18 - La valeur d'une vie.

   — Les émotions les plus belles sont
   celles que tu ne sais pas expliquer.

Pdv interne :

Cette fois-là, je n'ai pas hésité, j'ai foncé.

Mes lèvres se sont rapprochés dangereusement des siennes, jusqu'à finalement en toucher l'extrémité, et se lier à elle. Mes bras s'enroulèrent autour de son cou, tandis que ses mains vinrent se poser sur ma taille. La sensation était indescriptible, je ressentais des picotements dans tout mon corps. Et moi qui n'avais jamais embrassé quelqu'un, je savourais l'exquise première expérience d'un langoureux baiser. Nos bouches mouvaient entre elles, et je sentais mes joues devenir d'une température exubérante.

- Eh beh, je comprends mieux pourquoi elle a sauté de la barrière si elle était autant attirée par lui. Remarqua l'agent de sécurité qu'on avait tous oublié.

Nous nous séparions l'un de l'autre, moi beaucoup plus embarrassée que lui, mais mon corps était toujours sous effet d'adrénaline.

- Pendant ce mois où je ne t'ai pas vu Bachira, tu m'as énormément manqué. Je n'arrêtais pas de voir ta tête dans la mienne c'était infernale. J'avouai en riant. Mais ça m'a fait comprendre une chose, depuis ce jour où j'ai voulu en finir, depuis ce jour où tu m'as sauvé, mon cœur n'appartient qu'à toi. Quoi que je fasse pour essayer de t'oublier, tu es l'unique personne qui est la raison de ma présence aujourd'hui, mon monde est construit autour du tien malgré ma propre volonté. Je t'aime, et je crois que tant que je suis en vie je t'aimerai. Je me confessai, trouvant que le moment était propice.

- Si je devais choisir entre le foot et toi, je te choisirai. Il poursuivit, ses pommettes roses. Les sentiments que je possède quand tu es à côté de moi, quand tu me regardes, quand tu ris et quand tu vis, ce sont eux qui me rendent aussi heureux. Je t'aime (Y/n).

Il déposa un bisou sur ma joue, ce qui eut l'affreuse tendance à faire monter les larmes à mes yeux. Néanmoins je ne fus pas la première à pleurer, car nous entendirent avant l'agent de sécurité renifler et chouiner.

- Euh Monsieur ?

- Je suis désolé c'est juste que ça me rappelle ma jeunesse et la beauté d'un amour pur... Il nous disait d'une voix étranglée.

Je riais innocemment, profitant du moment. Et c'était sans savoir que notre baiser avait été capturé par les caméras du stade, et qu'il avait été diffusé sur les immenses écrans.

Pdv externe :

- Et bien là y'a plus de doute ! S'exclama Reo en voyant votre amour sur les grandes télévisions. Jusqu'au bout j'aurais douté n'empêche...

- On s'en fout au pire nan ?

- J'aimerais parfois être aussi je-m'en-foutiste que toi Nagi... Soupira le violet. Maintenant je suis jaloux de lui, moi aussi je veux une copine bordel.

- Toi ? S'étonna Baro, plein de dédain. Bon courage !

- Eh !

La soirée ébouillantée se finit dans les meilleures conditions possibles, tu avais enfin déclaré ta flamme, et il l'avait fait en retour. Même si tout le monde était désormais au courant, ça n'enlevait rien à votre bonheur.

✩   ✩   ✩

Un mois plus tard...

Pdv interne :

- Ça fait du bien de te voir, avec Blue Lock j'en ai rarement l'occasion... Je soupire dans les bras de mon bien-aimé.

- Je pense à toi tous les jours tu sais ? Même si je m'amuse beaucoup là-bas tu me manques énormément. Il rajoute en caressant gentiment mes cheveux.

- J'espère que tu deviendras le meilleur buteur du mo- Je me fais couper en pleine élocution.

- Bon c'est pas que c'est chiant vos conversations de tourtereaux mais moi ça commence à me taper sur le système ! Intervient Igaguri énervé, coupant court à toutes les conversations.

Nous sommes tout le petit groupe au temple, de nouveau. Je dois avouer ne pas vraiment avoir ma place au sein de cette réunion, puisque ce sont tous les joueurs en lice du Blue Lock. Et là, c'est le moment papotage où on imite involontairement les repas de familles en ayant multiples conversations à une même tablée.

Chigiri discutait avec Baro et Yukimiya avant de se faire interrompre, le chauve vient d'installer un énorme blanc avec sa crise d'excès.

- Roooh c'est bon, pour une fois qu'ils sont tous les deux tu vas pas faire un caca nerveux. Râle Reo en levant les yeux au ciel.

- J'avoue Igaguri t'as un peu cassé l'ambiance là... Admet Isagi.

- MAIS QUOI ?? Nan mais vous êtes pas sérieux ?!??

Je ris dans ma barbe de façon discrète, et j'approche ma bouche de l'esgourde de Bachira afin de lui parler à lui seul, sans qu'une autre oreille curieuse puisse nous entendre.

- Tu veux qu'on s'éclipse du cercle ?

- Avec plaisir. Il me répond accompagné d'un clin d'œil.

- Pour éviter de vous importuner plus longtemps, on vous quitte les amis. Je leur annonce en souriant.

- Vous inquiétez pas on ne part pas très loin, juste assez pour que vous n'ayez pas à écouter notre charabia d'entichés.

Un autre rire s'échappe de ma bouche à l'entente de ses mots. La plupart des garçons nous font un signe de la main pour nous dire au revoir, bien que nous ne nous en allons pas réellement. Je me lève et m'étire, et nous nous mettons en marche vers un endroit encore plus reposant de la colline. En gambadant dans les hautes herbes gelées d'hiver, j'aperçois un coin qui m'a l'air douillet, où un tapis de fleurs violacées nous fait signe de nous blottir sur leurs pétales cristallisées de froid.

- Regarde ! Je m'exclame en tirant la manche du manteau de Bachira pour lui montrer ma trouvaille.

- C'est parfait !

On trottine main dans la main jusqu'à arriver à ce cocon de nature. Je me jette presque au sol en attirant mon amoureux dans ma course. Il tombe sur moi en lâchant un cri de surprise, ce qui me fait beaucoup rire.

- Qu'est-ce qui te prend soudainement ? Me questionne-t-il perdu, néanmoins amusé.

Mes mains sont accrochées à son dos tandis qu'il se trouve en position califourchon sur mon ventre.

- C'est parce que je raffole des palpitations que mon cœur me donne à chaque fois que je suis à tes côtés. Ça me rend d'humeur joviale. Dis-je à son intention, essayant de calmer mon rire. Je suis ivre de toi, Bachira. Je ne rigole même pas, sans toi mon existence aurait été réduit à néant, sous forme de cendre ou d'os en décomposition. J'affirme spontanément d'une manière très expressive. Je sais que je te le dis souvent, mais je veux vraiment que tu comprennes l'importance de ta personne dans ma misérable vie. Tu ensoleilles toutes mes journées, je t'aime comme je n'ai et n'aurais jamais aimé personne.

Il me fixe avec attention, une brise soulevant ses beaux cheveux ébènes.

- Waaah tout ça ?? Je me sens trop idolâtré... En tout cas tu pourras dire ce que tu veux sur moi, tu es tout aussi incroyable, et peut-être que tu ne le vois pas encore mais tu finiras pas réaliser que même sans ma présence tu brilles à toi seule. Il me dit en souriant, mais son visage illuminé se ternit. Et (Y/n)... Il reprend de manière moins joyeuse. J'aimerais vraiment que tu le comprennes, que tu es spéciale comme humaine, même sans ma présence. Ta vie avait une valeur avant que je ne débarque, et elle en aura toujours une, dont maintenant. Alors je t'en supplie, pour rien au monde n'essaies-tu d'y mettre fin de nouveau. Poursuit Bachira l'air très sérieux.

- Bachira... Je lâche, attristée qu'il puisse penser de la sorte. Selon toi je pourrais me rejeter d'un toit à tout moment ?

- Je sais que non. Cependant cette idée n'arrive pas à s'échapper de mon cerveau, et en réalité je suis terrorisé que tu puisses un jour sur un coup de mou faire une connerie...

- Jamais je ne réitérai l'expérience tu m'entends ? Jamais. Je lui assure en caressant sa main. J'ai compris la valeur d'une vie grâce à toi, et pour rien au monde je ne voudrai gaspiller ce qui m'a été donné.

Je peux remarquer qu'une perle d'eau s'échappe tout de même de son œil droit, ce qui me chagrine. J'ai tellement voulu lui faire savoir à quel point il comptait pour moi que j'ai oublié comment ça pouvait l'affecter lui personnellement.

Je saisis son menton et l'approche vers moi. Ses grands cercles dorés observent mes iris (c/y), et en emmenant sa tête près de la mienne, je dépose un baiser sur ses lèvres. Un petit smack gentillet, qui reflète la simplicité de notre amour en contraste avec toutes les intempéries que nous avons vécu.

- J'apprécie le goût de tes lèvres (Y/n). Murmure Bachira dans un mince sourire coquin.

Mes lèvres s'étirent, et il vient chercher un deuxième baiser, cette fois-ci plus long et langoureux. S'en suivit une série de papouilles et de ricanements, où nous profitons juste de l'un l'autre, et de notre passion.

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Et là vous vous dites peut-être « comment ça c'est pas la fin ? » Alors que pourtant ça pourrait se finir là, mais non :)
Il reste un dernier chapitre, j'ai hâte jfsjjdzkkz 🤭
Je posterai ça pour la Saint-Valentin comme dit précédemment <3

Bref je vais pas m'étaler, je suis eclatax mais d'une fooorce 💀 j'ai dormi 3h30 sur des oreillers sur le sol après avoir enchaîné une journée shopping + manif + soirée 🤠
J'appréhende la nuit incroyable que je vais passer ce soir ptdrr-

À mardi les copains ! Et merci pour les 11k lectures 🫂

~ Maë ♡ ~

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