que veux-tu réellement Park Jimin? Dis-moi. Détruire tout sur ton passage? C'est ça que tu veux? Tu te prends pour Dieu?

Je saisi le col de son T-shirt et le tirai vers moi, nos visages n'étaient séparés que de quelques centimètres.

— Répond ! criai-je, hors de mes atteintes.

Il baissa la tête.

— Si c'est vraiment ça ta mission et bien tu as réussi Park Jimin. Tu as réussi à détruire deux personnes en l'espace d'un mois toutes mes félicitations !

Je le poussai avant de frapper dans mes mains.

— Bravo Jimin, il va te falloir fêter ça c'est une mission accomplie. Tu as obtenue ce que tu voulais. fis-je les larmes dévalant mes joues.

Il releva la tête en s'approchant d'un pas à l'autre alors que moi je reculai.

— Ce n'est pas ce que je voulais. Ça ne compte pas. J'admets mes erreurs et mes défauts, mais tout ça n'a pas d'importance face à ce que tu représentes désormais à mes yeux.

— Tu sais Jimin. Tu as perdu tout le temps de me donner des explications, je ne peux plus te croire. ( Je laissai tomber mes bras nonchalamment.) Tu es à zéro Jimin. Et si tu me considères vraiment comme tu essaie de m'en convaincre alors souffre autant que je souffre, ressens ce même feu ardent qui te brûle de l'intérieur comme moi je le ressens. Tu te rendras peut-être compte qu'on ne joue pas avec ce qui y a à l'intérieur de soi.

Sans lui laisser le temps d'en rajouter, je quittai le toit le laissant seul sous le déluge qui venait de commencer à tomber.