— sarcasm.
      (n.) The brain's natural defense against the less intelligent.

Pdv interne :

Pour changer, je suis à la trace Dōma tel son chien de compagnie. J'aimerais bien que ça se passe autrement mais malheureusement il n'y a pas grande autre option.
Quoique, je pourrai toujours m'enfuir comme un pleutre mais je serai complètement livrée à moi-même, et là tout de suite c'est hors de question, je suis incapable de me débrouiller seule dans mon état.

- On va aller là. M'annonce le blond en me montrant d'un signe de tête une sorte de jardin d'intérieur assez mignon. J'ai déjà pris un goûter, je peux attendre un peu avant de manger, je veux te voir à l'action.

- Hein ? À l'action ? J'ai du mal à voir où il veut en venir, ou du moins je ne veux pas le voir.

Il ouvre la porte du pavillon menant au jardin et m'y jette avant de refermer derrière lui, m'observant par une petite fenêtre étroite.

- Euh...

- Eh ?

Je ne suis pas seule, il y a trois hommes d'une vingtaine d'années avec moi, en train de boire. On se retrouve dans une cour intérieure sous forme de jardin, ils sont autour d'une petite table en bois et profitent de leur soirée.

- Tu t'es perdue ? Me demande l'un d'eux complètement torché.

Je panique, je sais que si je reste plus longtemps, un des trois fera une connerie et je vais perdre totalement le contrôle. Alors, j'essaie de sortir en appuyant sur la poignée, mais elle est bloquée.

- Haha pas cette fois !! Il faut que tu grandisses, et que tu t'habitues à ça !

Mon souffle devient plus court, je tambourine sur la porte de plus en plus fort, suppliant Dōma d'ouvrir la putain de porte.

- Oh faut pas être énervée comme ça hehe ! Viens par là plutôt ! S'exclame un des hommes, un verre à la main en s'approchant de moi.

Je le repousse fermement et c'est en le faisant que son verre tombe à ses pieds. Sauf que le problème, c'est que le verre ça coupe. Et que cet abruti bourré s'est coupé avec. Du sang s'échappe de sa plante de pied, et c'est à ce moment-là que j'ai su, j'ai su que c'était trop tard.

Pdv externe :

Tu perds tout contrôle, l'odeur affluente du sang se propage dans tout ton corps. Ça te monte à la tête, toute pensée rationnelle a disparue, tu n'as qu'une seule chose en tête : manger.

- Ah, ça vient ! S'écrie Dōma excité.

Tu te jettes sur le malheureux à quatre pattes, et lui arraches un morceau de son épaule droite. Ils hurlent tous les trois terrorisés et cherchent à s'enfuir, sauf que toutes les sorties sont inaccessibles ou bloquées, pas de bol.

- AU SECOUUURS !!!! Crie à l'agonie le pauvre homme avec un bout d'épaule en moins.

Celui-ci tente d'ouvrir la porte gardée par Dōma, et à peine la main sur la poignée que tu lui grailles le mollet et dévores sa jambe après l'avoir coupé de tes ongles.

- Hm son pouvoir sanguinaire n'a pas l'air de se manifester... Remarque le blond perplexe. Après tout c'est un bébé, même si elle a reçu énormément de sang, rien ne dit qu'elle aura son pouvoir dans ce siècle. Par contre si elle tue beaucoup d'humains, il devrait se manifester plutôt rapidement.

Tandis qu'il se fait des réflexions à lui-même, tu t'attaques au deuxième. Tranchant le haut de son crâne et plantant tes canines aiguisées dans son lobe frontal, le jeune homme ne tient pas moins de vingt secondes.

Le troisième hurle de désespoir alors que du sang retapisse cette herbe d'intérieur. Il pleure abondamment et supplie pour qu'une divinité vienne le sauver. Manque de chance, dans le monde de Dōma, de telles divinités n'existent pas.

- À L'AI- Il n'a pas le temps de finir sa phrase qu'un de tes ongles vient trancher sa gorge.

Tu imites à la perfection la manière de tuer de Dōma.

Cette scène était un carnage, un désastre, un massacre. Cependant, aux yeux du démon c'était le plus beau des spectacles.

Le premier homme encore en vie, enfin presque, s'arme de son katana. Et toi, occupée à déguster le corps du troisième, n'esquive pas pleinement son attaque.

La lame tranchante aussi aiguisée que tes canines te coupe le bras net, et contrairement à ce que tu pensais, la douleur n'edt pas si grande que ça pour toi. Et c'est avec une encore plus grande surprise que ton bras repousse quelques instants après.

- Qu'est-ce que... Le choc te fait reprendre tes esprits.

- Ah le spectacle est fini... S'attriste Dōma.

Ce dernier ouvre enfin la porte ; le survivant essaie avec hâte d'atteindre cette sortie, en vain. Il s'écroule au sol avant de pouvoir accomplir quoi que ce soit.

- On en rajoute trois dans ton palmarès, et si je ne m'abuse, c'est ceux qui ouvrent la première page !

- MAIS ÇA VA PAS OU QUOI ??? ET SI ILS M'AVAIENT TUÉ ???

- Ah, c'est pas la réaction que j'attendais... Il remarque amusé.

- Je-

- Je savais que tu allais t'en sortir. Il te coupe en posant sa main sur ta joue. Et au pire si les choses s'étaient annoncées compliquées pour toi, j'aurais ouvert la porte et je m'en serais occupé moi-même.

Pdv interne :

Je le fixe les sourcils froncés et balaye sa main de mon visage en quittant la scène de crime.

- On rentre maintenant ? Je lui demande impatiente et pas d'humeur.

- Non. Tu crois quand même pas que je vais repartir le ventre vide ? Je vais faire fi de ta volonté et aller m'offrir un casse-croûte ou deux !

Je reste bouche bée et le regarde me dépasser, se dirigeant vers ces lumières rouges.

- On se retrouve où ?!?

- T'en fais pas pour ça !

Comment ça "t'en fais pas pour ça" ??
ÉVIDEMMENT QUE JE M'EN FAIS POUR ÇA.

Quel trou du cul.

- Je fais quoi moi maintenant... Je soupire et détourne le regard avant de me voir dans le reflet d'une vitre.

Je suis couverte de sang.

- Bordel de merde. Si je voulais rendre visite à Mistuko c'est râpé...

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Dans le prochain chapitre on va rencontrer un nouveau personnage, j'ai hâte !

D'ailleurs j'ai pas posté hier, parce que je fêtais mon anniversaire avec ma famille, et du coup j'ai oublié-

Mais d'un autre côté, j'ai plus écrit que prévu la semaine dernière, donc peut-être un jour je ferai une double update ! :)

~ Maë ♡ ~