Chapitre 3.
Plusieurs jours s'étaient écoulés depuis notre jeu du cinq de cœur et Jia était absente depuis ce jeu, elle a vu sa meilleure amie - Hannah si je me souviens bien - mourir sous ses yeux car elle est morte pour lui laisser la vie sauve alors que la fin du jeu était proche.
(NDA : souvenez-vous, le jeu avait un temps imparti de trois heures).
Elle était devenue muette et on la voyait plus dans les alentours de la Plage que ce soit sur la terrasse ou au bar, comme si elle était devenue un fantôme, le Chapelier a essayé de lui parler mais elle ne répond à personne - même à moi - car elle ne répondait pas quand je toquais à sa porte de chambre. Elle ne sortait même pas de sa chambre pour participer aux jeux ou manger quelque chose.
Le soleil était au rendez-vous en cette journée - qui ressemblait à toutes les autres journées dans le Borderland - et la musique qui annonçait l'heure du jeu arrivait à grand pas, je me levais du tabouret de bar sur lequel j'étais assis puis je montais les escaliers pour aller dans le couloir où se trouvait la chambre de Jia. Je toquais à sa porte mais j'avais aucune réponse alors je toquais de nouveau.
Moi : Jia ? C'est moi, Niragi ! Tu veux faire un jeu avec moi, ce soir ?
Aucune réponse.
Elle ne parlait plus depuis que sa meilleure amie était morte devant elle ; elle se disait que c'était sa faute si elle était morte mais au fond de moi, je suis content que cette Hannah soit morte et non Jia.
Depuis que Jia est arrivée à la plage, je n'ai pas envie de la mettre dans mon lit comme les autres filles, j'ai envie de devenir son ami voire plus. C'était comme si elle me redonnait espoir envers l'humanité après tout ce que j'ai subi au lycée.
Je posais ma main sur la poignée de la porte puis je l'abaissais et contre toute attente, elle était ouverte, elle n'était pas bloquée par un meuble ; c'était comme si Jia savait que j'allais venir.
Tiens ? Elle n'a pas bloqué la porte par un meuble ?
J'entrais et je refermais la porte derrière moi, je regardais dans la chambre puis mon regard se posait sur Jia, elle était assise en boule sur elle-même dans le canapé près de sa fenêtre où son regard fixait le ciel clair.
Elle portait un ensemble de pyjama d'été blanc avec des motifs de pizza sur son short.
Moi : Jia ?
Je m'approchais d'elle jusqu'à m'asseoir à ses côtés et elle me regardait, je me mettais en face d'elle et elle se mettait correctement en me fixant. La voir dans cet état me faisait mal au cœur : elle avait les yeux rouges et gonflés à force de pleurer mais elle avait également de grosses cernes noires, comme si elle n'avait pas dormi depuis le jeu, et elle était plus maigre qu'avant.
Jia : Pourquoi...?
J'arquaisun sourcil en la regardant quand elle me posait cette question.
Moi : Pourquoi quoi ?
Elle avait des larmes sèches sur ses joues qui laissaient des traces et elle s'approchait de moi jusqu'à ce que je sente son souffle sur mon visage, elle avait son odeur habituelle - une odeur de fruits de la passion - et son haleine sentait la menthe. Elle était en deuil mais elle continuait de faire attention à son hygiène.
Jia : Pourquoi Hannah est morte et pas moi...? Pourquoi je suis toujours vivante...?
Je mordillais ma lèvre inférieure et je la lâchais pour répondre à sa question mais Jia déposait ses lèvres sur les miennes, c'était comme si elle avait besoin de baiser pour se réconforter.
Woah... cette sensation est plus agréable que les autres filles que j'ai embrassé pour coucher avec.
Je fermais les yeux en suivant le rythme de ses lèvres et je posais mes mains sur ses hanches avant de la coucher en arrière pour être au-dessus d'elle, un gémissement s'échappait de ses lèvres et je me redressais - en rompant notre baiser - pour commencer à déboutonner ma chemise.
Jia : Mmh...
TUTUTUTUTUTU
Jia : C'est quoi ?
Moi : L'alarme, le jeu va commencer.
Jia se relevait et je laissais ma chemise déboutonner puis je me levais du canapé.
Jia : Tu vas y aller ?
Moi : Oui, les jeux sont ma raison de vivre après le sexe et l'alcool. Tu veux venir ?
Jia : Tu promets de pas mourir et de rester avec moi ?
Moi : Je te le promets.
Jia : Je vais me préparer.
Moi : Je t'attends.
Elle se levait et elle partait en marchant rapidement pour piocher des sous-vêtements ainsi que des vêtements puis elle partait vers sa salle de bain, j'en profitais pour reboutonner légèrement ma chemise.
Alalala... Jia quel phénomène, tu fais... je me demande jusqu'où ça va nous amener.
[...]
Jia avait enfilé une tenue de sport après une rapide douche pour se rafraîchir car elle n'était pas vraiment sous son meilleur jour et on rejoignait les autres aux voitures. Elle avait enfilé un sweat à capuche crop top gris, un pantalon de survêtement noir Adidas, des chaussettes basses blanches et des baskets Adidas blanches avec des détails blancs ; ses cheveux étaient attachés en deux tresses.
Moi : Tu es prête ?
Jia : Oui.
Je rentrais dans une voiture et elle me suivait avant de se mettre à côté de moi, Aguni démarrait la voiture avant de se diriger vers notre lieu où se déroulera le jeu. Pendant le trajet, Jia avait sa tête contre mon épaule et elle tenait ma main dans la sienne en touchant de son ongle ma mitraillette. D'habitude, je ne laissais pas les autres filles me toucher ou toucher mon arme mais avec Jia... c'était autre chose, elle avait quelque chose de plus que les autres filles.
Moi (chuchote) : Tu es sûr que ça va aller ?
Elle levait ses yeux jaunes vers moi avant d'hocher la tête et elle se collait à moi pendant que je glissais mon bras autour de sa taille. Je voyais du coin de l'œil que Thomas nous regardait dans le rétroviseur intérieur de la voiture quand j'embrassais la tempe de Jia.
[...]
Aguni : On est arrivé.
Aguni, Takatora, Thomas, Jia et moi descendirent de la voiture avant de commencer à marcher pour entrer dans la grande bâtisse où se déroulait le jeu, Jia prenait légèrement ma main dans la sienne avant d'enlacer nos doigts ensembles ; l'endroit ressemblait à un hôpital abandonné et Jia n'avait toujours pas lâcher ma main.
On se dirigeait vers la table centrale qui avait toujours la même pancarte depuis le début des jeux dans ce monde « un téléphone par personne » et on prenait les derniers téléphones pour une reconnaissance faciale avant d'être inscrit comme joueurs.
Jia : On peut faire équipe ?
Moi : Oui mais il faut que tu sois rapide, surtout si c'est une épreuve physique.
Voix : Tous les joueurs ont été inscrits.
Je tirais Jia par la main sous le regard des autres participants et on rejoignait Aguni, Takatora et Thomas vers le fond de la pièce.
Voix : Le jeu est un neuf de trèfle, le jeu s'appelle "gare au tueur" et il n'y a pas de temps imparti.
Jia lâchait ma main et je la regardais.
Voix : Un joueur au hasard sera désigné comme tueur. Si le tueur vous touche, vous mourrez mais si vous touchez le tueur, il mourra.
Jia regardait son écran de téléphone et elle me regardait, j'avais compris dans son regard qu'elle ne voulait pas me quitter car elle reprenait ma main dans la sienne en serrant plus fort nos deux mains ; elle n'était pas le tueur.
Jia : Tu m'as promis de jamais me lâcher, alors tiens ta promesse sinon je te jure que je te tuerais de ma propre trahison comme dans un jeu de cœur.
Je faisais un sourire narquois à sa réponse.
Moi : J'attends de voir ça.
[...]
(NDA : Pour la suite de ce chapitre, il y a une scène de lemon entre Niragi et Jia. Si vous êtes des âmes sensibles ou que vous ne vous sentez pas à l'aise avec les scènes à caractère sexuel, vous avez le droit de passer la scène jusqu'au « [...] » et au « *** »).
On avait fini le jeu et on était rentrés, j'étais dans ma chambre avec elle à s'embrasser, je comptais bien continuer ce que l'alarme de jeu a interrompu dans sa chambre. Je me baissais légèrement pour agripper ses cuisses à pleines mains pour la porter dans mes bras avant de l'allonger sur mon lit en plaquant ses mains au-dessus de sa tête d'une main, elle rompait notre baiser pour soupirer de plaisir à la trainée de baisers que je laissais sur son cou.
Jia : Mmh... Niragi..~
Je continuais sur ma lancée avant de lâcher ses mains pour retirer ses chaussures et je lui retirais rapidement son pantalon de sport pour qu'elle soit en culotte devant moi, je me léchais les lèvres à cette vue puis je lui retirais son sweat à capuche pour qu'elle soit totalement en sous-vêtements, elle ne portait pas de soutien-gorge mais une brassière.
Madame a mis une culotte rouge à dentelle ~ ? Je suis flatté, je vais me régaler ~.
Moi : Je vais me faire un plaisir de te jouir ~
Je retirais mes chaussures puis je déboutonnais mon pantalon avant de baisser la braguette puis de retirer mon pantalon, je déboutonnais ma chemise assez rapidement pour me retrouver en boxer devant elle.
Elle me regardait de ses yeux jaunes hypnotisant et elle se mettait un peu plus au milieu du lit, je grimpais sur le lit à quatre pattes puis je m'allongeais sur le ventre avant de poser ses cuisses sur mes épaules : je les embrassais à tour de rôle avant de laisser quelques suçons par-ci et par-là sur ses jambes en me rapprochant de sa culotte.
Jia soupirait de plaisir sous le contact de mes lèvres mais aussi sous mes suçons et je voyais bien qu'elle agrippait les draps de mon lit entre ses doigts – elle a un risque de casser ses ongles mi-longs mais elle s'en foutait – puis je retirais doucement sa culotte avant de le regarder, elle me regardait avec du désir dans le regard ; elle avait envie de moi et j'avais aussi envie d'elle.
Niragi : Tu es prête ?
Jia : Mhh mhh.
Je prenais sa réponse comme un « oui » et je rentrais mon index en elle avant de commencer une série de va-et-vient en doucement, elle gémissait en ouvrant la bouche avant légèrement lever les fesses, j'avais une meilleure vue sur son intimité. Je continuais mes mouvements en elle avant de sentir qu'elle commençait à devenir humide et je rajoutais mon majeur en elle, cette action la faisait se cambrer en serrant plus fort les draps de mon lit.
Je la doigtais pendant encore quelques minutes jusqu'à ce qu'elle jouisse sur mes doigts, je les retirais de son vagin avant de les lécher en la regardant, elle rougissait car elle était gênée de jouir puis je retirais ses jambes de mes épaules avant de me pencher sur elle pour l'embrasser avant de me pencher sur la table de nuit ; j'ouvrais le premier tiroir pour sortir une capote avant de le refermer puis je posais la capote sur la table de nuit, elle regardait ce que je faisais.
Jia : C'est pour maintenant ?
Moi : Non, je n'ai pas fini.
Jia ne disait et elle relevait ses genoux en écartant ses jambes, je me remettais allongé entre ses jambes et j'écartais ses lèvres vaginales avant de commencer à la lécher, elle poussait un soupir de plaisir en penchant la tête vers l'arrière.
Jia : Niragi...~
Le fait qu'elle gémissait mon prénom en prenant du plaisir sous mes coups de langue, mon piercing frôlait son point G, me faisait une drôle de sensation car je sentais des frissons dans tout mon corps.
Jia : Mhh...
Elle lâchait les draps pour placer une main sur ma tête et je continuais de le lécher en rentrant ma langue en elle, mon piercing continuait de frôler son point G de haut en bas ce qui la faisait se cambrer et lever son bras de haut en bas. Je continuais ma petite torture encore quelques minutes jusqu'à ce qu'elle jouisse dans ma bouche, j'avalais sa semence avant de retirer une nouvelle fois ses jambes de mes épaules, elle reprenait son souffle en évitant mon regard et elle retirait sa main de ma tête.
Quelle petite sainte qu'elle fait... ça m'excite encore plus de la voir comme ça.
Je me penchais sur elle pour reprendre la capote avant de baisser mon boxer pour le retirer entièrement puis j'ouvrais l'emballage de ma capote avec ma bouche avant d'enfiler le cordon sur mon membre durci.
Jia : Tu seras doux ?
Moi : Oui.
Enfin... je vais essayer d'être doux mais je ne promets rien.
Je prenais ses jambes en main avant de les lever puis j'approchais mon membre de son intimé en penchant mon visage vers le sien, elle reposait sa main sur ma tête avant de pousser un léger gémissement quand elle me sentait rentrer en elle.
Jia : Ah...
Elle fermait ses yeux et je commençais à bouger lentement avant de déposer mes lèvres sur les siennes. Je bougeais lentement en elle sous ses gémissements et j'accélérais la cadence en allant plus profondément en elle.
Jia : Ah... !
Je continuais de bouger rapidement en elle en gémissant aussi d'une voix rauque et Jia commençait à gémir plus fort, son brin de voix se faisait de plus en plus fort sous mes coups de rein. On continuait de prendre du plaisir jusqu'à atteindre l'orgasme, je jouissais dans la capote jusqu'à la remplir complètement en reprenant mon souffle.
Je me retirais d'elle puis je retirais la capote avant de descendre du lit pour aller dans la salle de bain, je mettais la capote pleine dans la poubelle puis je lavais mes mains. Je tournais la tête vers le lit et je voyais Jia reprendre son souffle en se levant, elle avait les jambes qui tremblaient.
J'y suis peut-être allé trop fort ?
Moi : Tu fais quoi ? Tu ne tiens pas debout.
Jia : Je dois faire pipi...
Moi : Ok ?
Jia : Quand une fille a un rapport sexuel, elle doit aller aux toilettes juste après car elle peut avoir une cystite.
Je ne relevais rien car je ne comprenais à ses trucs de filles et je sortais de la salle de bain pour la laisser faire ce qu'elle avait à faire, je m'installais dans le lit avant de me couvrir des couvertures. Elle revenait quelques minutes après et elle s'installait également dans le lit avant de se couvrir des couvertures, elle se tournait vers moi.
Moi : Est-ce que ça va mieux ?
Jia : Sûrement ?
Elle ne semblait pas certaine de sa réponse car elle semblait encore triste, je le voyais dans son regard, mais elle le cachait. Je tendais un bras vers elle.
Moi : Viens.
Jia : Quoi ?
Moi : Viens, je te dis.
Elle ne disait rien et elle se glissait dans mes bras avant de poser sa tête sur mon épaule puis de fermer les yeux, je faisais comme elle avant de sombrer dans le sommeil.
[...]
***
Mmh...
Je commençais à bouger dans le lit en changeant de position pour avoir le côté froid du lit car j'avais trop chaud mais je sentais des bras autour de ma taille qui me serraient contre un corps.
Attends... quoi ?
J'ouvrais les yeux et je me redressais brutalement avant de regarder tout autour de moi, je poussais un soupir de soulagement en reconnaissant ma chambre.
Ouf...
Moi : J'ai paniqué pour rien...
??? : Tu parles toute seule, maintenant ?
Je tournais la tête vers la voix et je rougissais en voyant le percé à mes côtés, nu comme un vers de terre sous les couvertures, alors je regardais mon corps mais j'étais également nue comme un vers de terre ; je remontais la couverture sur ma poitrine pour mieux recouvrir mon corps afin de garder un minimum de pudeur.
Niragi : Tu n'as pas aimé, hier ?
Moi : T-Tais toi !
Je regardais autour de moi, une nouvelle fois, mais j'étais bien dans ma chambre.
Niragi : C'est ma chambre, pas la tienne.
Moi : Mais elles sont identiques...
Niragi : Toutes les chambres d'hôtels se ressemblent, ne te fais pas d'illusions.
Il se redressait et j'observais son dos, il avait plein de marques de griffures dans son dos ; de ses épaules jusqu'au bas de son dos.
Woah... j'étais vraiment sauvage, hier...
Je baissais le regard sur mes ongles et je remarquais que mon vernis commençait à partir.
[...]
Niragi était revenu de la douche et il portait sa tenue habituelle : sa chemise noire avec les motifs blancs hideux de girafes, son pantalon noir et ses bottes de militaires. J'étais restée dans son lit, sous les couvertures, et je passais une main sur mon visage.
Moi : On a fait quoi, hier ?
Niragi : On a baisé ensemble.
Je rougissais en l'entendant parler de façon si crue et je me recouchais dans son lit en soupirant.
Bordel...
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