Une nuit et tout dérape
Le lendemain, je me réveille au son d'un cri.
Jake a côté de moi dans le lit hurle et bouge de partout.
Affolée je le réveille tant bien que mal.
— Musa ?
Il est transpirant et, apparemment, il n'est pas très bien.
Il me touche le corps, le visage surtout. Il touche mes lèvres avec son pouce, je le laisse faire.
Je sais ce que ça fais de faire un cauchemar. Depuis que nous sommes chez Circé nous fessons avec Jake dés crise d'angoisse mais que la nuit. Il le raconte son cauchemar :
— Musa tu était morte, déchiquetée, et ton sang étais répandues de partout.
Je le rassure en lui disant que tous cela n'étais qu'un simple cauchemar. A dire vrai, je ne veux pas l'inquiéter en lui disant que j'ai fais le même. Je me suis réveillée juste avant qu'il hurle, j'ai fais de même mais il étais immergé dans le sien.
Je nous prépare un thé à la menthe. Nous le buvons vite, et regarde l'horloge de la chambre, elle affiche 10h15.
Je me lève pour de bon, m'habille et décide de faire le petit-déjeuner à Jake. Nos « rêves » sont similaires, je me demande bien pourquoi ? C'est comme si on avait nos cerveaux connectés, un pouvoir de Dieux que personne ne sait ? Toutes ces questions dans la tête me donne envie de gerber.
Non non tu va vraiment vomir ma fille.
Je me précipite dans les toilettes, me penche sur la cuvette et régurgite mon derniers repas.
Jake vient me tenir les cheveux, je le remercie d'un mouvement de tête. Lorsque plus rien ne sort je me redresse mais reste tout de même près des toilettes quelques minutes.
— On a un problème, chérie, dit-il.
— Non ! Tu crois ?
Je balance ma tête en arrière et me tape cette dernière sur le carrelage froid de la salle de bain. Jake me regarde.
— Je pense que c'est le choc de descendre sur Terre, répondis-je.
— Non. Y a que toi qui a vomi.
— Pour l'instant, raillé-je.
Il a raison. Pourquoi y a que moi qui ai vomi ?
Pensive je sort de la salle de bain. Je m'arrête en plein milieux du couloir et hurle de tout les poumons.
Jake arrive en troisième vitesse, enfin je crois.
Et pourquoi je cri ?
Je m'écroule dans ses bras.
— Calme toi Musa. Chut, je suis là, tous va bien. Chut... chut... . Je suis là.
Il me soulève en mode princesse, je sens ses muscles se contracter lorsqu'il me repose sur le matelas du lit.
Il me déshabille ( je m'étais habillée avant de faire le petit-déjeuner ), ses doigt frôle ma peau. Il couvre mon corps du draps, m'embrasse et ferme la porte derrière lui.
Jake a tellement souffert et pourtant ses lui qui me réconforte. Comme Valentin avant lui, je ne peux pas m'en sortir sans eux.
Je m'endors en plein milieux de l'après midi quand Jake arrive en chantonnant une berceuse et un plateau de pâtes.
— Je t'ai fais des pâtes. Il faut que tu mange, ne serre-ce qu'un peu. Le sucre te mettra sur pieds d'ici deux heures.
Je me redresse, j'ai la nausée mais j'y fais abstraction. Je mange lentement mes pâtes.
Elles sont délicieuse, la sauce bolognaise apporte un goût amer.
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