Le monde entier avait disparu.
Rien de nouveau n'était apparu.
Seulement mon souffle chaud contre mon cœur.
Seulement les nuages qui annonçaient de beaux malheurs.

La pluie arriva et avec elle le froid.
Elle se glissa dans tout les endroits,
Même au fond des étangs.
Mais je ne me plaignais pas pour autant.

Les gouttes nourrissait les fleurs fanées.
L'écoute était si précipitée.
J'avance vers un monde vide.
Tel un désert aride.

Tout était... noir ?
Pourquoi donc autant de désespoir.

On ne distinguait plus le jour de la nuit.
Ni le soleil de la pluie.
C'était si profondément noir et obscur.
Les fruits n'étaient plus mûrs.

Les pertes ont dû se faire par milliers
Avant de décider ceux qui méritaient.

De vivre.

Soudain, j'aperçois une autre couleur ;
Du rouge, parmis ce noir terreur.
Je m'avance vers cette couleur... c'était brûlant.
Cela dépassait le noir ardent.

Je n'ai même pas eu le temps de partir que mon corps entier était plongé dans les braises enflammées.
Il était temps, c'était terminé.

Et ne voici que cendre à présent.
Elles se fondent parfaitement dans ce monde.

Obscur.