OS24 - Sirine_Le procès

Hello ! 

Mais qu'est-ce dont ?

Un OS Sirine ?! WOW ! Je vous gâte n'est-ce pas ? 

Allez, lisez et on en reparle ! 

***


Novembre 1981, Ministère

L'air était lourd et tendu ce jour-là, les sorcières et sorciers qui patientaient dans ce hall aux pierres froides et noirs restaient dans un silence si ampli de tension qu'il paraissait peu naturel.

Katherine était parmi eux, assise sur le bord de sa chaise, les coudes appuyés sur ses cuisses, attendant comme tous que Barty Croupton, le directeur du département la justice magique, ne daigne arriver à ce procès. Elle secouait nerveusement sa jambe en jouant à ouvrir puis fermer son briquet sous l'œil agacé de ses voisins, de son autre main, elle, tenait sa quinzième cigarette de la matinée.

Katherine était dans un tel état de ce stress à l'idée de le revoir qu'elle ne pouvait s'empêcher de fumer clope sur clope, malgré les paroles de son père à ses côtés :

-Kathy, arrête ça tu veux, marmonna Jacques Dumas, assis sur la chaise à côté d'elle, lui confisquant son briqué.

En tant qu'Auror, Jacques était venu assister au procès de Sirius Black qui avait été beaucoup contesté. Barty Croupton avait d'abord voulu l'envoyer à Azkaban sans procès, mais sous la pression que lui mettait Katherine, Jacques avait réussi à faire parvenir son avis au chef des Aurors qui avait convaincu Croupton d'organiser un procès. Ce fut ainsi que Kathy réussi à soudoyer un ami de son père qui faisait partie du Magenmagot pour témoigner.

-Tu es sûr de vouloir le faire ? lui demanda discrètement Jacques, tentant de ne pas se faire entendre des autres sorciers.

Depuis des semaines, Katherine avait compris que ses parents s'inquiétaient beaucoup de son état. Après la fête qui avait eut lieu pour la « victoire », son moral n'était allé qu'en se dégradant. Elle ne mangeait plus grand choses – à part quand sa mère la forçait – et ne sortait plus que pour fumer. Elle avait toujours mal partout et une boule serrait quotidiennement sa gorge, attendant ce jour ci où elle allait enfin revoir Sirius... Son état shooté à la nicotine ne l'aidait pas beaucoup. Elle avait tenté de se préparer mentalement à le revoir et cela lui donnait encore plus mal...

-Oui je suis sûr, répondit-elle hargneusement à son père, un malaise faisant tordre son ventre.

- Kathy, tu te souviens de ce que je t'ai dit, continua Jacques d'un air sévère partagé. Tu dois témoigner contre lui, tu es sûr de pouvoir le faire ? lui redemanda-t-il avec un ton soudainement inquiet.

-Mais puisque je te le dis ! s'énerva la blonde en bondissant de sa chaise.

Elle marcha jusqu'à l'autre bout du couloir, loin de son père qui lui lança des regards moitié énervé moitié soucieux. Katherine ne savait pas comment elle faisait pour lui mentir si bien sans remord. Il était évident qu'elle n'allait pas témoigner contre Sirius mais pour lui. Au fond d'elle, elle était persuadée de pouvoir changer l'avis du juge, elle avait travaillé ce qu'elle devait dire, elle était prête. Il n'y avait plus qu'elle pour le sortir d'Azkaban, et elle le voulait plus que tout à ses côtés... elle ne pouvait plus braver son chagrin d'avoir tout perdu seul...

Barty Croupton fit son entré dans le couloir du département des mystères à l'instant où Katherine s'était allumé une nouvelle clope. Le chef du département de la justice magique traversa le couloir suivit des membres du Magenmagot, et fut suivit par les sorcières et sorciers qui attendait patiemment de pouvoir assister au procès de celui qui faisait encore la une des journaux. Celui qui, pour tous, était le sbire de Lord Voldemort, traître des Potter et déclencheur de la mort de « son maître ». La boule au ventre et à la gorge, Katherine les suivit jusqu'à entrer dans cet immense tribunal qui se rempli en moins d'une minute.

Elle commençait à se sentir de plus en plus stressé, d'une minute à l'autre, ils feraient entrer Sirius et, finalement, elle ne savait pas si elle était vraiment prête à le revoir. Une appréhension lui serra la gorge à tel point qu'elle eut envie de vomir.

Soudainement, des Détraqueurs firent leur entrer dans la salle. Katherine les vit seulement mais ne les sentit pas, un champ de Patronus venait d'être créer entre la salle et le parterre où devait s'asseoir le jugé. Kathy, assise à côté de son père, se sentit liquéfier et assourdit. Elle n'entendit qu'à peine Croupton ouvrir rapidement l'audience d'un ton bourru, et appeler l'accusé.

Lorsqu'il entra, entouré de deux Aurors, Katherine eut beaucoup de mal à le reconnaître. Son cœur se mit à tambouriner contre sa poitrine à lui en faire mal, elle se cramponna à son siège et enfonça ses ongles dans les chairs de ses jambes.

Ses yeux vides étaient fixés sur le sol, il semblait anesthésié, inerte, traîné par les Aurors. Ses cheveux étaient sales et emmêlés, comme s'ils venaient de perdre leur éclat brut. Il lui tombait devant le visage et Katherine put à peine distinguer son visage d'une pâleur spectrale et ses joues déjà creusés. Avec sa blouse grise rayé de prisonnier, on aurait eu l'impression qu'il avait prit trente ans en quelques semaines...

Abattu, Katherine se redressa la vision soudainement brouillée. Elle ne le quitta pas du regard. Azkaban et son chagrin semblait déjà l'avoir changé... à cette constatation, Katherine se sentit coupable, terriblement coupable. Elle, assise du côté des « gagnants » et lui, innocent, croupissant dans un des pires endroits du monde des sorciers... seul et malheureux.

Si son père ne lui tenait pas fermement le bras, Kathy n'aurait pas su retenir une envie pulsionnelle d'accourir vers lui pour le détacher de sa chaise et s'enfuir avec lui, très loin de ce monde auquel ils n'appartenaient plus tout les deux...

-... appelle Katherine Joanne Dumas ! s'exclama soudainement Barty Croupton, n'arrivant pas à réveiller Kathy, toujours bloqué. Je répète, le témoin Katherine Joanne Dumas est appelé à la barre !

A l'appelle de son prénom, Sirius qui n'avait pas bougé se redressa soudainement, d'un mouvement qui ne passa pas inaperçu devant l'assemblée qui émit un brouhaha discret. Kathy, elle, ne bougea pas. Elle était sonnée par l'apparence de Sirius, par son air abattu, par ses yeux noirs qui la cherchèrent dans la foule, ces yeux noirs qui avait perdu tout leur éclat...

-Pour la troisième fois, est-ce que Katherine Joanne Dumas daignerait se lever pour se rendre à la barre ! s'écria Croupton d'un ton tonitruant, pressant presque.

Jacques saisit Katherine par les épaules, la secouant légèrement.

-Kathy, lève toi bon sang, lui murmura-t-il.

Maladroitement, Kathy enleva sa veste et se mit sur ses deux jambes flageolantes, descendant les marches d'une manière malhabile. Les yeux vides de Sirius la trouvèrent enfin, et il blêmit encore plus si c'était possible, car son teint était déjà proche de la porcelaine.

Des murmures commencèrent à émerger dans la salle d'audience, les sorcières et sorciers posaient leur regard intéressé sur Katherine.

Arrivé devant la barre, Katherine l'agrippa comme pour ne pas se laisser submerger par ses émotions. Elle ne put détacher ses yeux de Sirius qui la regardait, à quelques mètres, comme s'il venait de voir un fantôme. Des larmes coulèrent sur ses joues sans qu'elle puisse les contrôler, et Merlin savait qu'elle ne pleurait jamais...

Bien sûr, une partie consciente de son cerveau s'était préparer à le voir détruit ainsi, mais l'autre partie n'en fut que plus affecté. Katherine se pencha sur la barre, tentant de reprendre le contrôler de son cœur, de son cerveau, de tout son corps qui tremblait.

S'il te plaît Katherine, tiens bon, il faut que tu le libères, lui dicta son cerveau. Sa force d'esprit reprit le dessus soudainement, et Katherine prit une grande inspiration. Elle se redressa alors et lâcha Sirius du regard pour poser ses yeux séchés sur le juge Croupton. Ce dernier fronçait les sourcils et la regardait d'un air supérieur, de pitié presque, mais surtout d'indignation. Il la regardait de haut en bas et Katherine comprit que c'était également sa tenue particulière qui le mettait dans un tel état d'indignation...

-Levez la main droite et jurez de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité, lui dit ce dernier d'un ton abrupt.

Katherine s'exécuta et s'adressa à lui d'une voix d'un coup plus forte qu'à l'ordinaire :

-Je jure de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité.

-Bien. Pouvez-vous, après l'énonciation que nous avons faite des faits d'accusations, qu'avez-vous à témoigner contre l'accusé ici présent Sirius Alphard Black ?

Katherine avala sa salive et tenta de s'adresser au juge sans jeter un regard de plus à Sirius dont elle sentait le regard perçant sur elle. Un silence tendu suivit la demande de Croupton. Soudainement, les sorcières et les sorciers n'émirent plus de bavardage derrière elle, ils semblaient tous retenir leur souffle. Katherine, elle, tentait de se préparer intérieurement, de se souvenir des consignes qu'elle s'était donné. Elle oublia la foule derrière, elle, son père, et Sirius, et n'avait plus qu'une seule chose en tête. Elle ne dévia pas le regard du juge, inspira, expira, et lâcha enfin :

-Sirius Black est innocent, Monsieur le juge.

Des exclamations de protestations s'élevèrent aussitôt dans la foule.

-Vous êtes censé témoigner contre l'accusé, reprenez-vous jeune fille ! s'écria le juge, le visage contracté par cette indignation qui se manifesta encore plus fortement.

Katherine fit abstraction de la tempête qui avait éclaté dans la salle d'audience et garda son regard encré dans celui du juge.

-Je sais ce que je dis, j'ai juré de dire la vérité, toute la vérité, et je la dis : Sirius Black est innocent ! répéta-t-elle.

-C'est scandaleux de venir mentir devant les membres du Magenmagot au grand complet Mlle ! s'écria Croupton. Sortez de cette salle !

La juge se retourna soudainement vers la foule et demanda de sa voix tonitruante que le silence revienne. Un membre du Magenmagot se leva et Katherine reconnu aussitôt Albus Dumbledore, il posa son regard sage sur elle, et d'une voix calme :

-Je crois qu'il sera sage d'écouter ce que Mlle Dumas a à nous dire. En tant que directeur du Magenmagot, et je crois que certains de mes collègues seraient en accord avec moi, nous aimerions écouter son témoignage.

Katherine remercia intensément Albus Dumbledore qui se rassit parmi ses congénères tandis que Barty Croupton posait ses yeux furibonds sur elle.

-Très bien, grogna-t-il, dans ce cas, nous vous écoutons Mlle Dumas.

Katherine avala sa salive, les muscles tendus, sentant toujours le regard de Sirius sur elle comme un sixième sens.

-Je... je dis que Sirius est innocent parce que c'est la vérité. Il n'a pas tué Lily et James...

-Comment pouvez-vous l'affirmer ? la tacla aussitôt Croupton. Avez-vous ne serait-ce qu'une preuve de ce que vous dite ?

-Oui, c'est ma parole la preuve, articula-t-elle essayant de garder son assurance face à la férocité du juge. Il n'a pas tué Lily et James parce qu'il était avec moi le soir du trente-et-un octobre...

La foule émit à nouveau un murmure. Croupton la fixa quelques secondes avant de répondre :

-Cela n'est en aucun cas une preuve, il aurait très bien pu dénoncer Lily et James Potter avant et être présent à vos côtés pendant le crime. Autre chose ?

-Bien sûr que si ! Il n'aurait pas pu dénoncer Lily et James puisqu'il n'était pas leur gardien du secret ! s'exclama-t-elle d'une voix tremblante.

Derrière elle, les sorcières et sorciers s'excitaient de plus en plus. Croupton fulmina, son teint devenait rouge :

-Nous avons un nombre de témoin incalculable qui peuvent nous certifier que Sirius Black était bien leur gardien du secret.

-Je suis en train de vous certifier que non ! s'écria Katherine, elle-même débordante de colère. Lily et James Potter étaient au courant, et j'ai été dans la confidence également avec Sirius, c'était Peter Pettigrow leur gardien du secret !

-C'est dommage que Black les ait tous tué Mlle Dumas, vous semblez être la seule à avoir cette version alors arrêtez cette mascarade ! s'écria Croupton.

Katherine était perdue, elle ne savait plus comment défendre son avis. Un membre du Magenmagot, autre que Dumbledore, leva alors la main. Croupton lui donna alors la parole :

-Pouvez-vous nous donner des détails sur ce fameux soir du trente et un octobre ? Comment était Sirius Black ?

Katherine tremblait, elle ne savait plus où donner de la tête et tous les yeux des sorciers étaient tournés vers elle.

-Nous... nous étions...

-Vous, c'est-à-dire ?

-Moi et Sirius, rectifia Katherine en tentant de contrôler sa voix chevrotante. Il est venu chez moi et vers vingt-trois heures, je crois, nous avons tous les deux sentit que quelque chose de grave s'était passé...

-Comment avez-vous su ? la coupa une fois de plus Croupton.

-Un instinct...

-Un instinct ? se moqua Barty Croupton. Et nous devons fondre son innocence sur un instinct également ? Bon... continuez, grogna-t-il en reprenant un rôle neutre.

-Oui, un instinct, reprit Katherine déstabilisé mais gardant sa fierté. Sirius et moi sommes alors partit sur sa moto vers Godric's Hollow, et nous avons découvert la maison de Lily et James à moitié détruite. C'est nous qui avons prévenu Albus Dumbledore du meurtre qui avait commis, c'est nous qui avons récupéré Harry Potter et c'est Sirius qui s'en soit occupé avant de le confier à Hagrid. Et vous p...

-Qu'est-ce que vous entreteniez exactement comme rapport avec Sirius Black ? la coupa Croupton dans une allusion assez voyante.

Katherine devinait de plus en plus qu'il tentait de la déstabiliser, de la discréditer, et elle sentait que bientôt, elle n'aurait plus assez de patience pour garder son calme. La colère lui monta au nez et elle répondit avec sa légendaire témérité, du tac au tac :

-Des rapports sexuelles, si vous voulez tout savoir ! Mais ça n'a rien à voir avec son accusation et mon témoignage ! se justifia aussitôt Katherine.

Des exclamations retentirent aussitôt dans la salle, pire qu'avant. Le juge se leva d'un bond, les yeux ronds lui donnant un air de poisson sortit de l'eau. Il s'écria au-dessus du bruit qui émanait de la foule.

-Vous voulez nous faire croire que ce n'est pas parce que vous entretenez une relation avec l'accusé que vous tenez des propos incohérent, sûrement murement réfléchi et inventé de toute pièce ! Vous êtes simplement une hystérique amoureuse, inconsciente de ce qu'elle fait ! Habillé comme une dépravée ! Votre témoignage n'est pas recevable ! s'écria-t-il avec colère. Cette audience est suspendue jusqu'à nouvel ordre !

-Vous ne pouvez pas enfermée un innocent ! s'écria Katherine en restant fermement accroché à sa barre. Vous ne vous rendez pas compte de ce que vous faites !! cria-t-elle sans plus aucun filtre.

-Sortez-là ! ordonna Barty Croupton aux Aurors qui patientait devant la porte. Sortez cette hystérique d'ici !

Katherine sentit son cœur tambouriner contre sa poitrine et son cerveau dégageant des ondes d'un sentiment très fort dans tout son corps, elle ne savait pas quoi, elle était trop bouleversée pour savoir. Mais elle n'était pas prête à se laisser faire ainsi. Elle se retourna alors vers Sirius, enfin, ce dernier était blême et ses yeux ronds étaient fixés sur elle. Il semblait incapable de parler ou de s'exprimer...

Des mains la saisirent soudainement et sans aucune délicatesse. Kathy se débattit et ses paroles sortirent toute seule :

-MAIS DIS-LEUR SIRIUS ! DIS-LEUR QUE TU N'AS PAS TUE LILY ET JAMES ! NI TOUT CES MOLDUS ! DIS-LEUR ! NE ME LAISSE PAS ! SIRIUS !

Ses cordes vocales semblèrent bruler tant elle hurlait pour se faire entendre, se débattant avec ces deux Aurors qui tenait de la traîner hors de la salle d'audience par le ventre.

Ce que vit Katherine entre ses cheveux qui se balançait devant son visage au rythme de ses secousses l'anesthésia aussitôt. Sirius la regardait droit dans les yeux et hocha négativement la tête... il lui avait répondu « non ». Non, il ne dirait pas qu'il était innocent, non, il la laisserait toute seule...

Elle lui lança un dernier regard suppliant mais Sirius détourna la tête, livide...

Katherine cessa de sa débattre et les deux Aurors réussirent à la sortir de la salle. Leurs grosses mains la balancèrent sur le sol comme une malfrat une fois arrivé dans le hall du département des mystères. Les genoux de Katherine claquèrent sur le sol et elle ne tenta pas de se rattraper. Ils la laissèrent là et retournèrent dans la salle d'audience.

Katherine ne savait plus quoi penser, elle se sentit trahi, souillé. Elle venait de tout donner pour lui, et il lui avait répondu « non » ... Son cœur semblait détruit, incapable de recoller les morceaux qu'elle avait cru pouvoir rattacher avec sa force et son courage. Mais elle n'avait plus aucune force ni aucun courage maintenant, elle se sentait vide... faible... désespéré...

Elle se releva seulement quand elle entendit des pas accourir vers elle. Kathy reconnu l'aura de son père et ne releva pas son regard vers lui, trop honteuse sûrement ou sachant que ce qu'il allait lui dire n'allait pas être plaisant...

-Tu te moques de moi ! s'écria Jacques. Katherine regarde-moi ! Tu t'es moqué de moi ?!

Il la prit violemment par les épaules et la força à relever la tête vers lui.

-Quelle honte ma fille ! Mais quelle honte ! Tu te rends compte de ce que tu t'infliges, ce que tu m'infliges à moi ! Qu'est-ce qui t'es passé par la tête ! Tu te rends compte que tu viens de te comporter en une parfaite idiote !

-OUI JE ME RENDS COMPTE ! hurla-t-elle en se détachant de son père. ET ALORS ? TOUT CE QUE TU CRAINS C'EST POUR TA CARRIERE D'AUROR !? D'ETRE LE PERE D'UNE FILLE COMME MOI ?!

-Si ce n'était que ma carrière Katherine... si tu crois que je préfère ma carrière à toi ou ta mère, alors tu n'es qu'une idiote. Tu ne te rends pas compte... J'ai honte vraiment, pour toi, pour toi ! s'écria-t-il en lui lançant sa veste. Et cache-moi ça, ajouta-t-il d'une voix dépitée, tu n'es vraiment qu'une inconsciente, rentre à la maison et que je ne te vois plus ici. N'espère même pas que je t'excuse ce que tu viens de faire.

Et sur cette dernière phrase, Jacques s'assit sur une chaise dans le couloir, la tête dans les mains. Son ton calme fit plus de mal à Katherine que s'il lui avait crié dessus. Elle eut l'impression d'être une moins que rien, et oui, une idiote, une idiote... Sa fierté contrôlant son corps et son cerveau, elle attrapa sa veste et s'enfuit en courant vers l'ascenseur.

Dans sa course, ses larmes se mirent à couler et sa gorge se serra encore plus fortement. Elle couru jusque dans les cheminées de l'Atrium et disparu dans l'une d'elle.

Katherine réapparu dans le salon de sa maison. Elle se laissa tombée sur le tapis plein de cendres de la cheminée dont elle venait de sortir. Elle sentit aussitôt la présence de sa mère dans la pièce. La belle femme laissa tomber son tricot et s'accroupit devant Katherine.

-L'audience ne s'est pas bien passé ? s'écria Bonnie, soucieuse à voir sa fille dans un tel état. J'avais dit à Jacques que c'était une mauvaise idée que tu témoignes, dit-elle pour elle-même.

Katherine ne lui répondit pas et se releva, tentant vainement d'arrêter de pleurer et s'émettre des sanglots incontrôlés. Bonnie la regarda d'un air bon, ne lui posa pas plus de questions et la prit dans ses bras.

-Maman... sanglota Kathy en serrant ses bras autour d'elle. Je... je...

-Je sais Katherine, j'avais bien deviné, la reprit Bonnie en lui caressant doucement les cheveux. C'est bien pour ça que je ne voulais pas que tu ailles à son audience...

Katherine resserra son étreinte. Sa mère avait tout comprit, comme toujours, dans le silence le plus totale.

-Tu verras... reprit Bonnie tendrement. Ça passera... 


***

J'avoue, pas hyper heureux, mais c'est ce qu'il ne peut que se passer. Vous savez bien que Sirius sera emprisonné douze ans, et Katherine sera obligé de faire avec... Comment va-t-elle s'en sortir ? 

Vous le saurez dans le prochain OS ! Quand je le publierais ? Je ne sais pas encore, cela dépendra de mon avancée en général ! 

A très bientôt en tout cas, portez-vous bien et restez chez vous ! 

Biz ! 

PaulaTena 

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