Chapitre 20 : Une arme pour (T/P)

Je me réveilla le lendemain, ressourcée par l'échange qui avait duré une bonne partie de la nuit avec Diluc. J'avais fini par m'endormir dans sa chambre et, à mon réveil, Diluc était tranquillement assis sur son bureau, entrain d'écrire. Il se tourna légèrement vers moi quand je me redressa en me frottant les yeux.

-Bonjour (T/P). Tu t'es bien reposée ? me demanda-t-il

-O...oui...

-Je vais demander aux servantes de t'apporter un petit déjeuner. dit-il  en se levant

-Oh euh non non ce n'est pas la peine...Je t'ai assez dérangé comme ça, c'est gentil...

-Mais non, tu ne me dérange pas.

-J'ai quand même dormi dans ta chambre...dis-je, gênée

-Tu étais fatiguée et nous avions longuement discuté. Je n'allais pas te renvoyer dans ta chambre

J'hocha doucement la tête alors que Diluc ouvrit sa porte pour parler à la servante qui passait. Je bailla et m'étira. Cela faisait longtemps que je n'avais pas aussi bien dormi. Je suis de nouveau motivée ! Aujourd'hui, j'espère trouver une arme qui me convient. J'attendrais la fin de mon petit déjeuner et partirais en ville pour voir le forgeron. Je suppose que c'est le mieux placé pour m'aider dans le choix de mon arme. Une bonne odeur m'interrompit dans mes pensées : je vis Diluc revenir avec un plateau. Il le posa et dit d'un air taquin :

-Et voilà mademoiselle, votre petit déjeuner au lit !

Je rougis et bégaya 

-M...mais tu n'étais pas obligé...

Il rigola légèrement et retourna a son bureau. Je laisse mon visage prendre une teinte normale et commença a manger. Il faut dire que se faire apporter le petit déjeuner au lit par un homme aussi élégant...en plus, il avait ses cheveux détachés, c'était magnifique...EH OH (T/P) QU'EST CE QU'IL T'ARRIVE LA ?! J'engloutis mon petit déjeuner comme je n'ai jamais mangé et parti en trombe dans ma chambre, et je ne sais même pas si Diluc avait entendu mes remerciements. Je m'habilla et descendit pour sortir, quand sa voix m'arrêta

-Où est ce que tu vas ? Tu es partie précipitamment. J'espère que ce n'est pas ma taquinerie ne t'a pas fait fuir. demande Diluc, légèrement inquiet

-Oh non non ne t'en fais pas, je voulais juste aller voir le forgeron pour me faire faire une arme...Vu les circonstances, il faut que j'apprenne à me battre...

-Cela te dérange si je t'accompagne ? Kaeya est en mission, et j'ai du temps libre. 

-Eh ben...si tu veux. Je ne dirais pas non aux conseils du héro du la nuit !

-Ou...oublies cette histoire...dit-il, gêné

-D'accord haha !

Diluc descendit en s'attachant les cheveux et enfilant son manteau. Je le regarda faire en réfléchissant. Décidément, je suis bizarre en ce moment...

-Allons-y.

Nous partons alors en direction de Monstadt. En chemin, nous discutions de quelle arme pourrait me convenir. Un arc aurait été une bonne solution d'après Diluc, car il m'aurait permit de rester à distance tout en touchant les points faibles de mes ennemis. Cependant, le fait que je sois poursuivie par des Fatuis, tous en armure, il m'aurait fallu une arme plus efficace. Je trouvais le catalyseur étrange et aux mêmes effets que l'arc. L'épée à deux main était visiblement trop lourde pour mon petit corps. L'épée est donc la seule solution.

-Je pourrais peut être me faire fabriquer un arc et une épée ? Comme ça en cas de danger, j'utilise mon épée, mais en cas normal, j'utilise mon arc

-C'est une bonne idée.

Devant le forgeron, Diluc se mit à expliquer de quoi j'avais besoin. Je restais un peu en retrait, ne comprenant rien. Ils parlaient en termes techniques que je n'avais jamais entendu de ma vie. Diluc se tourna alors vers moi

-Ca devrait être prêt dans une heure. 

-Merci beaucoup ! Je n'ai rien compris à ce que vous disiez...

-La forge est compliquée...et j'ai du faire forger tellement d'armes que je m'y connais un petit peu, à force de regarder Wagner.

-Je vois...

-Qu'est ce que tu veux faire en attendant ?

-Euh bonne question...On aurait pu aller au bon chasseur, mais je viens de déjeuner...

-Et ça fait un peu trop rencard. dit une voix mielleuse qui s'approchait de nous

-Tiens, Kaeya...dis-je

-Je suis déçu que tu ne sois pas venu m'avertir que tu étais de retour...J'ai été mis au courant ce matin par Diluc qui prenait son petit déjeuner.

-Désolé, mais disons qu'hier a été un peu...bousculé

-Je me doute haha ! Je disais ça pour rigoler...J'avais entendu des petits pas courir dans l'escalier et des voix, je m'étais bien douté que tu étais rentrée, et j'ai eu la confirmation ce matin

-Pourquoi tu n'es pas venu nous voir alors ? demandais-je au borgne

-Je ne voulais pas déranger vos petites retrouvailles quand même. Sinon, qu'est ce que vous faites là ? Diluc à encore cassé son épée ? Il vient de la perdre.

-Non, j'ai décider de me faire forger des armes. dis-je

Kaeya paru surpris, mais compris rapidement

-Ah, oui, pour te défendre. T'es sure que c'est une bonne idée ? 

-Je t'avoue que je préfère ne pas me battre, mais je ne serais pas toujours protégée. Regarde ce qu'il s'est passé pour mon kidnapping...si j'avais eu une arme, on aurait peut être pu s'enfuir.

-C'est de ma faute. intervient Diluc. Si je n'avais pas été aussi faible contre le roux, je n'aurais pas du abandonner mon épée.

-Ce n'est rien, je te l'ai déjà dit.

-(TTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTT/PPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPP) !!!! cria Amber, qui courait à toute vitesse vers nous.

-Oulà, préparez vous au choc...dit Kaeya

Diluc et lui reculèrent alors que je regarda bêtement ma meilleure amie me foncer dessus. Par chance, elle s'arrêta à deux millimètres de moi, et personne ne tomba

-Tu es de retour ! cria-t-elle. C'est génial, Barbatos à écouté ma prière !

Je me retint de rire en entendant le nom de Barbatos. Je ne crois pas que cet alcoolique soit responsable de mon sort...

-Oui, je suis saine et sauve !

-Je resterais toujours avec toi maintenant, tu verras, personne ne te touchera tant que je suis en vie !

Je rigola devant sa détermination, mais Kaeya brisa tous ses rêves

-Je ne crois pas que tu sois qualifiée pour protéger (T/P)...Diluc et moi sommes plus qualifié pour cette tâche. En plus, elle vit avec nous, donc nous pouvons la protéger en permanence

-Eh, je ne suis pas un petit poussin à protéger ! dis-je

-Haha, tu peux dire ce que tu veux, mais nous sommes plus aptes à te protéger que toi à te protéger toute seule ! 

Je fis semblant de bouder, mais je savais que Kaeya avait raison, et j'étais heureuse de savoir que j'avais des personnes comme eux à mes côtés, et qui seront toujours là au cas où. J'espérais pouvoir être là à mon tour quand ils auront besoin de moi.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top