6.
Une heure plus tard
Un nouveau morceau débutant, Sarah leva les yeux vers lui, l'air intriguée.
" Comment s'appelle cette chanson ? "
"Lying in the Hands of God, du Dave Matthews Band."
"J'adore."
"Moi aussi."
Elle lui lança un regard curieux.
"Pourquoi l'as-tu choisie ?"
"Pour les paroles, la musique"... (Un sourire se forma sur ses lèvres, et son regard se mit pétiller.) Et pour le rythme.
" Oh, vraiment ?"
"Essaie de ressentir ce tempo. Concentre-toi sur lui". Il est idéal pour faire l'amour."
Il la saisit par les hanches et se pressa contre elle, entamant des mouvements de va-et-vient à la même cadence que la musique, persuadé qu'elle apprécierait ce contact au moins autant que lui. Ayant perdu toute envie de rire, elle se mit à gémir et commença à se tendre vers lui.
"Inspire profondément, chuchota-t-il."
Quand elle s'exécuta, il s'introduisit en elle, juste un peu. Elle ferma les yeux et savoura la sensation.
Maintenant que Jonathan avait un aperçu de la façon dont elle se sentait, il fut tenté de s'enfoncer un peu plus. Mais il savait que la moindre poussée supplémentaire la tiraillerait. Il avait envie d'elle. Il avait envie de la pénétrer. Mais il décida de mettre de côté ses désirs pour le moment et se contenta de rester parfaitement immobile, prenant appui sur ses coudes, de chaque côté de ses épaules, lui léchant et lui suçotant les seins.
Maintenant qu'elle avait eu un aperçu de ce que cela faisait d'être liée à lui, de le sentir en elle, elle en voulait davantage. Bien davantage. Elle le voulait tout entier en elle.
"Tout doux, la prévint il quand elle se cambra, impatiente d'aller plus loin. Tu risques de ne pas trouver très agréable ce qui va suivre."
Voyant qu'elle refusait de rouvrir les yeux, il tendit la main vers son visage et lui caressa la joue avec son pouce.
– Regarde-moi. Regarde-moi dans les yeux.
Il avait les yeux braqués sur elle quand elle ouvrit les siens.
"Je sent que au réveil l'un de nous va regretter cette nuit là. Alors profitons."
Ils se dévisagèrent l'un et l'autre tandis qu'il s'enfonçait un peu plus en elle, poussant lentement, lentement .Ecarquillant les yeux, elle inspira brusquement quand il la pénétra.
Il se figea aussitôt, la stabilisant en posant une main sur sa hanche, faisant en sorte qu'aucund'entre eux deux ne puisse bouger.
"Je suis désolé, je suis pas de nature a être doux d'habitude lui susurra-t-il." (Il remonta la main jusqu'à son visage et se mit à la caresser.).
"Ça va ?" Il l'examina attentivement, à l'affût de la moindre larme. Mais elle tint bon. Cela n'avait pas été aussi douloureux qu'elle ne l'avait craint. Ça n'avait pas été très agréable non plus, mais le fait de le sentir en elle, les émotions qu'elle lisait sur son visage et dans son regard détournèrent son attention des élancements qui la tiraillaient.
C'en était presque trop. Elle en voulait davantage. Elle voulait plus de ça et de ça... elle voulait le voir jouir au-dessusd'elle et savoir qu'ils l'avaient fait ensemble. Trouver leur propre rythme.
La musique lui sembla tourbillonner autour d'eux, un tempo tentant qu'elle avait hâte de suivre. Quand elle sourit, elle eut l'impression de l'atteindre en plein cœur, dissipant ses inquiétudes. Sans la quitter des yeux, il se mit à aller et venir en elle avec une lenteur exaspérante. Elle cligna rapidement des yeux en le sentant en elle.
Elle glissa les mains sur les muscles tendus de son dos jusqu'à ses fesses, caressant ses courbes et savourant ses coups de reins en rythme sous ses doigts. Il prit appui sur un coude, traçant des motifs sensuels le long de ses côtes et sur son épaule. Elle était magnifique. Sa longue chevelure brune étalée sur l'oreiller blanc, son regard noisette rivé sur lui.
Et sa bouche, rougie et entrouverte quand elle se mit à gémir à chacun de ses assauts. Gabriel déplaça sa main et écarta ses longs doigts sur ses fesses pour la guider et lui imprimer le mouvement, à un tempo léger. Il avait attendu ce moment pendant si longtemps. Elle le vit froncer les sourcils et se mordre la lèvre inférieure. Il la dévisageait comme si elle était la seule femme sur Terre, comme si rien d'autre n'existait dans l'univers, à l'exception d'eux deux et de la musique sensuelle qui résonnait dans la suite pendant que Jonathan lui faisait l'amour, musique ponctuée par les cris qu'ils laissaient l'un et l'autre échapper.
Sarah ne ressentit aucune gêne en s'entendant gémir et haleter. Jonathan adorait l'entendre pousser des cris. Ceux-ci l'aiguillonnaient et l'excitaient davantage, si c'était possible. Il glissa la main entre leurs deux corps et, en accélérant ses mouvements, se mit à la caresser au rythme de ses coups de reins.
Elle referma ses doigts sur ses fesses pour lui indiquer qu'elle prenait du plaisir, luttant pour garder les yeux ouverts.
"Regarde-moi. Je veux voir tes yeux quand tu jouiras."
Il s'était exprimé d'un ton aussi intense que son expression. Les yeux écarquillés, elle poussa un cri puissant en sentant Jonathan accélérer ses caresses. Elle se contracta comme un ressort avant de soudain finir par exploser. Elle l'entendit lui murmurer des mots doux. Il n'avait pas juré. Elle était bien trop occupée pour se concentrer sur ce fait étonnant.
Elle ne pouvait pas savoir que c'était le genre d'amant à exprimer ses envies et son contentement en poussant des gémissements et des jurons. Mais, en cet instant sacré, il avait spontanément eu des paroles pures, irréprochables.
Elle n'avaitjamais rien connu d'aussi intense. Et avant qu'elle ait vraiment terminé de jouir, elle le sentit s'enfoncer très loin en elle en criant son nom. Puis il s'écroula sur ses coudes, submergé par l'émotion après avoir joui. Il la serra contre lui, lui susurrant des mots en russe, attendant qu'elle rouvre les yeux.
Il se laissa tomber à côté d'elle et lui caressa le menton. Ce ne fut qu'alors qu'il remarqua la rougeur sur son cou, sa poitrine et plus bas.
"Je jette juste un rapide coup d'œil pour vérifier que tout va bien."
"Hum... Sarah je suis pas quelqu'un de doux, je t'ai fait mal et tu a fait ta premiere fois avec fois."
"Je vais bien c'etait mon choix, je l'ai fait avec toi car je te fais confiance meme si je te connais pas"
Il baissa les yeux et poussa bientôt un soupir, relâchant ses épaules. Il pressa quelque chose de chaud et de doux entre ses cuisses.
Elle tressaillit.
"Désolé".
Il pressa de nouveau le linge humide contre sa chair à vif. Il remarqua dessus deux ou trois taches rosâtres, mais rien d'inquiétant.
À vrai dire, il aurait préféré qu'il n'y ait pas de taches du tout, mais mieux valait du rose que du rouge.
" Ce n'est rien, j'ai juste été un peu surprise."
Elle avait la voix tremblante, mais uniquement parce qu'elle était encore sur son nuage, et parce qu'en le sentant la toucher à cet endroit précis, ses sensations s'étaient accrues.
Il s'empara d'un verre d'eau sur la table de chevet et le lui tendit, secouant un petit flacon contenant un cachet blanc.
"C'est de l'ibuprofène, lui expliqua-t-il aussitôt. Contre la douleur."
"Ce n'est pas si terrible, Jonathan. Je ne ressens pas vraiment de douleur."
"S'il te plaît, l'implora-t-il."
Elle fut étonnée par sa réaction excessive, mais préféra éviter de se montrer obstinée, prenant rapidement le médicament avant de vider le verre d'eau d'un trait. Elle avait soif.
"Tu as changé la musique. Qu'est-ce que c'est ?"
"Sogno, d'Andrea Bocelli."
"C'est joli, murmura-t-elle."
"Pas autant que toi."
"Qu'allons nous faire au lever du soleil, chacun va reprendre son chemin?"
"C'est ce que tu pense vraiment Sarah ?, tu veux qu'on redevienne deux âmes tourmenter qui se cherche"
"C'est mon travail, le FBI veut t'avoir comment je fais moi ?"
"Si c'est ce que tu pense alors soit, reprenons nos vies"
Jonathan quitta la maison de Sarah, sentant une pointe de déception l'envahir. La nuit passée ensemble avait été intense, mais la réalité les rattrapait déjà. Ils devaient retourner à leurs vies séparées, à leurs obligations et à leurs secrets bien gardés.
Alors qu'il marchait dans les rues sombres, Jonathan ne pouvait s'empêcher de repenser à Sarah. Son esprit était rempli de souvenirs de leur échange passionné, de leur complicité éphémère. Il avait senti une connexion profonde entre eux, un lien qui allait au-delà des rôles qu'ils jouaient dans leur vie professionnelle.
Pourtant, il savait qu'il ne pouvait pas se permettre de s'attacher à Sarah. Leur rencontre était le fruit du hasard, un moment de faiblesse qui ne pouvait pas être répété. Il se devait de rester fidèle à sa mission, de protéger ses propres intérêts et de préserver les secrets qu'il gardait jalousement.
En reprenant le contrôle de ses émotions, Jonathan s'efforça de chasser les pensées de Sarah de son esprit. Il devait se concentrer sur les affaires qui lui incombaient, sur les alliances à consolider et les ennemis à éliminer. Il devait retourner à sa vie de chef de mafia, un monde où les sentiments étaient souvent considérés comme des faiblesses à exploiter.
Et pourtant, au fond de lui, une petite voix murmurait que Sarah avait éveillé quelque chose de différent en lui. Quelque chose qu'il ne pouvait pas ignorer. Mais pour l'instant, il devait laisser ces pensées de côté et se préparer à la réalité brutale qui l'attendait.
Ainsi, Jonathan s'éloigna lentement de la maison de Sarah, laissant derrière lui les souvenirs de leur nuit partagée. Le futur était incertain, mais il savait qu'il devait se tenir fort, prêt à affronter tous les obstacles qui se dresseraient sur son chemin.
Et tandis que le jour pointé, une personne débarqua devant lui.
"Здравствуй, друг".(bonjour mon ami)"
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NDA
Voici un petit chapitre pour ce weekend ;)
Bonne lecture a vous
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