Le 4 Septembre 1947

En cette année 1947, Poudlard vivait ses plus beaux jours. La rentré avait ramené de nouveaux petits sorciers et les professeurs pouvaient enfin enseigné en paix, de leur seule passion. Depuis que Dumbledore avait battu Grindelwald en 1945, le monde des sorciers avaient reprit un souffle de joie et de bonheur. La jeune génération de sorcier bénéficiait maintenant d'une paix mondial pour étudier et apprendre en toute sécurité, sans se préoccuper de rien d'autre que leur prochain résultats.

Dans les couloirs de notre grande école de magie de Grande-Bretagne, une petite fille d'une beauté peu commune semblait perdu. Cela faisait une bonne vingtaine de minutes qu'elle marchait sur les dalles dans son uniforme de nouvelle élève sans trouver le chemin vers sa classe de Métamorphose.

Bonnie Weasley était d'un caractère timide et renfermé, ce qui l'empêchait de demander son chemin à ces grands élèves des années supérieurs, malgré les larmes qui pointaient à ses yeux depuis quelques minutes...

Son regard s'embua alors et elle ne regarda pas où elle marchait, refermé sur elle même. Ses chaussures de cuir et de clous trébuchèrent sur une des dalles mal agencées dans le sol. Le lourdeur de ce genre de chaussure la fit tomber sur le coup. Sa serviette en cuir se renversa sur le sol sur le même coup. Ses petits poignées ne surent la retenir et elle s'étala de tout son long, douloureusement.

Des spectateurs avaient assisté à sa chute mais aucun d'eux ne vinrent l'aider à se relever où à ramasser ses affaires. Bonnie se sentit aussitôt ridicule... elle se redressa et essaya de ranger frénétiquement ses affaires. Que dirait son beau-père s'il savait qu'elle ne savait pas se tenir... Il ne lui restait pourtant plus que lui. Ce nom, Weasley, elle le tenait de lui, Hector Weasley. Mais son vrai nom elle l'aurait tenu de sa mère, Macmillan. Cette dernière était morte quand elle n'avait que neuf ans...

- Je peux t'aider petite ?

Cette voix résonna dans les oreilles de Bonnie, aussi délicieuse qu'une coulée de chocolat chaud.

La petite tombé par terre releva ses yeux vers l'inconnu qui s'adressait à elle... Son coeur se mit soudain à battre plus fort qu'il ne l'avait jamais fait auparavant, il tapait brutalement sa petite cage thoracique, faisant rompre le cours de ses pensées.

- Tout va bien ? Demanda le jeune homme à la beauté spectaculaire pour la jeune sorcière de onze ans.

Ses cheveux châtain prenait position si harmonieusement sur son visage ovale, ses yeux marron et sa peau parfaitement lisse. Bonnie en fut si subjugué qu'elle ne sut lui décrocher une réponse. La jeune fille sut aussitôt qu'elle venait de trouver l'amour de sa vie, d'une manière ou d'une autre c'était lui, elle en était sûr.

Le garçon s'accroupit alors en face d'elle et commença à lui ranger ses affaires. Elle le regarda faire en le dévorant des yeux. C'était comme un ange venu du ciel, son rêve, celui qu'elle avait toujours souhaité rencontrer au plus profond de son coeur. Une fois son entreprise terminer, il redressa la tête et lui accorda un sourire lumineux qui fit fondre la jeune sorcière.

- Tu as perdu ta langue ? Plaisanta-t-il en lui dédiant un autre sourire sublime. Jacques Dumas à ta rescousse ! se présenta-t-il avec humour en lui tendant la main.

Bonnie le regarda faire muette. Elle n'arrivait qu'à lui sourire bêtement et à enregistrer son nom dans la partie de son cerveau qui ne l'oublierait jamais. Elle fini par lui tendre sa petite main pâle que le dit Jacques attrapa doucement, la soulevant aussitôt pour la remettre sur ses pieds.

- Tout va bien maintenant ? Demanda-t-il.

Bonnie ne réussi qu'à hocher la tête fébrilement, ses yeux vert le dévorant.

- Si tu as besoin d'aide, revient vers moi ! S'exclama-t-il en lui envoyant un clin d'oeil. Je ne serais pas toujours à Poudlard mais tu pourras toujours me contacter au bureau des Aurors, petite !

À ces mots, Bonnie se rendit soudain compte qu'il n'avait pas l'accoutrement d'un élève de l'école. Ses vêtements étaient ceux d'un... mais oui... d'un Auror ?! Il portait le costume à deux pièces et la cape sombre et longue de ces élites du Ministère ! Alors, en plus d'être incroyablement beau, son prince charmant était Auror ? Bonnie se sentit aux anges...

Mais s'il était Auror, cela voulait également dire qu'il était beaucoup plus âgé qu'elle ? Se demanda Bonnie.

- À bientôt, peut-être auras-tu retrouvé ta langue ! Rit-elle en s'éloignant dans le couloir.

La petite Weasley n'eut pas le temps de réagir qu'il avait disparu à sa vue. Elle se rendit compte qu'il lui avait donné son cartable et y avait glissé une sorte de carte dans la poche supérieur... Un sourire s'étala sur son visage pâle, au fond, elle savait qu'elle le retrouverait. Elle l'aimait déjà...

- Tu serais pas dans ma classe toi ? L'interpella une voix de jeune fille à ses côtés.

Bonnie tourna son visage angélique vers une grande brune, de son âge, des lunettes en biais sur son nez. Se réveillant de son rêve éveillé, sa timidité maladive lui fit répondre :

- Si peut-être, d'une voix si basse que la fille en face d'elle lui fit répéter...

- Mais si ! Insista la brune. Tu es à Gryffondor en première année ? Lui demanda-t-elle. Écoute, moi personnellement je suis perdu, alors si tu veux on peut chercher la salle ensemble ? Je n'aimerais vraiment pas me faire punir par les professeurs dès mon troisième jour ! Ce n'est pas dans mes prévisions !

Bonnie fut impressionné par la détermination de cette dernière et la trouva assez sympathique pour lui accorder d'un ton un peu plus fort :

- Oui je veux bien.

- Allons-y alors parce que...

- Oui tu ne dois pas rater le début des cours, compléta Bonnie de sa voix aigu, avec un timide sourire. Je comprends, moi non plus d'ailleurs...

Sa camarade de classe lui sourit, les yeux pétillants. Bonnie commençait à se sentir bien avec cette grande brune.

- Moi c'est Minerva ! Et toi ? Lui demanda-t-elle d'une ton chaleureux en lui tendant la main.

- Bonnie Weasley, sourit-elle en avançant précieusement sa main toute fine.

Minerva était tout son contraire. Déjà grande et mince, ses cheveux étaient d'un noir de jais et sa peau était pâle. Ainsi, son visage était formé de trait dur alors que celui de Bonnie était doux et fin. Cette dernière portait des cheveux blonds aux reflets roux, lui donnant des petites tâches de rousseur aux joues, ceci sur un teint mat. De plus, Bonnie était si petite qu'on aurait pu croire qu'elle se cassa en un soufflement du vent. Minerva était, elle, bien battit et sa carrure dépassait largement celle de la petite blonde.

Les deux filles partirent en cours le coeur content, une forte amitié venant d'éclore.

// Hey ! 

Voici un nouveau OS sur de nouveaux personnages, à savoir : les parents de Katherine ! 

Je m'intéresse beaucoup à leur histoire étant donné que ce sont mes inventions personnels ! Comment trouvez vous ce premier chapitre sur la rencontre entre Bonnie Weasley et Jacques Dumas ? 

Ce n'est pas fini pour eux, deux OS vous attendes encore sur leur histoire (et peut-être un OS seule sur Jacques Dumas) ! J'espère que vous avez hâte ? 

Le prochain OS que je vais vous publier dans un avenir plus ou moins proche sera sur le Sirine, la suite du dernier. 

Bisouille et à bientôt ! 

PaulaTena