Pdv externe :

Tout commence un soir de novembre. Il était dix-sept heures, le soleil se couchait, et toi tu rentrais du lycée. Il faisait froid, de la neige tombait, et comme à ton habitude, tu regardais les flocons de neiges tomber avec émerveillement. Enfin, ce fut le cas jusqu'à ce qu'un raffut énorme surgisse de nulle part dès le moment où tu enlevas tes écouteurs.
On dit toujours que la curiosité est un vilain défaut, et là en était bien la preuve.

Intriguée, tu t'aventuras en direction du vacarme. C'était dans une rue passante en journée mais inhabitée quand le noir régnait, que venaient ces cris étranglés. Cette rue faisait partie de ton chemin de retour d'école, cependant tu aurais très bien pu prendre un détour à l'entente de ce bruit, mais non. La soif de découvrir l'origine de ce tapage nocturne te mena à mal.

Tu avais un plan, faire comme si de rien était. Tu comptais traverser tranquillement le chahut pour t'éviter les embrouilles tout en mettant le jour sur la cause de ce boucan. Évidemment ça ne s'est pas passé comme prévu, quand des cris résonnent dans les rues cela signifie forcément que quelque chose de dramatique se passe, et tout le monde sait qu'on ne sort jamais indemne d'un drama.

Tu marchais donc avec confiance dans cette allée, mais ton assurance s'estompait quand ces hurlements de douleurs parvinrent à tes oreilles. Tu commençais à avoir peur et regrettais d'avoir voulu savoir. Mais c'était malheureusement trop tard. Faire demi-tour n'était plus une option dès le moment où ces jeunes hommes t'aperçurent.

Il y avait une vingtaine d'hommes là, tous dans une tenue similaire. Et il y en avait un, habillé différemment. Par contre il était au sol, en train de se faire sévèrement tabasser par un blond. Celui-ci avait un uniforme blanc et un brassard rouge en haut du bras droit. Le blond lui filait des coups de pieds dans les côtes à maintes et maintes reprises, ignorant les appelles à l'aide et les supplices du pauvre à même la terre.

- J'aurais pas dû passer par là... Tu marmonnas, ton cœur battant à mille à l'heure.

Tu détournas le regard et espéras fortement que personne ne viendra t'interpeler. Dommage pour toi, ce ne fut pas le cas.

- Eh la minette ! T'appella un des lycéens, les mains dans ses poches, débraillé.

Ah le regret...

Tu ne répondis pas et l'ignoras.

- J'te cause poupée ! Insista le garçon en empoignant ton avant-bras, te forçant à lui prêter attention.

- Euh désolée mais je dois rentrer chez moi là... Tu lui dis faiblement.

- Nah... Ce soir tu vas rester avec moi tu penses pas...? Il te sussura en enroulant tes cheveux (c/c) autour de son doigt.

- Non. On m'attend, je dois rentrer chez moi. Tu répètas, terrifiée de cette situation mais à la fois très en colère contre ce porc.

- J'irais bien te baiser moi ce soir ! Il s'exclama, et une partie des autres lycéens se mit à rire.

- Laisse moi tranquille sale dégueulasse ! Je t'ai dis non, laisse-moi tran- Sa main sur ta joue t'empêcha de finir ta phrase.

Il t'avait foutu une claque. Ça faisait mal, tu avais envie de pleurer tellement tu avais peur et mon dieu comment tu te maudissais d'avoir été curieuse. Tes yeux, en détresse, cherchait de l'aide, mais tu bloquais sur le blond qui tabassait déjà quelqu'un.

Tu n'avais même pas le temps de réfléchir qu'il te faisait une balayette et te mettait à terre. Ta cheville s'était tordue, ça faisait un mal de chien. À partir de cet instant-là, tu ne mis pas longtemps à comprendre que tu allais finir lynchée pour être passée au mauvais endroit au mauvais moment.

Quand tu essayais de te relever, on te donnait on coup de pied dans les côtes, alors tu te recroquevillais sur toi-même et appelait au secours, en vain.

- Fallait pas me traiter de sale dégueulasse espèce de salope ! S'écria le jeune homme, s'acharnant sur ton corps.

Tu avais très mal, des difficultés à respirer et probablement des os déjà cassés.

- Ça suffit. Lui ordonna un autre, dont tu ne voyais pas le visage.

Ta vision était floue, et les larmes brouillaient ta vue. Cependant ton agresseur s'était immédiatement arrêté.

- ...

- On dégage, on a fini ce qu'on avait à faire avec l'autre clochard. Annonça cette même personne et le moment suivant, des bruits de pas s'éloignant résonnaient dans tes oreilles.

Cette situation était inespérée, de par le fait que tu t'es faite passer à tabac pour aucune raison et qu'ils s'en allaient tous comme si de rien n'était en un claquement de doigt.

Tu étais confuse, et dès lors où ils partirent, tu te mis à pleurer à chaudes larmes. Ça s'était passé trop vite, tu n'avais même pas eu le temps de réaliser ce qu'il venait de se passer.

Tu aurais voulu tourner ta tête vers le garçon probablement inconscient allongé à dix mètres de toi mais tu ne pouvais pas, ton cou de faisait beaucoup trop souffrir. Alors tu observais le ciel, ne pouvant regarder ailleurs, et tu espérais que quelqu'un vous vois et appelle les pompiers. Ce ciel était étoilé et bien dégagé. Alors, avant de t'évanouir et de tomber dans l'inconscient, tu observais les étoiles.

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Premier chapitre assez court pour un premier chapitre, j'aurais même pu appeler ça un prologue d'ailleurs-

C'est vraiment un avant goût, pour placer le contexte ! Enfin bon c'était rapide mais j'espère que ça allait comme chapitre, je suis pas du tout convaincue mais c'est pas grave 🏃‍♀️

Enfin bref ! Le prochain chapitre sortira mercredi du coup, j'aurais voulu poster avant mais je pourrais pas du coup 😭

Bye bye <3

~ Maë ♡ ~