🅅🄸🄸. À 𝑐𝑜𝑒𝑢𝑟 𝑓𝑒𝑟𝑚é

Après avoir passé la nuit à l'hôpital, je pense enfin que les choses vont mieux. Mingyu a subi un lavage d'estomac et, même s'il est encore affaibli, il n’est plus en danger. Ce matin, à 9h30, nous rentrons à la villa. L'atmosphère est lourdement teintée de fatigue, mais il y a un mince espoir de paix.

Ma mère entre en tenant fermement Mingyu, l’aidant à se rendre jusqu’à sa chambre. Je scrute son visage, cherchant des signes d’apaisement, mais je vois aussi l’inquiétude persistante dans ses yeux. Elle le soutient, lui murmurant des paroles réconfortantes, mais le poids de ce qui vient de se passer reste omniprésent.

À peine Yerim et moi avons-nous franchi le seuil du rez-de-chaussée que notre père surgit de l'ombre, son regard dur comme l’acier, en apposant son autorité. Je sais déjà que cela ne va pas être agréable.

"Qu'est-ce qui s'est passé ?" gronde-t-il, la colère bouillonnant en lui. Ses yeux nous dévisagent, scrutant nos visages comme s’il cherchait des réponses qui n’existent pas. Je sens la panique monter lentement en moi, sachant que mes mots ne l'apaiseront pas.

"Il..." commence Yerim, mais je lui fais un geste discret pour lui signifier de se taire.

"Vous avez ramené la drogue dans cette putain de soirée, et maintenant Mingyu, mineur qui plus est, fait une overdose ! Que pensez-vous que cela pourrait faire à ma réputation ?" Le ton de notre père, glacé et tranchant, ne laisse planer aucun doute sur sa colère. Chaque mot qu’il prononce est une flèche empoisonnée qui nous transperce.

J’essaie de ne pas trembler face à lui, mais la peur s’immisce insidieuse dans chacun de mes pores. Je me sens comme un gamin, mordu par la culpabilité de ne pas avoir su protéger mon frère.

"Nous n'avions pas l'intention...," je commence, mais sa main se lève, interrompant mes paroles.

"Pas l'intention ?! Vous jouez avec le feu, et voilà le résultat !" rugit-il, son visage se déformant sous l'effet de la colère. Je ne retiens pas ma respiration, fixant le sol alors que l’horizon s’assombrit. Chaque syllabe qu'il prononce est une claque contre notre dignité.

Soudain, il se tourne vers moi et gifle mon visage avec une force telle que je sens une douleur brûlante doubler la honte qui m’inonde. Je ne dis rien, mes larmes restent coincées dans ma gorge. Il n’y a rien à dire. La douleur physique ne fait qu'accentuer le déchirement mental.

Yerim recule légèrement, choquée, mais elle ne dit rien, elle ne fait que regarder notre père avec des yeux écarquillés. C’est un silence pesant, rempli d’un mélange d’incompréhension et de colère. Je me sens trahi, mais en même temps, dévasté par la violence qui règne entre les murs de cette maison.

Mais à cet instant, je prends conscience que notre père s’apprête à frapper également ma sœur. Je ne peux pas laisser cela se produire. Dans un élan de protection qui m’est instinctif, j'attrape son bras avec force, le retenant alors qu'il était déjà à quelques centimètres du visage de ma sœur.

"Ne touche pas à Yerim, frappe-moi à la place," je demande, ma voix tremblante mais ferme, mes yeux plantés dans les siens, défiant sa rage.

Mon père, pris de surprise, resserre les mâchoires, et une lueur de fureur éclate dans son regard. "Tu te mets en travers de mon chemin ?" explose-t-il avant de lancer une autre gifle, si forte que je me mords la langue, le goût métallique du sang se mêlant à ma douleur. Une vague de honte m'écrase, et je croise le regard de Yerim.

La culpabilité me dévore. Je sais que je l'ai protégée, mais qu’en est-il de moi ? Pourquoi suis-je prêt à subir cette violence en tant que bouclier ? Pourquoi est-ce à moi de payer le prix ? Un dégoût amer monte en moi alors que je sens les regards pesants de la pièce, mais mon cerveau tourne au ralenti, brûlant d'une colère sourde.

Alors que la colère de notre père semble atteindre son paroxysme, j'aperçois Jungkook, qui assiste à la scène, les yeux écarquillés. Son visage est un mélange d'étonnement et d’horreur. C'est un moment d'humiliation extrême pour moi, un souffle de honte que je ne peux ignorer. Je me détourne rapidement, ne souhaitant pas qu'il voit combien je suis vulnérable, combien ma vie est une farce tragique.

"Voyez ce que vous faites à notre famille !" rugit mon père, sa voix hurlant au-delà des murs. "Vous salissez notre nom !"

Son regard atteint une intensité impossible. Je sens l'acidité monter en moi, mais je ne réplique pas. Les mots restent prisonniers de ma gorge, le silence devient une cage que je ne peux pas briser.

Finalement, après une dernière euphémisme, je lance un regard méprisant à Jungkook, une tentative désespérée de masquer ma douleur tout en cachant l'amertume qui s’insinue dans mes pensées. Je déteste cela. Je déteste cette crainte engendrée par la violence de mon père, dégoûté par les regards de pitié ou de jugement.

Sans attendre, je me détourne et me dirige vers ma chambre, mes pas lourds me serrant dans une bulle de désespoir. Je n'ai plus la force de faire face à qui que ce soit, pas après la violence verbale et physique que je viens d’encaisser.

"Taehyung !" appelle Yerim, sa voix brisée, mais je ne veux pas me retourner. Je me sens comme le dernier vestige d'une promesse brisée. Je ferme la porte de ma chambre sur la douleur, sur le déni, cherchant refuge dans le silence qu’elle encapsule.

Yerim me suit, mes pas résonnant comme un cri silencieux de chaos intérieur. Elle a de l'inquiétude dans ses yeux, je ressens son angoisse, et je souhaiterais pouvoir lui offrir la réassurance qu’elle mérite. Mais je sais qu’à cet instant, il ne reste rien de moi.

°

Quelqu'un frappe à la porte de ma chambre, interrompant mes pensées. Je soupire de lassitude, la voix désincarnée de la réalité m’arrachant à ma lecture. Je venais tout juste de commencer à m'immerger dans mon script pour la pièce de théâtre qui se jouera dans deux semaines au Stadium of Performing de Séoul, l'une des plus grandes salles du pays. Le rôle principal, un personnage émotionnellement dévasté, une chance pour moi de retrouver un peu de lumière après la tempête. Mais ce moment de concentration est brisé.

J'ouvre la porte, et je tombe nez à nez avec Jungkook. Un frisson d'irritation passe en moi.

"Qu'est-ce que tu veux ?" dis-je d’un ton acerbe, surpris par mon propre manque de courtoisie.

"Je dois ranger votre linge," répond-il calmement, en me désignant le grand panier à linge qu'il porte dans ses bras. Son indifférence face à ma rancœur me donne envie de crier.

Je déteste cette attitude. Pourquoi ne peut-il pas être un peu plus admiratif, comme les autres ? Le mépris qu’il affiche en silence brûle en moi, me piquant au vif. Je me sens dévalorisé, incapable d'obtenir l’approbation de celui qui s'en moque le plus. Chaque geste et chaque mot me rappellent ma faiblesse.

Je le regarde, scrutant ses traits sous le poids de mes pensées, et je sens une chaleur montante d'anxiété. À mes yeux, Jungkook est tout ce que je ne suis pas — déterminé, imperturbable, ancré dans sa réalité. Tandis que de mon côté, je plonge dans une spirale trouble, me perdant dans les méandres de ma souffrance.

"Tu pourrais au moins faire semblant de m'admirer," je lance, mes mots tranchants comme une lame. Mes yeux se plongent dans les siens, cherchant une réaction, toute réaction. Que ce soit de la colère, de la surprise, peu importe. N’importe quel signal de ce qu'il pense de moi.

Il ne dit rien, son visage impassible. Pour un instant, je suis pris par la rage. Un mélange de colère et de désespoir s'entrelacent en moi. Je le méprise parce qu’il ne comprend pas ; il n’a pas vécu ce que j’ai vécu.

Et il a beau n'être qu'un domestique, je l'envie.

Alors, dans un acte de rébellion contre mes propres émotions, je me dirige vers lebpetit bar cabinet et ouvre une bouteille de vin. Le liquide rouge noirâtre promet d'alléger le poids de ma tristesse. Je n'ai pas besoin de le voir pour savoir qu'il va juger. Mais à ce stade, je suis au-delà du contrôle, trop usé pour répondre à ses attentes.

"Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée," commente Jungkook d'un ton neutre, observant ma bouteille avec une désinvolture qui me rend fou. "À ce rythme, tu vas finir alcoolique."

Son inquiétude feinte ne me touche pas.

"Occupe-toi de ton cul, Jungkook."

Je sors un verre, la colère montant en flèche, alors que je sens mon cœur et mon esprit se battre dans une bataille qui ne me laisse que des cicatrices. Il ne comprend pas, il ne peut pas comprendre. Tôt ou tard, il finira par se dissoudre comme tout le reste.

Il me regarde, l’ennui se lisant sur son visage, avant de rouler des yeux, comme si mon état ne valait pas la peine d’être pris au sérieux. Il se remet au rangement, ignorant mes tentatives de provoquer une réaction.

Des flashbacks douloureux me hantent depuis quelques temps et les fausses accusations de Shim Ha-na y sont pour quelque chose. Je prends ma troisième gorgée de vin. Les souvenirs d’attaques, de mains baladeuses de types louches au sommet de la hiérarchie de l’industrie me frappent avec une force écrasante. La rage se mélange à la honte. Je revit ces mains sur moi, les courts moments de gloire masquant le véritable coût de cette existence.

Il y a d'abord eu la première. Directrice et professeure renommée de musique de l'école où j'allais. Celle qui a sali tout en moi avant tous les autres et ensuite, ceux en haut de la hiérarchie de l'industrie du divertissement. Il ne faut jamais laisser un enfant seul avec les magnats de l'industrie sous prétexte que l'enfant est célèbre grâce à eux. Combien y sont passés avant et après moi ? Ces fêtes organisées pour célébrer une remise de prix qui, en réalité, cachaient des intentions sombres...

Je bois encore, brûlant les maux d’un passé que je ne peux effacer, une excuse pour rester à flot tout en me noyant. La bouteille devient un refuge, un moyen de fuir la douleur que je ne peux pas affronter. Jungkook, silencieux, continuant son labeur, ne se rend pas compte de l’enfer que je traverse. Pourquoi il reste là, alors ? Pour me surveiller ? Pour se sentir supérieur ?

Je suis tellement fatigué de cette vie. Je regarde Jungkook qui, malgré son impassibilité, m'agace en permanence. J'aimerais qu'il me voie autrement, pas comme un déchet de ce monde. Chaque regard qu’il me lance semble me réduire un peu plus, et cela m’énerve.

Mais alors que je prends une autre gorgée, ce dernier éclat de vin, il s'avance subitement, me prenant de court. Jungkook arrache la bouteille de mes mains avec une rapidité qui me laisse perplexe.

"Arrête de boire, Taehyung." Sa voix est ferme, aucunement encline à la négociation. Sa prise sur la bouteille est solide, mais ce geste me fait ressentir une claque à l'égo.

Je me redresse, lui lançant un regard de défi, mais l'amertume et la fatigue battent en retraite. "Tu n’as aucun droit de me dire ce que je dois faire," je rétorque, la voix grasseyante d’émotions refoulées. Je suis piégé dans ce que je suis devenu, et il ne peut pas le comprendre.

Jungkook se contente de me regarder, impassible mais avec un soupçon de pitié. "Tu ne vois même pas à quel point tu es en train de sombrer. Alors que tu as tout pour être heureux." Il tourne le dos à ma colère, marchant vers la sortie.

"Tu es juste un inconnu pour moi," je murmure, blessant mes propres sentiments en le visant. Mais il ne se retourne pas. Le silence qui suit m'écrase. La porte se ferme derrière lui, laissant un écho de ses mots flotter dans l'air, à la fois pesant et libérateur.

Et je me retrouve seul, seul avec mes pensées sombres et mes souvenirs déchirants, la prise de conscience de ma solitude se renforçant. Chaque gorgée de vin devient une manière de me cacher, de fuir cette triste réalité où l'industrie du divertissement n'est qu'un reflet déformé de ce qu'elle pourrait être. Chaque instant, chaque demi-sourire, chaque éclat de rire, cachent des histoires de souffrances que peu choisissent de voir.

Je suis prisonnier de mes propres démons, et malgré la lumière extérieure, je peux sentir le basculement inévitable, la vérité glissant entre mes doigts, peu à peu.

°

En regardant par la fenêtre, je vois la neige tomber, ses flocons dansant dans l'air froid et mordant. C’est le 4 janvier et, depuis cinq jours, Mingyu a échappé de peu à une mort certaine après son overdose. Le paysage extérieur est à la fois paisible et tragique, un tableau parfait qui contraste avec la tempête menaçante au sein de ma vie.

Je me lève, mettant un manteau chaud pour affronter le froid. J’ai remarqué beaucoup de changements chez Mingyu ces dernières années. Ce n’est pas simplement une phase d’adolescence; c’est devenu un capharnaüm. Je suis surpris que le temps du hockey sur glace soit révolu pour lui. Ce sport qui lui faisait tant de plaisir a été mis de côté si brusquement  et maintenant il fait du mannequinat alors qu'il haïssait cela. Cette passion soudaine pour la mode et les photoshoots me laisse perplexe, moi qui le connais par cœur. Mingyu aimait le monde, il était touchant dans son empathie, fondant en larmes devant les histoires d'amour sur grand écran, dormant encore avec son doudou quand il le pouvait.

Mais ces jours-ci, je ne reconnais plus mon frère. Il semble si insensible et arrogant, une coquille vide que je ne peux toucher. Frustré et préoccupé, je me dirige vers la plage privée de notre propriété, espérant le trouver là.

Dès que je mets un pied dehors, un vent glacial me frappe, mais je persiste. Je vois Mingyu en contrebas, sa silhouette se découpant dans la blancheur éclatante. Il semble regarder l'horizon, perdu dans ses pensées. J'approche lentement, prenant soin de ne pas glisser dans la neige accumulée.

Lorsque j'arrive enfin à sa hauteur, il ne me prête même pas attention. "Mingyu," l'appellé-je doucement.

Il tourne lentement la tête, un sourcil arqué, et un sourire sarcastique se dessine sur ses lèvres. "Ah, Hyung, que puis-je faire pour toi aujourd'hui ? Évaluer mes progrès en mannequinat ?"

Ses mots sont incisifs, comme s’il avait dressé une barrière infranchissable entre nous. Je le regarde, perplexe par son ton désinvolte alors que la colère monte en moi. "Je suis inquiet pour toi, tu sais. L’overdose—"

"Une erreur. Juste une erreur, Taehyung," m’interrompt-il, balayant d’un geste nonchalant tout le sérieux de la situation. "Il n’y a rien à en tirer. Je vais bien."

"Tout va bien ? Tu es sérieux ?!" Je ne peux pas m'empêcher de m’emporter. "Tu n’as pas juste fait une erreur, Mingyu; c’est une vie en danger. Je veux comprendre ce qui se passe. Est-ce que quelque chose t'es arrivé ? Est-ce que c'est à cause du hockey car tu n'as pas été sélectionné l'année dernière pour jouer lors du match final ?"

Il me lance un regard, mais il y a de la résistance dans ses yeux. La façade qu’il essaie de maintenir se fissure légèrement, mais il se reprend presque immédiatement. "Tout ne se résume pas que au hockey. Tu veux vraiment que je te parle de mes problèmes ? Mais la vraie question, c'est, est-ce que TOI, tu me parles des tiens ? On vit dans la même maison mais on ne se connaît pas mutuellement, car tout le monde ici joue la comédie."

Je suis abasourdi par ses mots. J’essaie d’interroger son cœur, mais il ne laisse rien filtrer. "Mingyu, certains secrets sont difficiles à partager. Il y a des choses que je ne peux pas…"

Il rit, un rire amer et sarcastique. "Des choses que tu ne peux pas dire ? Pourquoi ? On est censé être frères, non ?"

"Je… C’est différent." Je sens le désespoir et la douleur affleurer. "Ce que je veux dire c’est que si tu es en douleur, tu peux me parler. Je veux t'aider."

Il tourne la tête vers l'océan, la vague de ses émotions se renvoyant entre lui et moi. "Je ne suis pas blessé. C'est juste une mauvaise passe, ok ? Et même si j'étais blessé, je ferais quoi autrement ? En parler à un frère qui ne comprend pas ?"

"Je veux comprendre." Je me rends compte que je perds mon calme. "Tu n’as pas à porter cela seul. Nous avons traversé des épreuves ensemble, rappelle-toi. Je suis là pour toi."

Son regard s'assombrit, et il croise les bras, se protégeant comme s'il voulait me repousser. "Pourquoi es-tu tant sur mon dos ? Je ne sais pas pourquoi tu te soucies autant de moi."

Mon cœur se serre. "Tu es mon frère, Mingyu ! Je me soucie de toi parce que je t'aime, et je ne peux pas rester assis ici à te regarder sombrer sans rien dire !"

Mais il se braque davantage, les nerfs lâchant peu à peu. "Et tu penses vraiment que crier va régler quoi que ce soit ? Franchement, sois honnête. Tu ne sais rien !"

"Et toi, tu ne sais rien de ce que je ressens non plus !" Je rétorque, ma voix pleine de frustration.

Son expression change, une pincée de douleur émerge sous son air nonchalant. "Tu penses me connaître, mais tu ne sais rien de moi, Taehyung."

Et puis, il sourit, mais ce n’est pas un sourire honnête; c'est un masque. "Je vais bien. Vraiment. C'est juste une mauvaise passe."Mingyu se redresse, son corps tendu, comme un arc. "Peut-être que je ne veux pas être sauvé," me lance-t-il froidement.

Mon cœur s’effondre alors que je réalise que pour la première fois, il refuse de répondre. Je me rends compte que rien de ce que je dis n’atteint son cœur. Lui, qui a toujours été l’âme vive de notre famille, s'est transformé en une ombre que je peine à atteindre.

Mingyu reste silencieux, son expression vide me coupant le souffle. L'absence de réaction me fait mal, comme une aiguille enfoncée dans ma chair. Je veux le frapper, lui faire comprendre qu'il doit ouvrir les yeux, mais je sais que ça ne ferait qu'aggraver les choses. Je détourne le regard, fatigué de me battre contre un mur.

Finalement, je tourne les talons, battu par cette lutte intérieure et cette immense douleur que je ne peux pas exprimer. "Si tu as besoin de moi, je serai là."

L'atmosphère de notre relation familiale est gravement endommagée, et je ne sais pas comment la réparer. Peut-être avons-nous trop porté le poids de nos secrets, chacun se battant dans le silence, chacun pour soi.



Alors ? Que pensez-vous que Mingyu puisse cacher? Pourquoi ce changement de comportement ?

Que pensez-vous de l'évolution ou de la non évolution du Taekook ? C'est un slow burn donc le couple ne pas se former dès le début de l'histoire.

Pour ceux qui ne connaissent pas encore Kim Mingyu, le voilà :

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