OS11 - Une révélation précieuse_Delphi
Salut !
Voici une surprise pour les fans de ma fic "Rien n'est jamais hasard" et des fans du Bellamort/Delphini !
J'ai écris cette OS en rapport complet avec ma fanfic, ce qui donnera encore plus de mystère à mon histoire ! Certain comprendront que Delphini va avoir son rôle à jouer...
Avec un sourire en coin je vous souhaite bonne lecture !
N'oubliez pas de me dire votre avis à la fin ;)
~ Paula ~
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Rassasié et joyeuse, Delphi grimpa marcha jusqu'à la colline qu'elle gravit ensuite de ses pas lourds. Elle retournait dans son orphelinat, si on pouvait appeler cela un orphelinat ! Ses pieds, sans vraiment le vouloir, l'amenèrent jusqu'à une grande maison qui se fondait dans le ciel bientôt sombre de cette fin de journée. Cette demeure renvoyait quelque chose de lugubre, d'effrayant même, et Delphini n'avait ressenti pour cette bâtisse que de la haine, depuis l'enfance.
Avec le plus de douceur qui lui était donné d'avoir, elle contourna les grands mur noir qui entourait la grande maison, se faufila en se contorsionnant dans un trou du grillage de derrière, et arriva enfin dans le grand jardin à l'herbe défraîchi. Les lumières traversaient les fenêtres et venaient éclairé le reste de la cours. Delphi ne prit pas le temps de regarder ce qu'il se passait par les fenêtres et se dépêcha de se rendre à l'arrière de la maison. Sa tutrice avait depuis sa dernière fugue barricadé son petit coin d'où la porte de derrière menait. Mais Delphi était plus intelligente que son idiote de tutrice. Elle sortit sa baguette et d'un geste calculé elle fit disparaître les grands murée de pierre. Sans bruit et sans remue ménage, elle entra et les murs se remirent en place comme si de rien était.
Delphi se pinça les lèvres... contrarié... Tout en marchant jusqu'à la petite porte, elle se demandait si user de la magie noir était vraiment convenable. Effectivement c'était grâce à un sort de magie noir qu'elle avait fait disparaître ces bric. Il fallait dire que la bibliothèque de sa tutrice regorgeait de livre de sortilège plus sombre les uns que les autres, et il fallait également dire qu'ils étaient, pour la plupart, bien plus efficace que les autres. De toute manière, Delphi maîtrisait tout ce qu'elle pouvait lire et apprendre. Pourquoi la magie noir serait-elle différente ? D'accord il y avait le mot « noir » mais n'était-ce pas pour cela que tout était « mauvais » ?
Delphini agrippa la poignée avec préciosité, arrêtant le cours ses pensées pour ouvrir la porte qui mené à l'intérieur avec la plus grande attention. Aucun grincement ne vint perturber son oreille, et donc aucun du côté de sa tutrice. Elle réussit son entreprise avec brio et se glissa dans la maison.
D'un coup, des frissons l'a dérangèrent... le froid y était également pour quelque chose. Depuis son enfance, elle n'avait que toujours connu cette ambiance froide qui y régnait, agrémentait de cette odeur affreuse de renfermé et de vieille chaussette.
La pièce dans laquelle elle se trouvait sentait exactement cela. Plongé dans le noir, Delphi attendit quelques secondes que ses yeux s'accommodent à la pénombre, puis elle contourna sans difficulté les meubles pour arriver dans la pièce d'à côté. Encore une nouvelle épreuve pour notre sorcière avant d'arriver aux grands escaliers d'où émanait la lumière du salon et de la salle à manger.
La maison était extrêmement grande, et Delphi n'était pas la seule pensionnaire. Cependant, les trois autres enfants qui occupaient ses lieux étaient âgé de moins de onze ans. Contrairement à elle, les autres enfants allaient à Poudlard... et aucun enfant de moins de onze ans n'était resté ici. Sauf elle.
Delphini mis cette colère et cette rancune de côté pour monter les escaliers dans la plus grande discrétion, entendant les voix secs et nerveuse provenant de la cuisine. Elle n'arriva cependant pas à chasser ses sentiments enfouies en elle depuis longtemps. L'image de Paula lui resurgit alors. Quelle belle après-midi elle avait passé en sa compagnie ! Jamais depuis très longtemps elle ne s'était si bien amusé avec quelqu'un de son âge. Elle aurait tellement voulu aller à Poudlard pour se faire des amis, jouer avec eux, se trouver des points commun, faire des tonnes de bêtises ensemble, aller faire les magasins de sorcellerie, se parler pendant des heures à en avoir la bouche sèche (ce qui lui était arrivé cette après-midi). Mais rien de tout ça n'avait été possible... et un sentiment de colère l'englobait quand elle pensait à tout ce qui aurait pu se passer si elle n'avait pas été « spécial ».
Delphini haïssait sa tante Narcissa pour ça. C'était cette dernière qui lui avait interdit de se rendre à la grande école de magie dont tout le monde parlait ! Depuis leur dernière dispute, il y a quatre ans, Delphi n'avait plus jamais voulu l'a revoir. Pourtant elle l'aimait... enfin c'était la seule personne qui lui avait donné de l'attention depuis sa naissance. Mais l'énervement de Delphi avait été plus fort et elle en avait eut assez d'être contrôler de cette manière, de ne pas savoir ce qui l'a rendait si spécial et qui lui interdisait d'aller étudiant avec les élèves de son âge, et surtout, de ne rien savoir à propos de ses parents.
Une main se posa soudain sur son bras, sortit de je ne sais où. Delphini sursauta alors qu'elle était arrivé sur le pallier de son étage. La peur de voir le visage sévère et ridé de sa tutrice l'a paralysa. Cependant, quand elle tourna ses yeux apeuré vers la personne dont appartenait la main, elle fut surprise de voir quelqu'un qu'elle n'avait pas vu depuis très longtemps...
- Qu'est-ce que vous faites là ? Murmura-t-elle le coeur plus léger.
L'homme en face d'elle fronça les sourcils et sera plus fort la main qui lui enroulait le bras. Il paraissait vieux, en tout cas plus âgé que son âge probablement réel. Ses cheveux noir décoiffé lui arrivait jusqu'au menton et son visage renvoya une souffrance, un ancien air de bourreau, peu commun.
- Il s'est passé... quelque chose aujourd'hui... , bredouilla-t-il en regardant autour de lui comme si la foudre allait lui tomber dessus.
- Quelque chose ? Répéta Delphi, son « beau-père » était décidément un vrai fou sortit d'Azkaban.
Rodolphus Lestrange s'arrêta dans ses gestes apeuré et regarda la jeune fille devant lui dans les yeux.
Delphi regarda autour d'elle et constata alors que celui ci était en faite dans l'entrebâillement de sa chambre, plongé dans une faible lumière.
- La prophétie, tu l'a gardais ? Demanda-t-il soudain d'une voix peu forte et rocailleuse.
Delphini chercha dans sa mémoire pour comprendre où voulait en venir Rodolphus. Celui ci n'était pas venu souvent l'a voir... Il avait été à Azkaban, pour une raison que Delphi ignorait, et puis, le jour de ses quatorze ans, il était apparu comme sortit de nul part. Quand elle l'avait vu, Delphini avait cru que c'était son père qui revenait enfin lui montrer son identité. Mais elle déchanta vite quand, sans gant ni précaution, celui ci lui avait déclaré qu'il était simplement l'ancien mari de sa mère. À cette âge, Delphi n'avait rien compris, surtout quand après cette déclaration, il lui avait sortit une boule de cristal bleu qui s'était mis à proféré des paroles incompréhensible pour une sorcière de quatorze ans. Plus tard, notre jeune femme s'était rendu compte d'une chose concernant sa mère, et donc sur elle : elle était une enfant illégitime, né hors du mariage auquel sa mère avait été rattaché. Cette constatation lui avait fait haïr sa mère, car, Delphi avait compris que c'était sûrement pour cela qu'on l'a gardait enfermé, recluse, comme si elle ne devait pas exister...
Voilà tout les souvenirs qui venait de lui faire remonter son beau-père, ce qui permis à Delphi de lui répondre au sujet de cette « prophétie » à laquelle Rodolphus tenait comme la prunelle de ses yeux noir.
- Heu le truc qui parle tout seul et qui sert à rien ? S'amusa Delphi. Je sais pas, il doit être dans mon bordel qui...
- Combien de fois je devrais te répéter que cette prophétie est la chose la plus importante qui soit arrivé depuis des années ! C'est ton destin ! Tu dois l'a réaliser où l'honneur et le retour du Seigneur des Ténèbres sera perdu ! Ta mère aurait voulu que tu en fasses ta raison de vivre ! S'écria-t-il soudain emporté par une rage sans précédente.
Delphi se figea... elle n'essaya même pas de dégager son bras de l'emprise féroce de Rodolphus. C'était une des premières fois où quelqu'un nommé son père de cette manière... même si peu de monde le nommer devant elle... enfin personne ne lui en avait jamais dit un mot. Puis de quel droit se mettait-il à lui parler de sa mère...
- De quoi tu parles, répondit durement Delphi, les mots saccadés.
- Entre, ordonna-t-il soudain en ouvrant grand la porte de sa chambre.
Delphi découvrit alors que ce qui était sa « chambre », aussi petite qu'un placard à balais, avait été saccagé.
- C'est toi qui as fait ça ! S'exclama-t-elle outré.
Sa chambre était bien la seule chose qui lui appartenait vraiment, son endroit, son refuge, alors personne n'avait le droit de lui affligé un si ignoble traitement ! Son regard noir fixa Rodolphus avec colère. Soudain, alors que la colère bouillonnait en elle, la poigne de Rodolphus sur son bras s'en alla, comme poussé par une décharge. Celui ci se recula, prudent face à la magie de la jeune femme.
- Je voulais retrouver la prophétie, il s'est passé quelque chose cette après-midi, répéta-t-il avec ardeur.
- Mais de quoi tu parles ? S'exclama-t-elle en ne comprenant pas où il voulait en venir
- Qu'a-tu fais cette après-midi ? Questionna-t-il avec les yeux écarquillait.
- Ce ne sont pas tes affaires, murmura Delphini en repensant à sa rencontre avec Paula. Mrs Rowle est-elle au courant que tu es ici ? Demanda subitement Delphini, la voix sévère.
- Oui elle l'est.
À ce moment précis, des pas soutenu montèrent les escaliers. Delphi l'es reconnu immédiatement. Hasard sordide que sa tutrice apparaisse à l'instant précis où elle parlait d'elle. Delphini se raidit quand elle vit apparaître dans la pénombre, le chignon strict et serré de sa tutrice. Avant même que celle ci ouvre la bouche, notre sorcière sentit tout son courroux. Sa silhouette s'approcha et la bougie du couloir s'alluma.
- Tu as encore fugué Delphini, commença-t-elle d'une voix hargneuse.
Delphi baissa aussitôt la tête, s'attendant à l'entendre hurler.
- Tu es définitivement viré, mise à la porte. Je ne veux plus jamais voir ta personne infâme dans ma maison, porteuse de malheur, bonne à rien ! Maintenant que ta tante a cessé de me payer je ne veux plus de toi ici ! Et tu n'auras rien de ma part ! Aboya-t-elle de sa voix qui perçait les oreilles.
- Que dirais le Seigneur des Ténèbres s'il vous entendez parler ainsi de sa fille ! S'indigna soudain Rodolphus, plus grand et imposant.
- Je me fiche de son père, il est mort de toute manière ! Elle n'apporte que le malheur et le désespoir, elle tournera mal, très mal ! S'emporta Mrs Rowle avec dégoût.
Delphi releva le regard sur elle, en colère, humilié et encore une fois rejeté. Ses yeux furieux devinrent deux billes noir et ses cheveux se colorèrent en rouge, par sa colère. Sa tutrice, qui ne l'était bientôt plus, eut un mouvement de recule, toujours répugné par le pouvoir que possédait la jeune sorcière.
- Vous n'êtes qu'une salope ! Cracha toute la colère de Delphini.
Elle savait déjà l'effet que ses mots de langage moldu et vulgaire allait avoir sur sa tutrice, elle tourna donc rapidement les talons vers sa chambre. Elle poussa Rodolphus, brandit ses mains et toute les affaires qui lui tenait le plus à coeur se rangèrent dans une valise caché sous son lit. Elle n'avait pas besoin de sa baguette dans ses moments où la colère l'a prenait, sa magie sortait de ses mains comme une seconde nature.
Elle sortit de sa chambre sous le regard invraisemblable de Mrs Rowle, traînant sa valise et un manteau. Rodolphus l'a suivit dans les escaliers jusqu'à sortir de la maison.
Une fois dehors, dans la pénombre et le froid, Delphi se retourna vers son « beau-père ».
- Pourquoi tu me suis !! C'est de ta faute !! C'est à cause de toi que je me retrouve dehors !! Sans rien !! s'écria-t-elle de rage.
Sa baguette qu'elle tenait dans sa main droite jeté des étincelles.
- C'est elle qui m'a laissé rentrer pour t'attendre, elle avait déjà remarqué que tu étais partit, je n'ai rien à voir là dedans, dit-il la voix gutturale. De plus tu n'as pas rien, le coffre de ta mère à Gringotts est rempli d'or, et j'en ai la clé, continua-t-il sans vraiment s'écouter.
Delphi ne sut quoi répliqué, elle s'en prenait à lui seulement pour calmer ses nerfs... mais voilà, maintenant il ne lui restait plus que lui, et partiellement l'argent de sa mère.
- Transplanons dans un lieu plus sûr, dit-il soudain en tendant sa grosse main ridé.
Delphi n'opposa pas de résistance et lui prit la main. Elle se mit à tourbillonné soudain, l'air dans ses poumons fut moindre et se comprima, ses yeux se mirent à pleurer à cause de la pression qui s'exerçait sur tout son corps.
Lorsque tout autour d'elle redevint stable elle put prendre une grande bouffé d'air. Delphi savait transplaner elle même, mais les effets lui étaient encore fort dérangeant.
Elle releva la tête et remarqua qu'ils avaient atterri entre deux grandes haies qui formait un chemin jusqu'à une grille de fer. En relevant un peu plus la tête, Delphi aperçu une silhouette se dessiner dans le sombre ciel. La battisse devant elle était immensément grande et aussi noir que les alentours.
- C'est le manoir de tes grands-parents, laissé à l'abandon depuis leurs morts. Étant donné que leur trois filles n'avaient toute pas reprit la descendance. Ta mère, la plus âgé, avait été envoyé à Azkaban, une de tes tantes n'étaient en faite qu'une sale traître à son sang, et la troisième, ta tante Narcissa, avait le manoir des Malefoy pour elle.
- C'était la maison de ma mère ? Elle a été à Azkaban ? Et elle avait une troisième sœur ? Demanda Delphi, encore tourmenté par toute ses révélations.
- Oui, Druella Rosier et Cygnus Black sont tes grands-parents, et les parents de ta mère.
- C'est logique...
- Et ta mère est allé à Azkaban tout comme moi pour avoir combattu avec ton père. Tout ça est plus compliqué que tu ne peux le croire, rentrons je vais tout t'expliquer dans les moindres détails, dit-il en scrutant autour de lui.
- Et pour la troisième sœur ? Questionna Delphi curieuse.
- Elle a été renié quand elle a voulu épousé un né-moldu.
Delphi resta sans voix et suivit son beau-père sans rechigner, prête à entendre tout ce qu'il avait à lui révéler...
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