⋅ℙ𝕣𝕠𝕝𝕠𝕘𝕦𝕖⋅


"ℭ𝔯𝔬𝔶𝔢𝔷 𝔢𝔫 𝔳𝔬𝔰 𝔯𝔢̂𝔳𝔢𝔰 𝔢𝔱 𝔦𝔩𝔰 𝔰𝔢 𝔯𝔢́𝔞𝔩𝔦𝔰𝔢𝔯𝔬𝔫𝔰 𝔭𝔢𝔲𝔱-𝔢̂𝔱𝔯𝔢." Martin Luther King.

J'ai souvent rêver de partir en vacances, d'avoir des bons amis et de la famille qui m'aime. Mais ma vie est tout le contraire. Aujourd'hui, j'ai 19 ans et je n'ai jamais entendu ma mère me dire  " je t'aime ",  contrairement à toutes les mères qui aiment jouer avec leurs enfants, l'activité favorite de la mienne c'est de me frapper dessus, plus je cris, plus c'est amusant. Mon père lui est en prison, c'est ce qu'on appelle un p*dophile alors oui, j'ai une super famille.

Mais tout ça n'as plus d'importance aujourd'hui, j'ai 19 ans et je n'ai plus besoin de mon horrible famille, je suis enfin libre de mes mouvements, libre d'aimer, de parler et d'écouter ce qu'il me chante.

J'ai tellement du mal à y croire, moi, Ethan Ustariz, je suis enfin libre, ça sonne comme un rêve irréalisable mais pourtant aujourd'hui, il s'est réaliser quand ma mère m'as autorisé à partir de chez elle. Si je m'était écouté, je serais partit avant même d'être majeur, mais je ne voulais pas me retrouver à la rue sans toit avec aucun billets.

Le sourire aux lèvres, je questionne ma mère sur son changement d'avis inattendu, mais tout ce qu'elle est capable de me répondre c'est qu'elle a besoin d'espace, alors avec une fausse mine dévastée, je  me dirige vers ma chambre et fait mes valises, le cœur plus rapide qu'une montagne russe.

Une fois chose faite, je saute dans mon lit avec mon portable et recherche des appartement aux loyers raisonnables, à mon plus grand désarroi, après des heures de recherches intenses à éplucher les moindres annonces de maisons ou appartements à loyer, à examiner scrupuleusement chaque colocations près de chez moi, rien n'entre dans le peu d'argent de poche que j'ai économiser au cours de ma vie.

Le désespoir commence à prendre part de moi, plus les annonces défilent, plus les prix augmentent, c'est pas vrai, vais-je vraiment devoir dormir dehors ? 

Les pensées défilent dans ma tête, alors que je repense à toutes les cachettes dans lesquelles je passait mes journées entières quand ma mère décidait subitement de me frapper, ou tout les endroits ou je parlais des heures avec mes amis de collège, je commença à me faire à l'idée que je devrai choisir une de ces cachettes quand mon œil resta bloqué sur une phrase ;

Loyer ; 550 euros par mois.

J'écarquille les yeux et lis le titre de l'annonce, immédiatement, je comprends mieux le prix si bas ;

Squat, colocation, Ivry-sur-Seine, France, Le Massicot.

En dessous du titre se trouve une photo de l'extérieure de ce fameux squat ;

"Charmant." chuchotais-je pour moi même, un petit sourire aux lèvres, avant d'appuyer sur l'annonce.

Description du lieu ;

Le Massicot est un squat crée à partir d'anciens bureaux(secrétaires, médecins..), les chambres sont assez grandes pour être des pièces de vie, il y a 2 salles de bain(une avec douche), une cuisine commune et une cour extérieure. Les règles de cet endroit sont ;

Chacun fait sa vaisselle, plus de musique ou de bruit après 22 heures, les tâches ménagères sont pour tout le monde, toujours penser à fermer la porte d'entrer ainsi que la grille(plus d'info en messages privés sur nécessaire).

"Wow, ça à l'air suffisant pour moi." me dis-je, en faisant défiler les nombreuses photos des pièces nommée plus haut.

C'est ainsi que je passe encore quelques heures à lire des articles sur le lieux, lire des publications sur les réseaux sociaux et regarder des photos de la ville pour voir si cela me plait j'ai d'ailleurs découverte que cette ville "Ivry-sur-Seine", se trouvait en faite à 10 minutes de marche de Paris, de quoi pouvoir se divertir, surtout quand on voit la taille des chambres.

Après la découverte de ce squat incroyable, tous mes week-ends étaient consacrés à l'achat d'objet important dont je pourrai avoir besoin maintenant que je vais vivre seul, et pour une fois, ma mère semblait contente pour moi, comme si me voir m'envoler des mes propres ailes lui faisait un peu plaisir. Ou alors elle était simplement heureuse de ne plus devoir s'occuper de moi, qui sait ?

Quelques mois plus tard, j'étais fin prêt à partit, par bon cœur, ma mère m'avait donner un peu d'argent pour que je puisse manger le temps de trouver un travail, elle m'avait également payer le train pour Paris. J'étais au paradis, j'allais enfin pouvoir m'en aller de cette ville, changer d'air et fuir certaines personnes ça allait me faire du bien. Alors ce fut le 4 Août 2040 que je sortis de chez moi pour la dernière et que je pris la route, vers une nouvelle vie.

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𝒫𝓇ℴ𝓁ℴℊ𝓊ℯ 𝓉ℯ𝓇𝓂𝒾𝓃ℯ́ ! 𝒬𝓊'ℯ𝓈𝓉-𝒸ℯ 𝓆𝓊ℯ 𝓋ℴ𝓊𝓈 ℯ𝓃 𝓅ℯ𝓃𝓈ℯ𝓏 ? 

 𝒫ℴ𝓊𝓇 𝓂𝒶 𝓅𝒶𝓇𝓉, 𝒿'𝒶𝒾 𝒶𝒾𝓂ℯ𝓇 𝓁'ℯ́𝒸𝓇𝒾𝓇ℯ, 𝒿'𝒶𝒾 𝒽𝒶̂𝓉ℯ 𝒹'ℯ́𝒸𝓇𝒾𝓇ℯ 𝓁ℯ 𝓇ℯ𝓈𝓉ℯ 𝒹'𝒶𝒾𝓁𝓁ℯ𝓊𝓇𝓈 ! ℰ𝓉 𝓅ℴ𝓊𝓇 𝓆𝓊ℯ 𝓋ℴ𝓊𝓈 𝓈𝒶𝒸𝒽𝒾ℯ𝓏, ℰ𝓉𝒽𝒶𝓃 𝒶 𝓂ℴ𝓃 𝒶̂ℊℯ 𝓂𝒶𝒾𝓈 𝓁'𝒽𝒾𝓈𝓉ℴ𝒾𝓇ℯ 𝓈ℯ 𝒹ℯ́𝓇ℴ𝓊𝓁ℯ 𝒹𝒶𝓃𝓈 𝓁ℯ 𝒻𝓊𝓉𝓊𝓇, 𝓈ℯ𝒾𝓏ℯ 𝒶𝓃𝓈 𝓅𝓁𝓊𝓈 𝓉𝒶𝓇𝒹 𝓅ℴ𝓊𝓇 ℯ̂𝓉𝓇ℯ ℯ𝓍𝒶𝒸𝓉ℯ. ℬ𝒾𝓈ℴ𝓊𝓈, 𝒿'ℯ𝓈𝓅ℯ̀𝓇ℯ 𝓋ℴ𝓊𝓈 𝓇ℯ𝓋ℴ𝒾𝓇 𝒹𝒶𝓃𝓈 𝓁ℯ 𝒸𝒽𝒶𝓅𝒾𝓉𝓇ℯ 𝓊𝓃 !

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