Manque

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Cette nuit, une grandiose fête avait été organisée au sein des repères de la secte Lanling Jin.

Boissons et nourritures y étaient servit à volonté ne laissant les invités aucun répit. Ils célébraient leur victoire difficilement obtenue contre l'extermination de la secte la plus puissante qui commandait les quatre autres. La secte Qishan Wen venait d'être vaincu. Et c'était quelque chose qui devrait être célébré, ils étaient à présent libre et n'avait plus peur d'être attaqué de cesse par des cadavres ambulants.

Les Lan se tenaient à carreaux dans leur coin n'étant effectivement pas des ces histoires alcools comme l'étaient les autres. Ils avaient des valeurs et des principes et des règles qu'ils suivaient à la lettre sans y commettre aucunes erreurs alors ils déclinaient toujours l'offre des tasses de vin qu'on leurs offrait se contentant juste de dégoûter les délicieuses plats.

Les Wen n'étaient plus là. Wei Wuxian ne l'était plus non plus.

Ces deux-là étaient les deux plus gros danger que toutes les sectes voulaient décimer afin de dormir sereinement sur leurs deux oreilles maintenant que c'était mission réussie, ils avaient la paix.

Wei Wuxian avait disparu depuis des mois à présent dans l'ombre des ténèbres mais son nom ne quittaient jamais leur lèvres même si il était devenu quelqu'un dont on ne prononçait le nom.

Tous célébraient. Sauf Lan Wangji.

La nuit était pleine, la lune l'était aussi. Auparavant Wei Wuxian s'amusait à enfreindre une par une les règles instaurer de Gusu Lan et consommait de l'alcool sur les toits du repère des nuages sans que personne ne puissent réussir à le lui en empêcher, pas même le Seigneir Porteur de Lumière lui-même.

Lan Wangji se tenait debout sur un pont entrain d'observer la pleine lune le regard vide, l'air perdu.

Il n'avait pas envie de fêter avec les autres car pour lui il n'y avait rien qu'il avait gagner. Bien au contraire il avait perdu sa raison de vivre.

Il respirait sans vivre.
Il parlait sans s'en rendre compte.
Il se battait sans motivation.

Une seule personne venait d'emporter avec lui tout de Lan Wangji.

Et cette personne était bien évidemment le Patriarche Yiling.

Il s'était rendu compte trop tard de ses sentiments pour l'emmerdeur qu'était ce dernier.

Mais Lan Wangji n'avait au grand jamais détesté Wei Wuxian. Il l'aimait. Il l'aimait plus que sa volonté à vouloir faire le bien dans ce monde.
Il l'aimait plus que les étoiles brillaient dans le ciel noir autours de la lune.

Et le perdre était la plus grosse défaite qu'il n'avait jamais vécu dès lors.

Ainsi vint le regret et le chagrin.

Ses yeux ne quittaient plus la lune a chaque fois qu'elle était pleine et ses pensées se remplissaient des souvenirs de lui ainsi que de Wei Wuxian. Rien ne pouvait captiver son attention lorsqu'il se mettait à l'observer. Les autres se demandaient ce qui pouvait bien tracasser autant le second jeune maître Lan pour être autant dans les nuages alors qu'il devait être entrain de célébrer cette grosse victoire avec les autres ou de cultiver mais personne n'osait froisser ce dernier et demeurait spectateur de sa décadence.

Une tombe n'était pas aussi silencieuse que son silence éternel.

Il voulait qu'on lui rendre ce qu'on lui avait prit.

Soudainement, une étoile filante traversa le ciel de vivre allure.

Si je fais un voeu, me le rendrez-vous ? commença le jeune cultivateur, peiné.

Une perle cristalline ruissela le long de sa joue en porcelaine alors que ses yeux ne quittaient pas le ciel fuligineux.

Rendez-le moi je vous en supplie. supplia le cultivateur.

Il se pinça la lèvre inférieure pour empêcher les sanglots de trahir le chagrin qui le grignotait à l'intérieur.

Il n'y a aucune victoire à célébrer sans lui à mes côtés. fit-il.

Il clôt ses paupières répétant ce vœu à maintenant reprises dans sa têtes alors que des sillons de larmes coulaient sur ses joues en porcelaine.

Il ne voulait rien.

Absolument rien, juste que l'on lui rende son amour, son coeur, sa raison de vivre car il ne pouvait plus supporter de vivre avec ce trou béant.

C'était tout ce qu'il souhaitait. Qu'on lui rendre son amour.

Lorsqu'il réouvrit ses yeux. Son cœur lâcha et le monde cessa de tourner autour de lui.

Il était là.

Juste en face de lui muni de son éternel sourire qui embellissait ses traits parfaitement bien dessinés.

Lan Wangji crû rêver de ce fait il clotune fois de plus les yeux, et les réouvrit. Wei Wuxian n'avait toujours pas bouger. Il entendit son rire cristallin fendre l'air avec son écho majestueux.

N'est-ce pas le vœu que tu as fait Lan Zhan ?

Mais Lan Wangji n'était plus de ce monde. On venait de le perdre.

Moi qui m'attendait à un acceuil plus chaleureux que celui-ci... J'ai toujours trouvé que tu étais bien trop rigide, excentrique, et pas drôle du tout parce que tu manques de réactions si tu continues à être comme ça aucunes femmes voudra toucher à ton bandeau un jour et tu finiras ta vie seule dans un-

Wei Wuxian n'avait pas eût le temps de finir sa phrase que deux paires de lèvres s'étaient posées avec désespoir sur les siennes.

Il avait écarquillés les yeux pris de court par un tel geste osé venant de la part de son " ami ".

Son cœur s'affolait dans sa poitrine et ses oreilles sifflaient, une drôle de sensation agréable dans son ventre faisait tordre ses entrailles avec exaltation.

Lentement, il clôt lui aussi ses paupières et passa ses bras autours du cou de Lan Wangji.

Nul ne saurait donner le nombre de fois exacte où Wei Wuxian avait rêver de ce genre de moment. Il avait toujours pensé que la valeureux bloque de glace qu'était Lan Wangji le trouvait ennuyeux, quelqu'un qu'il ne voulait définitivement plus revoir de sa vie après les nombreuses farces de mauvais goût que ce dernier lui faisait à chaque fois. Mais qui l'aurait crû un jour que ce visage impassible cachait aussi ses propres secrets que nul jusque-là n'avaient su déceler si ce n'est que Wei Wuxian lui-même avec ce baiser?

Avec tendresse, leur lèvres dansaient ensembles en harmonies, le rythme du baiser ne suivait pas celui de leur cœurs affolés et ils aimaient ça. Ils savouraient ce moment avec délicatesse comme lorsqu'ils s'occupaient de ses lapins blancs restés sagement à au Repère Des Nuages.

Lan Wangji quémanda l'accès à la bouche de son bien-aimé qui le lui donna sans hésitation, leur muscles se taquinaient, se cherchaient, se retrouvaient, s'enroulaient autours de l'autre.

À bout de souffle, il rompurent à l'unisson le baiser, alors que Wei Wuxian allait éloigné sa tête de celle de Lan Wangji, ce dernier s'était précipité de poser sa main sur la nuque de Wei Wuxian, d'y exercer une pression obligeant Wei Wuxian de garder son front contre le sien.

Le temps recommença à tourner à son rythme, lent. Mais leur cœurs demeuraient affolés autours de cette mer d'euphorie incontrôlable.

Pourquoi tu ne m'as pas cherché ? murmura Wei Wuxian, d'un ton boudeux.

Tu étais introuvable. répondit Lan Wangji.

J'étais pourtant là depuis tout ce temps.

Lan Wangji ne fit que hocher de la tête.

Il y a effectivement des choses que je ne sache faire lorsqu'il s'agit de toi. avoua-t-il.

Wei Wuxian se fendit d'un sourire le cœur palpitant de bonheur. Jamais il n'avait vu un Lan Zhan aussi attentionné, beau parleur et mignon. Son cœur ne pouvait définitivement point le supporter.

Je n'ai plus l'intention de te laisser me quitter. implora le second maître Lan.

— Je n'en avais pas l'intention.

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