Chapitre 30 : Un ultime vœu ?

Bonjour ! Juste pour vous dire que ce chapitre sera plus long que d'habitude, pour une simple et bonne raison : Je vais attendre d'avoir fini d'écrire la fanfiction pour publier la suite... Donc prenez cette fin de chapitre comme la fin de l'histoire, et les prochaines publications comme une nouvelle aventure... (une sorte de Tome 2 ! ) A bientôt ! 


Aussi je tiens à signaler que je n'ai aucune connaissance en mariage alors j'ai fais ça au feeling !

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On pouvait dire qu'en six mois, j'avais bien changé. Depuis la demande en mariage et l'intimité incroyable que nous avons partagés ensuite, j'avais pris de l'assurance. J'aidais Diluc dans ses papiers administratifs, je l'accompagnais en voyage d'affaire, j'organisais avec lui des bals au Domaine de l'Aurore, et surtout, j'avais une boutique spécialement pour moi, offerte pour mon anniversaire. Je ne faisait plus seulement des glaces, mais aussi d'autres produits alimentaires qui mélangeait les cultures de toutes les nations. La boutique avait été appelée "Les saveurs de Teyvat". J'étais ravie d'avoir autant de clients, venant de toutes les nations pour acheter mes produits. La seule chose qui me faisait paniquer, c'était la cérémonie de mariage. En effet, nous préparons aussi la cérémonie depuis un petit moment. Etant donné que j'étais comme une star à Monstadt, nous avons décidé de faire un mariage public. Diluc avait trouvé l'idée bonne, car il n'y aurait donc pas de liste d'invités à établir. Il avait aussi trouvé que cela ferait un coup de pression aux autres industries : il pourrait utiliser le vin du Domaine pour en faire la promotion, même si son vin est connu dans tout Teyvat, et un mariage disait aussi que l'entreprise perdurerait. Evidemment, Diluc m'a rassuré maintes fois en disant que ce n'était qu'un profit commercial qu'il se devait de mettre en avant,  que ce n'était absolument pas son objectif principal, pour ne pas avoir l'air de me faire de cachotterie. Je le trouvais mignon, dans ces moments, car il avait peur que je pense qu'il m'ai épousé juste pour s'apporter de la gloire. Alors qu'il avait meilleur choix, si il voulait la gloire. Nous avons donc décidé de faire la cérémonie dans deux jours, devant la place de la cathédrale. Je pensais en profiter pour révéler à tous que j'attend des jumeaux. Lorsque j'avais annoncé la nouvelle avec Diluc, on aurait dit un enfant à qui on avait donné la meilleure nouvelle au monde. Il n'avait jamais semblé aussi heureux de toute sa vie. Il avait tellement prit soin de moi, pour s'assurer que tout allait bien... Il a bien évidemment compris que pendant les premiers mois, ça ne servirait pas à grand chose. J'avais le ventre à peine arrondi, personne ne verrait rien. Et surtout, Diluc avait insisté pour ne pas voir la robe de mariée que j'aurais lors de la cérémonie. Kaeya avait insisté pour être l'un des deux témoins, et Diluc l'avait choisit. Je savais, au fond, qu'il était heureux pour nous, mais aussi profondément triste, et je pouvais le comprendre. Quelle douleur j'aurais eu si j'avais vu Diluc se marier avec une amie très proche ! Je n'aurais certainement pas pu le supporter. Mais Kaeya est quelqu'un de bien, et je vois qu'il fait tout pour se trouver quelqu'un, lui aussi. Je le poussais souvent à voir des filles, comme avant, mais il en ressortait bredouille. J'espérais qu'il trouve quelqu'un assez rapidement, et qu'il tourne la page sur son amour envers moi.

Je me redressa sur ma chaise, fatiguée, me rappelant soudain que mon médecin m'avait demandé de faire attention à me position, de me courber le moins possible et de me tenir droite le plus souvent. Je souffla d'un coup et me leva pour annoncer que je venais de fermer la boutique. Je commença alors le trajet pour rentrer au Domaine. À la sortie du pont, je vis Kaeya, et lui fit un petit signe de main. Il sembla content de me voir et s'approcha.

- Tu rentres au Domaine, (T/P) ? me demanda-t-il avec un petit signe de main. 
- Oui, tu m'accompagnes ?
- Avec plaisir.

Pendant le trajet, Kaeya discuta tranquillement du mariage, ainsi que tous les cadeaux qu'il pourra offrir aux bébés, et je lui assura plusieurs fois qu'il avait le temps avant d'y réfléchir; mais il n'en avait que faire, et cela m'amusait.~


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Je laissais Barbara et Amber me tourner autour, ne cessant d'ajuster, encore et encore, ma robe de mariée, alors que je fixais sans cesse devant moi en essayant de respirer.

- Ne t'inquiète pas, dit Amber, tout est sous contrôle ! Ce mariage va être parfait !

- Je le sais bien, mais je ne peux pas m'empêcher de stresser...

- Et c'est bien normal, intervient Rosalia. Toutes les mariées stressent le jour de leur mariage, et à la fin, elles sont plus que ravie de la journée. Vous avez terminé de vous préparer ? Tout le monde est prêt, il ne manque que toi, (T/P).

Je pris une grande inspiration et me tourna vers Rosalia, qui me regarda de haut en bas avant de simplement hocher la tête; ce que je pris comme une validation. 

- Au fait, dit-elle, un dépravé alcoolique a voulu faire le prêtre, et il prétend être Barbatos...

Je pouffa de rire.

- Et ce dépravé ne s'appellerait pas Venti, par hasard ?

- Si. 

- Laissez le faire.

- Quoi ? Mais c'est de l'usurpation d'identité, on ne peut pas le laisser faire ! s'écria Barbara

Je souris, avant de secouer la tête

- Vraiment, ça ne me pose pas de problèmes, dites lui qu'il peut.

Rosalia retint un grognement mais partit hors de la cathédrale, pendant que les filles vérifiaient ma robe et mon -léger- maquillage une dernière fois.

- D'ailleurs, dit Barbara, qui est le témoin de Diluc ?

- Kaeya, dis-je en me regardant dans un miroir.

La jeune femme sembla surprise

- Ah bon ? 

- Ils se sont enfin réconciliés. Diluc ne savait pas vraiment qui prendre d'autre, et Kaeya tenait absolument à être à nos côtés, alors il a accepté.

Barbara sourit, comme apaisée, et joignit les mains pour faire une prière de soulagement. Je souris à mon tour, et tourna la tête vers Rosalia, qui venait nous annoncer que tout était prêt. J'inspira longuement et frotta mes mains pour essayer de ne pas les rendre moites. Les deux jeunes femmes sortirent, et je regarda Amber un instant, avant qu'elle ne me tende le bras. Je lui prit doucement et nous sortons doucement, bras dessus, bras dessous, face à tous les invités; et face à mon futur mari. Ce terme me fit frissonner et sourire en même temps. Une fois sorties, une ligne de sœurs de chaque côté de l'allée nous attendait. L'une d'elle nous tendit une fleur de graines de pissenlit, à Amber et moi. Nous la prenons doucement, et, avec les sœurs, soufflons de concert sur nos graine. Amber et moi avançons en regardant les graines s'envoler, sous les applaudissements de tous. Nous marchons jusqu'à l'estrade placée à cet effet, et mon souffle se coupa en voyant que Diluc et Kaeya y étaient déjà. Venti aussi, qui semblait tout fier. Diluc était malheureusement dos à moi, comme le voulait la tradition, mais je pouvais voir qu'il mourrait d'envie de se retourner; et j'aurais voulu, moi aussi, qu'il soit retourné; Je m'avança alors, pendant qu'Amber rejoignais Kaeya pour la place de témoins. J'arriva en face de Diluc et lui prit la main, le détaillant de haut en bas : il était magnifique.

J'étais impressionnée, et remarqua qu'il me détaillait de haut en bas, les yeux pétillant. Je sentis mes joues chauffer. Venti toussota, et s'ensuivit un long discours, dont j'étais persuadée qu'il avait révisé, encore et encore. J'écoutais patiemment, le regard plongé dans les yeux de braise de Diluc. Les témoins prononcèrent leurs discours, et cela me réchauffa le cœur. Diluc et moi passons nos alliances au doigt de l'autre, et vint enfin le moment que Diluc attendions depuis un moment.

- (T/P) (T/N), dit Venti, voulez vous prendre Diluc Ragnvindr comme époux, ce pour le meilleur et pour le pire ?

- Oui, je le veux.

- Diluc Ragnvindr, voulez vous prendre (T/P) (T/N) comme épouse, pour l'éternité et plus encore ?

- Oui, je le veux.

- Alors vous pouvez vous embrasser.

Diluc me prit doucement les joues et m'embrassa avec amour, et je ferma les yeux pour me laisser emporter dans ce ballet, sous les applaudissements de tous. Une fois séparés, Diluc me prit par la taille et me fit tournoyer. Je rigola, amusée, et fus presque déçue quand il me déposa au sol. 

- Tu es magnifique, me murmura-t-il.

- Merci, tu es magnifique aussi.

Il m'embrassa chastement, et nous descendons de l'estrade alors que tout le monde venait nous féliciter. J'avais un sourire plaqué au visage, et rien n'aurait pu me le retirer. C'était officiellement le plus beau jour de ma vie, et j'étais persuadée que plus rien ne pouvait mal tourner.

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