Je ne sentais plus rien
Ni mon corps en déclin
Ni ma tête pleine de pensées
Néfastes à vouloir m'achever.

Je n'étais plus moi même
J'étais le quatrième
Dans l'arc de la mort
après mes trois anciens amis en tort.

Mes "anciens" car ces derniers sont morts avant moi,
Dans les terribles souffrances du désarroi.
Mais je vais avoir probablement le même destin.
La même fin.

Je ne sens plus rien à présent.
Mon corps se fait absent.
Ma mémoire me fait défaut
Et toutes ces étoiles là haut

Que je ne reverrais jamais.

J'aimais le goût de vivre,
Pouvoir simplement être libre.
Et avancer dans ce qui semblait être la bonne direction.
Avancer à l'unisson.

Mon corps semble crier à l'aide.
Il veux partir.
Mais je ne peux me permettre de mourir.
Pas tant que je n'aurais pas le remède.

À cette fin mortelle.

Alors que mon esprit vagabonde avec la faucheuse
Je ne me sentais point malheureuse.
Au contraire, chanceuse.
De pouvoir admirer de près cette fameuse.

Fin.