Pdv (T/p) :

Après cette fin de journée... euh pas très reposante, on rentre dans les souterrains et Livaï rassemble ses subordonnés pour leur faire une annonce.

On se réunit donc dans une grande pièce tout aussi sale que les autres, la seule différence avec celle-ci c'est qu'il n'y a pas de trace de sang sur les murs et qu'elle est vraiment vide, pas de meubles du tout. Farlan, Erwin, Eren, Armin et Jean sont là. Tous sont suspicieux et inquiets de ce rassemblement fait à l'arrache.

- Bon. Je vais pas être long à parler, (T/p) et moi allons quitter cet endroit. De ce fait, je ne dirigerais plus ce trafic, je veux mettre tout ça derrière moi. Et donc, j'aimerais que ce soit toi Armin qui prenne la relève.

Effectivement il l'a fait courte.

Tous sont choqués et reste bouche bée.

- Quoi ?! Mais tu ne peux pas partir comme ça !!! S'énerve Eren.

- Je dois avouer c'est beaucoup trop rapide ! Vous comptez partir quand ?

- Demain. J'affirme confiante.

- Demain ? S'étonne Erwin. Ça semble précipité en effet.

- J- je ne suis pas capable de faire ça moi ! C'est trop de responsabilités !!! Se défend Armin, paniqué.

- Armin. Je l'appelle en m'éclipsant tranquillement avec lui. C'est moi qui t'ai recommandé.

- MAIS POURQUOI ?!???

- Parce que Livaï et moi on pense tout les deux que c'est toi qui pourra améliorer cette endroit jusqu'à le dissoudre. Tu es quelqu'un de bon, et je suis sûre que tu seras te débrouiller pour faire en sorte que tout cet horrible trafic qui dure depuis des années prenne fin. Ça me fait mal au cul de le dire mais... Tu as Eren à tes côtés, Jean, Farlan et Erwin. Ils pourront t'aider. Au fond, eux aussi doivent vouloir vivre une vie stable. Avoir besoin d'argent c'est une chose, mais être heureux s'en est une autre. L'argent ne fait pas le bonheur, bien qu'il y contribue, mais cette situation le montre, que vous n'êtes pas heureux. Je poursuis, lui tenant fermement les épaules. Je sais que c'est beaucoup te demander voir peut-être beaucoup trop mais... Si tu as la chance de rendre tout le monde heureux, saisit-la. Personne d'autre ne pourra le faire, pas moi, pas Livaï ni les autres. Moi j'ai trouvé mon bonheur, je vais pas m'embêter à aider les autres à trouver le leur. Ça sonne plutôt méchant comme ça, mais après ce que j'ai vécu j'ai l'impression que j'ai le droit de m'en foutre de tout, et de continuer ma vie, comblée. Je lui dis en souriant faiblement.

- ...

- Par contre, malgré mon égoïsme, je remarque qu'il y a une sortie à tout ça, une solution pour en finir de ces horreurs. Tu es la solution, Armin. Alors je t'en supplie, ne laisse pas passer cette chance de changer les choses avant d'avoir essayer. Je termine, le secouant un peu.

Il fronce les sourcils, embêté et serre les poings. J'enlève mes mains de ses épaules et m'écarte, attendant ce qu'il allait dire.

- ... D'accord. Il finit par lâcher en soupirant.

Les larmes me montent aux yeux et je le prends dans mes bras, plongeant ma tête dans son cou.

- Merci... Je murmure contre sa peau tandis qu'une goutte d'eau s'échappe de mon oeil.

- Ne me remercie pas déjà, je n'ai encore rien fait... Il me répond, souriant.

Pour la première fois depuis que je suis ici je le détaille avec attention. Armin est vraiment beau, entre ses cheveux blonds étincelants et ses yeux bleus ciel, il y a de quoi tomber sous son charme, sans parler de sa gentillesse et de son visage d'ange.

- Tu en as déjà trop fait. Je te suis reconnaissante à vie, Armin.

Il hausse les sourcils alors que ses joues rougissent, me faisant rire.

- Oui je vais m'en occuper dès ce soir. Dit Livaï à Erwin. (T/p) allons-y, on pas mal de choses à voir.

C'est ainsi que nous repartons dans son bureau, laissant les autres perplexes. En arrivant, Monsieur Blasé de service commence à faire des recherches sur son ordinateur.

- Tu veux vivre dans un manoir en campagne ? Il me demande sorti de nulle part.

Que ? Un manoir ?

- C'est cher quand même un manoir.

- Je suis millionnaire je te rappelle. Je fais pas gérant de ce trafic pour rien.

C'est vrai.

- Ça me va. Mais euh il y a vraiment juste un manoir à vendre comme ça en campagne ? Je demande incertaine.

- Évidemment que non. J'ai proposé le double de la valeur du manoir au propriétaire pour qu'il le vende et je lui ai proposé le triple pour qu'il s'en aille au plus vite. Il m'explique froidement.

. . .

Bon-

- Et du coup là on fait quoi ?

- Il est tard, va te coucher. Moi je vais m'occuper de trier mes affaires de la sorte à ce que Armin ne soit pas perdu.

J'hoche la tête et me dirige vers mon pauvre lit une place miteux.

- Va dans ma chambre. Il m'ordonne très sérieusement, ce à quoi je bégaye avant d'abandonner l'idée de parler et je fais ce qu'il me dit.

Je me glisse dans les draps soyeux de son lit deux places après m'être dévêtue. Ce dernier est propre et spacieux, et surtout confortable. Je me sens partir rien qu'en posant ma tête sur un des oreillers. J'éteins la lumière avant de dormir et plonge dans un sommeil profond. Cependant je me réveille plus tard dans la nuit, sentant des bras m'entourer venant de derrière.

- J'ai eu le manoir. Me chuchote Livaï alors que je suis à moitié endormie.

- C'est bien.... Je lâche faiblement. Et la paperasse ?

- Je vais m'en occuper, ne t'en fais pas.

Je me tourne pour lui faire face, tous les deux allongés, et dépose un baiser sur ses lèvres puis colle ma tête à son torse, m'endormant pour de bon.

***

Je me réveille, un plateau remplie de nourriture à côté de moi, sur le lit à la place de Livaï. La lumière est allumée et des vêtements sont posés sur une chaise devant la porte. Je déduis que tout ça est pour moi.

Je pensais pas qu'il pouvait être si... Attentionné, au final. Pas que ça me dérange bien sûr.

- J'ai la flemme de me lever... Je grogne mais enlève quand même la couette pour me motiver à sortir du lit.

Après une vingtaine de minutes, j'avais mangé et je m'étais habillée avec les fringues qu'il m'avait choisit. Donc un sous pull en fine laine noir/blanc avec par dessus une longue robe d'été légère et moulante de couleur (c/p). Par contre au niveau des chaussures, ce sont juste des baskets basses basiques noires/blanches.

Je sors de sa chambre et découvre qu'il n'y a personne dans son bureau sauf Eren.

- Euh.... Je sors, paumée dans ma vie.

Qu'est-ce qu'il fait là ?

- Livaï règle encore quelques trucs, en attendant suis-moi. Il me dit d'un air fatigué, une mèche de cheveux retombant sur son visage.

Je fronce les sourcils mais décide de l'écouter.

- On va où ? Je lui demande en marchant.

- À l'extérieur.

Wow- J'ai du mal à me rendre compte que ces maudits souterrains... c'est fini...!

On fait le chemin en silence, ça nous prend une quinzaine de minutes, je suspecte Eren de s'être perdu.

- C'est long là... T'es sûr que tu t'es pas trom-

- On est arrivé. Il m'annonce devant une grande porte.

Je me souviens de cette porte ! Il l'ouvre et des escaliers apparaissent. Ces mêmes longs escaliers que la dernière fois. Des centaines et des centaines de marches à grimper. Une fois en haut, il ouvre la porte, et la lumière de l'extérieur m'éblouit.

Je vois le ciel, bleu clair, sans aucun nuages. Je souris et remarque qu'un taxi est déjà là.

- Et maintenant ?

- Maintenant on attend. Il réplique sévèrement.

- ... Ça va faire bizarre sans Livaï non ? Je lui demande pour faire passer le temps.

- Oui, surtout que c'est Armin en charge maintenant. Je me demande comment il va s'en sortir. En plus il n'est pas vraiment du style autoritaire, ce matin le boss a dû faire une autre déclaration annonçant le changement, et rappellant que Armin était le chef, donc qu'il fallait respecter ses ordres.

- C'est vrai qu'il pourrait facilement se faire victimiser limite... Je remarque embêtée.

- Ouais. Donc il a prévenu qu'il fallait s'y faire et que si il y avait rien qu'une bavure, Erwin et Farlan s'occuperaient de tout ça. Il m'explique simplement.

On poursuit notre discussion pendant un bon bout de temps jusqu'à l'arrivée de Jean.

- Ah, Jean. Lâche Eren.

- Ils arrivent. Le caporal a fait ses au-revoir, Armin et lui ne devrait plus tarder. Il dit.

Je le vois m'observer timidement, comme si il avait peur de moi.

- C'est bon, Jean. Je le rassure en soupirant. Pas besoin d'être gêné comme ça...

- Je vais essayer de la retrouver. Il m'avoue directement.

- . . . Quoi ?

- Je vais faire tout mon possible, peut-être que je ne la retrouverai jamais, mais je ne compte pas abandonner de si tôt.

Je reste émue devant ses paroles, vraiment touchée de son initiative.

- Vous faites pas de films elle est probablement morte. Ajoute l'autre crétin.

Je m'énerve et lui écrase fort le pied.

- Tu viens de m'écraser le pied là ???! Il s'écrie outré.

- Il faut que je te donne ma confirmation pour que tu-

Je me fais couper par l'arrivée de Livaï et Armin.

- Il se passe quoi encore ? Nous interroge t-il froidement.

- Rien, rien. Je réponds innocemment et écrase l'autre pied d'Eren.

- Putain sale connasse... Il murmure tout bas.

Je rigole intérieurement, sachant qu'il ne peut rien faire.

- (T/p), tu es prête ? Il me demande à côté du taxi.

- Presque. Je lui dis et m'approche d'Armin.

- Tu vas me manquer, n'hésite pas à nous rendre visite ou à nous appeler. Je chuchote et lui fais un câlin, le serrant à l'étouffer.

Je m'écarte de lui et embrasse doucement sa joue, faisant lâcher un "Tch" à Livaï.

- Jean, tiens moi au courant, et Eren... Bah j'espère que tu vas bien pourrir dans ce trou à rat pendant encore longtemps ! Je m'exclame et lui ris à la figure, puis entre dans la voiture avant d'entendre le mécontentement du rat.

Je m'assois confortablement dans le coin gauche et mon Monsieur Propre me rejoint à son tour. La voiture démarre, je regarde par la fenêtre Armin, Jean et Eren devenir de plus en plus petits au fur et à mesure qu'on s'éloigne.

Je tourne la tête et fixe Livaï.

- Je veux un chat/chien. Je balance et affiche mon plus grand sourire.

- Hors de question.

- D'accord. Je me résigne en riant, n'attendant pas de lui d'accepter. Vivre juste avec toi me suffit... Je continue et prends sa main dans la mienne, entrelaçant nos doigts.

Durant le trajet, je pose aussi ma tête sur son épaule et me repose en attendant l'arrivée. Mon cœur bat à mille à l'heure, je suis super excitée de commencer ma nouvelle vie, en oubliant tout ce que j'ai vécu auparavant, me concentrant seulement sur Livaï.

Quoique... Je pourrais retourner narguer mes parents pour leur montrer que j'habite dans un manoir maintenant. Oui, j'irai faire ça, juste pour les faire chier et regretter.

J'ai quand même du mal à croire que tout ça soit fini... Heureusement je pourrais encore revoir Armin, Jean et... Eren ? Farlan et Erwin viendront sûrement aussi nous rendre visite, ils sont tous attachés à Livaï à leur manière, évidemment que certains iront squatter chez nous.

Je regarde par la fenêtre une fois reposée et vois qui par la fenêtre ? Annie.

- Mais nan ! Je m'écrie sous le choc.

Je plaque mes mains sur la vitre et l'observe de loin, elle marchait tranquillement dans la rue.

J'ai à peine le temps de bien la voir mais c'était définitivement elle. Comme quoi elle elle a réussi à s'en sortir toute seule. Du coup ça veut dire... Qu'elle a tué son acheteur ? WaY tO gO gUrL ! Je suis vachement impressionnée tout de même, elle doit être super forte !

- Monsieur, on est arrivé. Nous informe la chauffeuse après quelques minutes.

On descend du taxi, en pleine campagne.

- Il fait vert ! Est la première chose qui me vient à l'esprit en apercevant toute cette verdure.

Des arbres et des buissons partout, tous bien taillés et bien organisés. Je lève les yeux et croise le manoir. Il est gigantesque. Il doit y avoir au moins trois étages, sans parler de la fontaine qu'il y a devant. Ça a vraiment dû coûter cher.

- Mais Livaï... Si un jour on s'ennuie de la campagne, on fait comment ? Je demande un peu inquiète.

- On ira en ville avec un grand appartement.

- C'est dingue parce qu'avec toi l'argent c'est vraiment pas un problème quoi- Je dis en riant.

Je soupire et étire mes lèvres, heureuse.

- Je t'aime, Livaï. Et j'ai on ne peut plus hâte de vivre avec toi. Je lui chuchote sincèrement, me tournant face à sa personne.

- Tch. Je t'aime aussi.

Je l'embrasse langoureusement, me sentant enfin plus heureuse et comblée que jamais.

Fin

Ah je suis émue. Ça fait bizarre de terminer cette histoire :')

Merci d'avoir lu et j'espère que l'histoire vous a plu ! <3

En plus je sais que cette histoire est genre- un peu différente des autres Livaï x reader 👹 mais j'espère quand même que vous avez un minimum apprécié la lecture :)

Originellement j'avais fait un chapitre de remerciement, mais vu que je l'avais pas enregistré autre part avant la suppression de l'histoire, je l'ai perdu et j'ai la flemme de le réécrire donc je m'arrête ici 🦦

J'ai toujours autant le seum que cette ff ce soit déjà fait supp, vous avez pas idée. D'autant plus que sur la première publication il y avait plus d'actifs, etc... Donc ça me motivait à poster, alors que là c'était un peu désert ngl 🥲

Anyway, merci à tout ceux qui ont lus, et surtout à ceux qui ont voté/commenté ! Je vous aimes tous, prenez soin de vous <3

Hésitez pas à passer voir les autres ff de mon compte aussi, qui elles sont plus "normales" je dirais 🤠

~ Maë ♡ ~