10/08/21 • Du rêve au Cauchemar...


Yop !

Un intro assez courte cette fois-ci car il est déjà assez tard et je ne voudrais pas publier ce chapitre à minuit 😅...

Je vous demande quand même si vous allez bien ( la politesse, tout de même xD ). Alors, comment allez-vous, mes chers amis?



~ ♕ ~


"Du rêve au Cauchemar..."

D'un rêve à un cauchemar. Passage d'un rêve à un cauchemar.

Oui je me répète mais c'est que je ne sais pas trop par où commencer... Tout d'abord, quel était le rêve ? Le rêve, c'était le jour d'avant, vous savez, dimanche. Maintenant, le cauchemar ? ( c'est un bien grand mot, je l'avoue, peut-être même exagéré ) Le cauchemar, c'est la journée que je vais vous raconter : lundi 2 août 2021.


Non, c'est vrai, j'exagère. Cette journée n'était pas si terrible.

Enfin... Il pleuvait...


( ahah faut que j'arrête avec ce gif mais je l'aime trop 😂 )


J'étais super fatiguée parce que, malgré tout, le voyage m'avait épuisée et le jour d'avant je ne m'étais pas reposer. Ajoutez à cela le fait que j'ai dormi à pas d'heure car on regardait notre série... Bref, elle ne commençait pas au top, cette journée !

J'avais envie de ne rien faire. J'ai traîner au lit presque jusqu'au déjeuner. 


En soit, ce n'était pas mal ce qu'on avait mangé : une grande salade avec tomates, mozza, œufs et saumons fumés 😋.

Le Soleil était même revenu !

On discutait de ce qu'on allait faire ce jour-ci. On proposa de faire un tour à la piscine. Moi je ne voulais qu'une chose : c'était de rester dans l'appart à lire ou profiter du Soleil ( maintenant qu'il était revenu ). Mais ils ont fini par me convaincre d'y aller avec eux malgré tout, je voyais mon petit frère sauter partout et insister alors difficile de résister !


Je savais que c'était une mauvaise idée...


J'ai donc enfilé mon maillot de bain en dessous de mes vêtements, pour que ce soit plus rapide en cabine, et ai descendu à la piscine de la résidence. J'ai passé la carte, ai rentré aux vestiaires et me suis placée dans une cabine. Je sentais déjà une légère odeur du clore de la piscine mais elle ne me dérangeait pas. 

Je me suis mise en maillot de bain, et, après avoir vérifié que tout était en place, je suis sortie. Pour accéder à la "salle" où se trouver la piscine, il fallait passer par un petit bassin, vous savez celui qui est soit disant là pour se laver les pieds avant d'entrer. Sauf que moi, pour commencer j'étais en tongs, et ensuite je doutais clairement de l'efficacité de ce bassin... Il n'y avait aucun circuit d'eau donc l'eau ne devait pas être changée régulièrement. Je ne sais combien de personnes ont mis les pieds dedans et franchement, elle ne m'inspirait pas confiance...

Je passe donc par le rebord et évite de plonger les pieds dedans. Mais voilà, deuxième obstacle ( oui, oui c'était une piscine de combattant ici ) : juste à la sortie du bassin, il y avait une barrière avec une porte mais la poignée ne marchait pas. Ça, je le savais déjà car les années précédentes, c'était pareil, on dirait qu'ils n'ont pas envie de la réparer... 

Mais, voyez-vous, j'avais développé une technique ( eheh, Mily la boss ) pour réussir à ouvrir la porte de la barrière malgré tout sauf que là, eh bien, je ne sais pas pourquoi, ça ne marchait pas ! J'ai galéré pendant dix-quinze minutes à bidouiller la serrure comme une voleuse, au yeux de tous et d'ailleurs pas un, n'a levé le petit doigt pour m'aider ! Non, ils étaient là avec leur sourire bienveillant, qui montrait que eux aussi avait du bien galérer mais ne faisait rien non plus...

C'est alors qu'une silhouette imposante arriva en face de moi. "Vous voyez, ça, c'est parce que vous n'avez pas voulu vous tremper dans le bassin obligatoire !". J'ai levé les yeux vers la personne qui me parlait. Le jeune homme me regardait avec un sourire amusé avec un air faussement autoritaire. J'ai remarqué qu'il faisait parti des employés. J'ai donc répondu, d'un air embêté : "Mince, je ne savais pas que c'était obligatoire, vous voulez que je le fasse ?"

Avec un regard complice, il m'a répondu que non, ce n'était pas grave et s'affairait maintenant à ouvrir cette fichue porte. Il n'y avait rien de spécial. Pourtant, une drôle d'impression me prenait. Il était trop près. En fait, je ne sais pas, c'était peut-être juste dans ma tête. 

Cette désagréable sensation n'était pas que due à lui. Je n'ai jamais été pudique au point d'être gênée en maillot de bain, surtout que c'était un maillot de bain une pièce et puis je n'ai aucun problème avec mon corps. Néanmoins, ce jour-là, je ne sais pas... Je ne me sentais pas à l'aise.

Ses regards aussi me mettaient mal à l'aise...


J'ai pu donc entrer dans la salle et ai rejoint mon père qui s'était installé sur un transat. Il gardait les affaires de ma mère et mon frère qui étaient déjà dans l'eau.

À mon tour, j'entrai dans la piscine. Mon petit frère s'amusait à éclabousser ma mère et tous les deux s'étaient lancés dans une bataille à laquelle ils m'inclurent. Je m'amusais.

Cependant, j'avais l'impression d'être observée. Je sentais un regard posé sur moi. Je cherchais d'où il venait et est croisé plusieurs fois le regard de l'employé. Je faisais comme si je ne remarquais rien mais ça me gênait un peu. 

J'ai croisé un autre regard, celui d'une fille. Elle était sur un transat en train de lire et de bronzer à côté de son amie ( ou sa sœur ou cousine, je ne sais pas ). Elle me jugeait. Elle me regardait de haut en bas en levant un sourcil.

Un autre jour ça ne m'aurait pas dérangée, je l'aurais à peine remarquée mais ce jour-là, être observée m'oppressait.


Je continuais quand même de jouer avec mon petit-frère, il était à fond ! Il m'éclaboussait tel un pro. Ma mère était rentrée à l'appartement. On jouait à chat, puis encore à s'éclabousser. Pour éviter les regards on était allé dans la piscine extérieure, même si je ne sais pas si c'était mieux.

L'employé faisait le tour des piscines donc on s'est recroisé... Et puis, dans la piscine extérieure, je me sentais aussi observée par des baigneurs plutôt âgés en plus. En vrai, je ne sais pas si c'était de la pure paranoïa ou s'ils me reluquaient vraiment, je ne saurais jamais. J'étais mal à l'aise, c'était bien à cause de quelque chose mais je sentais que je n'étais pas dans mon état normal.

Mon petit-frère continuait de jouer. Moi, je n'avais plus la tête à ça. Sans faire exprès, en voulant m'éclabousser, il m'a donné un coup de pied. Ce n'était rien. Mais quelques minutes plus tard, c'était cette fois un coup de coude. Je savais qu'il ne faisait pas exprès mais j'ai commencé à m'énerver. Je n'étais pas bien, j'avais une impression d'être prise au piège sans savoir pourquoi.

Le clore me montait au nez, l'odeur me paraissait de plus en plus forte. Son goût aussi car j'avais pris un peu la tasse en jouant. Des frères américains ou anglais ( je n'ai pas su reconnaître leur accent ) étaient arrivés et me regardaient avec insistance, là je savais que ce n'était pas dans ma tête. Je voulais sortir.

J'ai donc rejoint mon père. J'ai vu un enfant cracher dans l'eau. L'idée que j'avais bu la tasse me donnait soudainement l'envie de vomir...

Je suis allée au toilette ( je vous rassure, ce n'était pas pour vomir ) et ça n'a pas arrangé les choses... Tout le sol était mouillé. C'est ce dont j'ai horreur dans les piscines, ce sont leurs toilettes. On ne sait jamais si c'est de l'eau ou autre chose ( si vous voyez ce que je veux dire... ). Non, ça commençait à être trop. Je voulais rentrer.


Je suis revenu vers mon père, toujours en sentant pleins de regards vers moi. J'ai littéralement supplié mon petit frère de sortir de l'eau et de rentrer ( je n'avais pas de passe locataire pour rentrer dans l'appartement et connaissant ma mère, elle devait dormir donc si je voulais rentrer il fallait que mon père aussi rentre et donc mon petit frère car on n'allait pas le laisser tout seul ).

Mes tongs faisaient cet affreux bruit de ventouse à chaque fois que je poser un pieds. On était sur le chemin vers l'appartement, j'accélérai. Je respirais de plus en plus vite, j'avais envie de pleurer pour aucune raison. C'est alors que je compris : je faisais une crise.

Il fallait que je rentre au plus vite, je voulais prendre une douche, enlever toute cette eau de piscine. L'image de l'enfant crachant dans l'eau m'est revenu en tête. Puis celle des toilettes et le bruit répugnant de mes tongs contre le sol. L'odeur du clore me revenait plus encore aux narines et je voulais rincer ma bouche. Toutes les images de la piscine me revenaient en tête, les paroles de l'employé, les regards méprisant de la fille, celui des baigneurs. Je ressentis les coups non-souhaités de mon frère, l'eau qui ondulait sous mes yeux.

J'ai couru à la douche. Mon père avait remarqué que quelque chose n'allait pas et me demandait si j'allais bien. Je lui ai à peine répondu. J'ai sauté dans la baignoire et ai rincé, rincé, rincé encore. J'ai mis l'eau dans la bouche avant de la recraché et ai arrêté que lorsque j'étais sûre de ne plus avoir le goût de la piscine sur ma langue. Je me suis savonnée de la tête aux pieds et ai fini par laisser couler l'eau sur ma tête.


Mes crises d'angoisse arrivent comme ça, sans forcément de raison. La première fois c'était en cinquième, en cours de svt. Il ne s'était rien passé du tout, juste mon cœur s'est mis à accélérer et ma main à gratter nerveusement la table.

Aujourd'hui, d'ailleurs, ( drôle de coïncidence, je n'ai même pas fait exprès ) j'ai fait une crise, j'ai pleuré, j'avais l'impression d'être oppressée, regardée, prise au piège, jugée.


Mon père ce jour-là a cru qu'il s'était passé quelque chose à la piscine ou dans les vestiaires de la piscine. Il m'a demandé plusieurs fois si on ne m'avait pas embêtée, agressée même. C'est vraiment que ce soudain dégoût que j'avais était étrange mais j'ai des réactions excessives quand je traverse une crise et en plus s'il m'était arrivée quelque chose, je m'en serais souvenue.

Je sais que c'est délicat à en parler, mais ça vous est déjà arrivé ce genre de crise ?


Non, vous savez quoi, on va changer de sujet...


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Question du jour:

Vous savez jouer d'un instrument ?

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