9 - Prévention.
Pdv (T/p) :
- Qu'est-ce-que tu fais là !? Je m'exclame surprise, prête à en découdre. Si tu me touches je hurle !
- Oh ne t'en fais pas, je ne suis pas là pour ça. Répond Floch malicieusement.
C'est ce que l'on appelle être ✨sus✨
- Considère ma venue comme... Un désir de discussion et un avertissement.
Avertissement de quoi même ?
- ...?
- Je ne peux pas te toucher sur le moment, mais te savoir indisponible ne me rend que plus fou d'envie de te prendre dans tous les sens. De te baiser jusqu'à la mort si tu préfères. Il lâche en riant.
Je grimace et j'ai un renvoi de vomis. Quelle horreur il me dégoûte. En plus ça me refile la boule au ventre, je ne me sens pas en sécurité. C'est vraiment un malade celui-là oskour.
- Ça n'arrivera jamais ça tu le sais ? Livaï te tuera.
- Crois pas qu'il tuera un de ses hommes juste parce qu'une S qu'il connait dit qu'elle s'est fait violer. À un moment, tu verras bien, ce sera juste toi et moi. Il me prévient et s'en va.
Je reste sur le cul, mais surtout un peu effrayée. Voir même beaucoup, ce gros porc est vraiment déterminé ça me terrorise.
Je reste désormais seule, menottée, à rien faire. Les secondes passent, les minutes aussi et même les heures. Qu'est-ce qui prend autant de temps ?! Je m'étais assise par terre, ma jupe devenue vraiment crade mais au stade où j'en suis, je crois que j'en ai rien à foutre. Ça doit faire à minima deux heures que je poiraute, et pas un signe de vie...
- Ops. Balance Jean en jetant sur le sol une fille, Historia, et il repart aussitôt.
Bon j'ai rien dit...
- (T/p).
- ... Je ne réponds pas et me contente de la regarder sans une once d'émotions pour lui faire comprendre mon investissement dans cette future conversation.
- Tu ne veux pas savoir ce qu'il se passe de l'autre côté ?
Tiens ? Je m'attendais à un "c'EsT eNcOrE dE tA fAuTe"
- Il se passe quoi ?
- Des horreurs auxquelles tu échappes, encore une fois.
- Excuse-moi te ne pas me faire torturer et violer très chère. Je lui dit, le sarcasme remplissant ma voix.
- Soit heureuse, je suis vendue avec Ymir au vieux shnock, tu ne me reverra plus.
- Oh non je suis trop triste. Je poursuis sans faire le moindre effort niveau sentimental.
- Je ne sais pas comment tu as fait pour arriver là, mais tu joues à un jeu dangereux. C'est quand quelque chose nous est inaccessible qu'on souhaite l'avoir le plus. Ce quelque chose, c'est toi, ne pense pas t'en sortir de là indemne.
- Pourquoi tu me dis ça au juste ?
- Pour qu'une fois que ça t'arrives, je puisse te dire "je te l'avais dit" dans tes pensées, et tu repenseras à la moi aujourd'hui qui te mets en garde. Elle avoue sérieusement.
- T'es complètement tordue ma parole.
- Au contraire, je profite du moment le plus rationnel de cette semaine !
Je soupire et détourne la tête, essayant de me reposer un peu.
- Et mais attend pourquoi t'es ici même ? Je m'empresse de demander, une fois que je réalise le hic.
- C'était mon dernier vœux, de te parler.
- Qu-
- Historia tu dois y aller, ça fait cinq minutes ! Râle Jean qui venait la récupérer.
- La bise ! Et surtout, pense à moi et regrette de ne pas m'avoir écoutée quand un d'eux viendra pour toi.
- Et si je fais attention comme tu me le conseille ?
- Allons bon, on sait toutes les deux que tu ne m'écouteras pas... Entre nous, ça se voit que ta peur de rester seule et aimée de personne prend le dessus sur ta personnalité. Ton sourire forcé, ta fausse bonne humeur et ton caractère enfantin, ce n'est que ta couverture, sauf qu'un jour, quelqu'un ouvrira le livre de ta personne et y verra une fille dotée d'une vie incroyablement triste à en faire pitié.
- ... Je reste muette aux déclarations prônant mon âme.
- Au revoir (T/p) ! Elle s'exclame et part.
Elle se la fait psychologue ou quoi ? Je suis sensée réagir comment ?
Encore une fois je soupire, et encore une fois, après une petite minute, Jean rouvre la porte.
- Bon euh tu te décides ou quoi !? Tu restes là bas ou ici mais arrête les allers-retours ! Je me plains sur les nerfs.
- Incroyable... Il chuchote dans la vide comme fasciné. C'est incroyable la façon dont tu t'en es sortie...
- Hein ?
- Certes Livaï ne s'occupe jamais d'une marchandise et cette fois-ci c'est particulier mais au point de perdre de l'argent pour que tu restes une semaine de plus, j'en reviens pas. Il ajoute et lâche un rire franc.
- Tu veux que je te répondes quoi ? Je lui demande pour éviter un blanc gênant.
- Rien, je trouve juste ça incroyable. Tu m'impressionnes, bravo. Il me complimente sincèrement.
Je bug un peu et reste perplexe. Je sais vraiment pas du tout comment réagir, le gars je lui ai jamais parlé je suis sensée faire ami ami ? Help ?!?
- Tu la joues timide ? De plus en plus surprenant.
- Mais ?
- Oh j'ai failli oublier ! Il s'écrie en claquant des doigts. Les ventes sont terminées, environ la moitié des marchandises ont été vendues c'est pas mal du tout ! Mais plus sérieusement Livaï a reçu un coup de fil et il veut te parler.
- Un coup de fil ? Je répète incertaine.
- Yep, à ta place je serais en flippe totallll ! Bon courage haha ! Il me dit et repasse par la porte calmement tandis que le concerné me rejoint dans le hall.
Je me lève avec une gestuelle aussi élégante qu'un robot et patiente devant lui, attendant avec anxiété ce qu'il doit me dire.
- Bon j'ai eu un appel d'une... Collègue, si on peut appeler cette folle comme ça, et elle veut que je ramène une cavalière pour une soirée qu'elle organise avec d'autres, et étant donné que tu es sous ma charge tu viens avec moi, ça m'évite de demander à Farlan de trouver une catin quelconque.
- Merci ! Je m'exclame honorée. Et merci pour tout à l'heure aussi... Je dis plus discrètement.
- ... Ça ne valait pas le coup.
- Pardon ?
- Le vieux est un connard infini. C'est celui dont je t'ai fait part hier. Si je te vends j'aimerais quand même que tu restes en vie.
- Pour de vrai ? Je m'étonne touchée.
- Ne te fais pas de film, tuer des gens pour le plaisir n'est pas nécessaire.
- Donc je ne mérite pas la mort ? Wahou venant de toi je suis sous le choc.
- Ne force pas, tu restes une puante de clocharde.
Ouch.
- nOiCe. Je sors, habituée à ce genre de remarque.
Bon en même temps je sais pas à quoi je m'attendais, ça reste un blasé de la vie. Est-ce que même enfant il était blasé ? Franchement c'est une vrai qu-
Sans que je ne le vois venir il m'ébouriffe les cheveux durant quelques instants, sans rien dire.
- C'est demain la soirée, viens dans mon bureau avant dix-sept heures samedi. Il termine et s'en va vers son bureau je suppose.
Il vient de se passer quoi ?
✨✨✨
Believe it or not, Livaï est en réalité quelqu'un de tactile-
Si on le remarque il touche souvent les gens, du style Hange, Isabelle ou même Connie (。•̀ᴗ-)✧
Je kiffe le prochain chapitre mais attention pour les âmes sensibles, au niveau de la violence on est pas mal ☠️
~ Maë ♡ ~
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