-𝐄𝐏𝐈𝐒𝐎𝐃𝐄 𝐄𝐈𝐆𝐇𝐓

BROS before HOES

BUSAN__

✘ CHOKE ME LIKE U HATE ME ✘

Le jeune homme aux yeux ébenes soupire par ses narines avant de se redresser en enlevant sa main du mur avant de venir prendre l'objet. Il l'inspecta de ses prunelles analytiques avant d'hocher de la tête en regardant le jeune homme aux mèches colorées.

      — Très bien, je ferais comme si de rien était, reprend Jungkook avant de venir poser l'écouteur au dessus de sa commode. Active le....
      — D'accord, dit-il en pinçant ses lèvres avant de venir sortir son téléphone en activant le micro avant de pincer ses lèvres.

Le noiraud vient à craquer sa nuque, il était légèrement tendu, si le vieux avait demandé à ce qu'il soit mit sur surveillance, c'était sûrement parce qu'il préparait quelque chose ou bien, qu'il n'avait tout simplement plus confiant au jeune homme. Il vient à s'humecter les lèvres avec une légère nervosité. Il grogne avant de venir passer ses phalanges dans ses mèches corbeaux, avant de pincer sa lippe du bas alors qu'il ferme les paupières en prenant une respiration plus calme et détendue. Des millions de pensées venaient à traverser son esprit, et bousculer ses sens. Il devait agir, mais que faire ? Son acolyte comptait quitter le navire pour rester avec sa petite famille. Et l'égoïste que le protagoniste avait ne pouvait pas accepter cette réalité de la chose. D'un autre côté, il y avait toujours Alicia qui s'occupait de lui et qui veillait comme à son habitude sur lui. Il regarda Yeonjun pendant un moment alors que ce dernier tremblait de peur et d'incertitudes. 

          — Pars, je dois faire des trucs, marmonne le noiraud. 

L'autre ne dit rien et hoche passivement de la tête avant de venir s'humecter les lèvres et de timidement embrasser le noiraud. Le baiser fut vif, bref et sans grande satisfaction en ce qui concerne le mafieux. Ce dernier dévisage seulement le plus petit en le regardant partir. Il soupire par la suite, jette un œil mauvais en direction du mouchard avant de frotter son faciès, contrarié.


Jimin de son côté était dans son bureau du moins pas réellement, la patronne avait décidé de le mettre avec tous ses collègues dans l'allée. Pour cause, elle ne voulait pas que le petit journaliste aux cheveux dorés ne puisse publier des idées. Mais elle le voulait tout de même en temps qu'éclaire si on peut dire. Le jeune homme était en train de tailler un crayon jaunâtre et à la gomme rose. Le protagoniste soupire, avachi sur son siège mouvant. Les roulettes noires frottaient le sol alors qu'il tirait une moue d'ennuie et déplaisante. Il vient à caresser sa cravate bleutée, alors qu'il avait une tâche brunâtre de café comme à son habitude, avant de venir passer une main dans sa chevelure. Le jeune homme se redresse vivement en entendant sa patronne l'interpeller.

            — Je vous paye pour tailler des putains de crayon en bois ?
            — N-Non madame....
            — C'est bien ce que je me disais, trouvez moi un scoop et vite, ordonne t'elle avant de partir en bombant la poitrine, le menton haut.

  Le jeune homme soupire longuement alors que sa collègue brunette aux lunettes carrées le regarde en faisant une moue désolante.

                — Tu devrais aller prendre l'air vu ta mine....
                — Oui, tu as raison....et peut-être que je trouverai un fichu scoop, soupire t-il.

Le blondinet prend sa veste et décide de sortir du bâtiment avant de pincer ses lèvres en mettant ses mains dans ses poches de veste avant de se racler la gorge et de marcher la tête baissée. Il décide de prendre l'avenue alors qu'il regardait chaque personne autour de lui. Plusieurs personnes riaient à gorge déployée, beaucoup de familles, de couples mais aussi de disputes. Il regarda à sa droite une voiture immaculée de noire, même les roues étaient teintes de cette couleur et le moteur grognait de rage. Il croisa ce même regard noir et animé d'animosité. L'homme du bar, la poursuite entre les mafieux, son galeux scoop légendaire sous ses yeux. Il déglutit difficilement, le front suant et les pupilles vibrantes et vacillantes de haine et de crainte. Il décide de soudainement courir à vive allure. Le cœur battant la chamade alors que son souffle se faisait court. Il entendit la voix de son frère lui chuchoter de tourner dans la petite ruelle à sa gauche, ce qu'il fit en se calant contre le mur en brique de peur. Son corps étaient crispés, ses doigts recourbés touchant la surface froide, alors que son dos frissonne violemment. Il déglutit avant de sentir une main lui prend violemment le col. Il cru se pisser dessus en voyant l'homme corbeau devant ses pupilles stupéfaites et ébahis. Il s'agite inutilement alors que ses pieds gigote dans les airs. Il sentit un liquide couler entre ses cuisses, qui ruisselle. Il savait bien que premièrement il l'avait reconnu et deuxièmement il avait sûrement dû voir le fameux article.

                 — S'il vous plaît je suis désolé ! Hurle t'il tremblant.
                 — L'article, t'es un putain de journaliste. Des mafieux et des soudains bouchons, en quoi ça te regarde hein ? Dit-il en le secouant vivement.
                 — E-En rien mais j-je fais mon travail monsieur....
                  — Tu t'appelles comment ? Demande t'il de manière autoritaire.
                   — J-Jimin monsieur, dit-il plus qu'à frêle.

Le protagoniste vient à arquer un sourcil en entendant son prénom. Il décide de le lâcher alors qu'il ne sentait pas du tout que Jieun était à ses côtés. Il tourna cependant la tête vers ce dernier sans le savoir avant de s'humecter les lèvres pensif pendant un instant.

              — Mh... écoute c'est la première et la dernière fois que tu publies un truc sur moi ou ce qui me concerne de près comme de loin, sinon je serais dans l'obligation de te buter. J'aime pas les obstacles et pour le moment t'es un obstacle mais pas assez pour que tu es une balle dans la tempe, dit-il en touchant la tempe de ce dernier de son index. Compris ?
                — Oui c'est compris...., Affirme t'il passif, les yeux baissés en fixant les mocassins du noiraud.

Par la suite le mafieux inspecta sans gêne le visage angélique et si unique du blond. Ses cheveux de jais étaient si beaux, dorés et ils sentaient divinement bons. Sa bouche rose pulpeuse était si parfaitement dessinée et son nez fin et tracé était adéquat avec ses traits fins. Ses yeux du moins la forme, était douce et séduisante. Il sentait bon et sa peau semblait douce et enivrante.  Ses joues étaient rougis, comme une fine couleur de blush, qui allait si bien avec son teint légèrement pâle. À la fin de son analyse il serra la mâchoire et se racla la gorge. Il lui plaisait définitivement. Jungkook aimait bien les belles choses, les belles personnes, de préférence masculine mais il n'était pas contre une présence féminine à ses côtés. Son orientation était sans nom et très ouverte.

                  — Donne moi ton numéro, ordonne t'il.
                  — Mon numéro ? Dit-il d'une expression plus que surprise.

Le blond fut déboussolé et interloqué. Il sort maladroitement son smartphone avant de lui énumérer son numéro avec son bégaiement habituel. Le noiraud note rapidement avant de se lécher les lèvres de manière prometteuse et alléchante. Il savait à partir de maintenant qu'il avait un moyen de garder un œil sur les news et la presse. Il repasse avec douceur la chemise blanchâtre peu flatteuse de son vis à vis, avant de sourire en coin. 

                                — Maintenant grâce à toi, Jimin, je peux avoir un total contrôle sur ce  que tu écriras, n'est-ce pas ? Dit-il dans son oreille avant de tourner vivement les talons et de sortir de la ruelle. 

Le blondinet, frêle, soupire en fermant les yeux alors que son corps tremblait sans même qu'il ne puisse l'arrêter. Il vient à déglutir, regarde sa main droite qui tremblotait nerveusement. Il pince ses lèvres, sort de la ruelle, complètement troublé, alors que ses narines se rappelle encore de l'odeur masculine du jeune homme. Il vient à voir le noiraud remonter dans sa belle bagnole immaculée de noire, les vitres teintées. Le mafieux souffle, sens la clim rafraîchir son corps alors qu'il démarre en jetant rapidement un coup d'œil à son homme de main, Baekhyun qui le regarde intrigué, un sourcil levé, il voyait bien l'amusement dans le regard de son ami, et il ne savait pas encore que la partie de plaisir n'allait que commencer. 

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